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    Ponette
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    3,6
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    19 critiques spectateurs

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    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2022
    Jacques Doillon realisateur étiqueté comme faisant partie du courant de la post nouvelle vague en compagnie de Pialat, Eustache et philippe Garrel, fait l'objet d'une nouvelle visite de sa filmographie à l'occasion de la réédition en salles de plusieurs de ses films dont "Ponette".

    Présenté à Venise en 1996, Ponette bénéficie d'une bonne réputation couronnée d'un prix d'interprétation vivement contesté car attribué à son actrice principale qui avait alors 4 ans.

    Doillon est à mes yeux un réalisateur à la filmographie très inégale. Le point de départ du film est particulièrement intéressant puisqu'il se propose de suivre une enfant de 4 ans qui vient de perdre sa jeune maman dans un accident de voiture.

    La plupart des scènes se déroulent entre des enfants et malheureusement le film qui se veut très proche du documentaire finit assez vite à tourner en rond.

    A mes yeux, "Ponette " ne tient ses promesses que dans ses dernières vingt minutes, lorsque apparaît Marie Trintignant ( la mère décédée).

    Particulièrement émouvantes et réussies on pourrait penser que toute l' attente et la patience demandée au spectateur prend alors tout son sens, surtout lorsqu'on connait le destin tragique qui attend l'actrice six ans après le tournage du film.

    A mes yeux seules ces vingt dernières minutes, ajoutées aux scènes du début ou apparaît Xavier Beauvois ( le père) et à celles interprétées par Claire Nebout valent le détour.

    J'émets beaucoup de réserves à l'égard de ce film qui comporte trop de longueurs et qui donne l'impression de ne pas avoir été vraiment travaillé , préparé ou alors pas très bien improvisé.

    Loin d'être une des meilleures réussites de son auteur, il me parait surcoté. A voir pour ses vingt dernières minutes et pour les spectateurs intéressés par le thème.

    A mes yeux le meilleur film de Doillon reste " les doigts dans la tête " même s'il n'atteint pas le niveau de réussite des films de Pialat ou de Eustache dont les liens avec l'univers de Doillon ne sont pas minces.
    Shiba Otoko
    Shiba Otoko

    48 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    Le sujet, très difficile, glisse de la petite fille et la mort ( celle de sa mère), à la petite-fille et Dieu. En outre, cette dernière question est traitée sous un angle très particulier, qui a fait craindre, avec des éléments en ce sens, le sous-texte d'une secte chrétienne particulière et très controversée.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2021
    Ponette est une enfant de quatre ans confrontée au décès brutale de sa mère. Ne supportant pas son absence, elle l’appelle et voudrait même la rejoindre. Dans Ponette Jacques Doillon filme le deuil à hauteur d’enfant. Si j’ai trouvé que quelques dialogues sonnaient un peu faux pour des enfants de cet âge, il faut bien reconnaître que certains passages sont tout simplement déchirants notamment à cause de la jeune Victoire Thivisol qui joue le rôle titre et qui est désarmante de sincérité. Même si le final qui prend la direction du conte m’a laissé plus circonspect et que le personnage du père m’a paru mal écrit (ou mal joué), Ponette offre quand même des moments marquants.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 707 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2021
    Une petite fille française de quatre ans Ponette (Victoire Thivisol) attend le retour de sa mère qui vient de mourir dans un accident de voiture. Ce drame beau et sensible de Jacques Doillon a surpris beaucoup de monde (dont moi) lorsqu'il a remporté la Coupe de la meilleure actrice au Festival du film de Venise 1996 décernée à une actrice novice de 5 ans Victoire Thivisol. Elle est vraiment magnifique et toute controverse mise à part ce prix important a reconnu la plus grande réussite du film. Victoire réagit avec un naturel étonnant et des expressions faciales remarquables aux scènes les plus complexes. Ponette est un film qui restera certainement dans ma mémoire et surtout grâce à une trop jeune fille qui montre la différence entre une petite grande actrice et une enfant gracieuse mais qui plisse les sourcils avec une telle éloquence...
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Sympathique reprise de ce joli film de Jacques Doillon sorti en 1996 dans une petite salle de quartier à Tokyo. Ponette, 4 ans, pleure. Elle pleure sa maman disparue subitement dans un accident de la route. Elle vient de perdre sa seule source d'amour et d'affection. Ponette ne s'y résout pas, persuadée que sa maman va revenir. Entre un père brutal et matérialiste pour lequel la mort de sa femme semble être un non-évènement (l'histoire ne le dit pas, mais tout laisse à croire qu'il avait déjà refait sa vie avec une autre femme) et des enfants de son âge qui restent indifférents à son malheur et souhaitent l'initier à des jeux toujours plus créatifs (apnée dans le bac à ordures, épreuves à passer pour devenir enfant de Dieu...), Ponette se trouve face à un mur d'incompréhension. Deux personnes font toutefois preuve d'empathie à son égard : sa tante, affectueuse et attentive, qui lui raconte l'histoire de Jésus, et l'éducatrice du centre aéré, qui lui montre la chapelle attenante et lui apprend à prier. Ponette découvre progressivement l'importance de Dieu jusqu'à croire que lui seul est à même de la remettre en contact avec sa maman disparue.
    A travers ce film, Jacques Doillon a choisi de faire parler des enfants de 4 à 6 ans du thème de la mort. Sacré défi. En leur faisant associer le plus souvent la mort à la religion dans leurs dialogues, il réussit son pari. Pour les enfants de l'âge de Ponette, les morts montent en effet au ciel pour rester aux côtés de Dieu. C'est ce que leur expliquent les adultes. Les entendre échanger leurs connaissances et leurs croyances en matière de religion avec leurs mots à eux donne une force réaliste incroyable à l'ensemble. On retiendra notamment la jolie scène où la cousine de 6 ans explique à Ponette puis à son petit frère en quoi Catholiques, Juifs et Arabes sont différents.
    Autre caractéristique du réalisme saisissant du film : les enfants que nous montre Doillon cherchent bien davantage à dominer l'autre intellectuellement ou physiquement qu'à faire preuve de compassion et de solidarité les uns envers les autres. C'est généralement ce qu'on observe chez les enfants avant qu'ils n'atteignent l'âge de raison : le bien et le mal, l'équité et la justice sont des notions qui leur sont encore étrangères. En ne croisant que des enfants de son âge, Ponette a d'autant plus de difficultés à faire son deuil. En tant que spectateur adulte, on aurait simplement envie de la prendre dans ses bras, de la consoler et de lui apporter toute l'affection et l'écoute dont elle a besoin. La brutalité du monde dans lequel la fait plonger la mort de sa mère et que vient renforcer l'attitude de son père (qui la traite presque comme une adulte en la faisant monter devant en voiture, en évoquant sa « conne de mère » ou lui demandant s'il va pouvoir se démerder avec elle) n'est pas faite pour elle. Ponette persiste à croire à la pensée magique. spoiler: Cette pensée magique qui lui permettra in fine de pouvoir renouer un contact spirituel avec sa maman et d'obtenir d'elle son conseil d'aspirer au bonheur comme un passeport à la vie qui s'ouvre devant elle.

    Le film se termine par le joli sourire de Ponette décidée à vouloir être heureuse, son seul sourire du film, et par un dernier plan montant sur un énorme marronnier, dont les branches s'élevant vers le ciel symbolisent le lien entre la terre et le ciel, le lien entre les vivants et les morts.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2019
    Même si le film n'est pas très passionnant et n'a pas la profondeur d'un cría cuervos, comment ne pas être boulversé par cette gamine si touchante qui vit le deuil sa maman ?
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    296 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 août 2018
    Non mais c'est une blague ou quoi !!! Comment peut il y avoir autant de critiques dithyrambiques sur ce film ? Je ne peux pas comprendre... Rien n'est réaliste là dedans !! Vous avez déjà vu des enfants de 6 ans qui parle de Dieu, de religions et de philosophie entre eux vous ? Et bien moi pas et franchement ce film m'a mis hors de moi !! La gamine est une véritable tête à claques, l'histoire tient sur une coquille de noix (de noisette pour être plus exact) et moi je n'ai jamais autant perdu patience devant un long métrage ! C'est bobo, inutile et agaçant ! Et je pèse mes mots... Le pire moment de mon histoire cinématographique !! Je pourrais en faire des cauchemars...
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    80 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2014
    Ce film m'a beaucoup déplu. C'est rasoir. Mais là il passe les bornes. Parce qu'on apprend tellement de choses tristes à la télé tous les soirs comme si on était responsables des morts qui se passent. Et là tout d'un coup pendant une heure et demie, une petite fille, qui est mignonne, d'ailleurs, pleure sa mère qui vient de mourir, et dit : je veux la revoir, maman va revenir. Elle est vraiment... Un burin ! On a envie de la tuer, la petite... Elle veut rejoindre sa mère !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Absolument bouleversant. La petite Victoire Thivisol est tellement touchante. Un film tellement triste mais excellent.
    pilpilbil
    pilpilbil

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 août 2012
    l'univers de Doillon, une merveille absolue, il explore le monde de l' enfance que seuls les adultes voient rose.....bravo et merci (encore)
    Severine S
    Severine S

    8 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2012
    Ce film porte un joli titre,POnette un joli nom naif d'une petite fille de quatre ans ayant perdu sa maman.jai commencé a regarder mais nai pas continué!au bout de la huitième minute le papa dit a sa fillette"tu vas vivre dis!craché juré!"crache et lui reproche detre dans la mort..bref ce film ma donné un gout,jai vu d'autres extraits et regardé la cinquième ou sixième partie un gout amer,cest dune tristesse et dun pathologique pas possible!en plus les reproches des enfant pas tendres du tout meme si justes sont empreints de religiosité,et les adultes idem ne réconfortent absolument pas la fillette;Jai trouvé ca assez masochiste désolée de nous montrer la violence du chagrin d'une petite fille et son devoir de prier dieu esprit sans sentir de présence maternante!désolant et déprimant complétemnet déprimant!ja'vais vu jeux interdits"ben je préfère et de loin JEUX INTERDITS car si paulette ou brigitte fossey pleure ses parens mort sous ses yeux il y ala vie!l'insouciance préservée et des moments de tendresse et de vie!!mais dans ponette ce nest que la mort tout le long!quelle morbidité quel masochisme a eu le réalisateur!oubliez vite ce film si vous voulez pas prendre des xanax ou antidépresseurs car vraiment les dialogues et le ton du film est moribond!et ne donne pas envie de le voir jusquau bout!trop de voyeurisme d elarmes pas de consolation!un film a faire déprimer et pleurer et meme pire..a faire songer a lenfance quen termes de drame et de désespoir!pas gai tout de meme.Trop morbide!!meme si la fillette est mignonne ce film aurait gagné a montrer la bonté des bambins le triomphe de lamour et la tendreesse,ici absente des femmes du pensionnat;que de morale,de propos du diable!franchement je le déconseille aux ames sensibles!voir aux enfants et ados.Oubliez le et vite!cest déprimant au pire...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 avril 2009
    J'avais décidé de voir ce film quand j'ai entendu parlé de la polémique entourant le prix d'interprétation reçu par Victoire THIVISOL pour ce film alors qu'elle n'avait que 5 ans et je pense qu'après vision du film, elle mérite cette récompense car à seulement 5 ans comment peut on jouer aussi juste sur un sujet aussi délicat que la mort de sa propre mère ? Jacques Doillon prit un certain risque en focalisant sa caméra sur cette jeune actrice, s'obstinant à nous parler directement d'elle dans un style très épuré et direct, en effet le film malgré sa courte durée peut sembler parfois long compte tenu de l'action. Il semblait difficile de faire un film basé sur la vie d'une petite fille qui a perdu sa mère mais heureusement les personnages secondaires apportent, quand on commence à décrocher, un nouveau souffle, une nouvelle quête ( ada, delphine etc). Même si le film traite au premier plan de la mort d'une mère, il est aussi la découverte de la vie par les jeunes enfants, l'apprentissage des sentiments comme du corps, celui des croyances, de la douleur voire même du désir de suicide car comme dit Ponette "C'est pas joyeux d'être un enfant". En effet le réalisateur n'idéalise pas l'enfance, il la rend complexe et froide parfois, on peut s'imaginer que les étapes que fait passer Ada à Ponette sont une parabole des étapes qu'un enfant doit affronter dans l'expérience de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2008
    Sensible , émouvant , triste , je n'aime pas les films de doillon mais là , cela m'a touché . Comment a t'il réussi à rendre la peine de cette petite fille si réaliste ? . On ne peut rester insensible à ce Chef D'Oeuvre . " des smarties magiques pour ressussiter maman " . ponette est prête à passer toutes les épreuves pour être une " enfant de dieu " , un film inoubliable .
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 321 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2008
    Doillon encore et toujours avec des enfants, très jeunes cette fois-ci puisqu'ils ont à peine 4 ans. Ponette a perdu sa mère dans un accident de voiture mais n'admettra jamais sa mort, elle ne cessera de l'appeller, de la pleurer. Voici un très beau film mais infiniment triste avec la jeune Victoire Thivisol qui crève l'écran. Elle incarne une Ponette qui cherche sa maman tout au long du film avec une émotion quasi palpable, on se met nous aussi à pleurer avec elle. Doillon se met à sa hauteur et nous fait partager tout l'imaginaire d'une enfant qui doit déjà affronter la mort. La maturité de ces enfants fait presque contraste avec ce qui semble être l'incompréhension de la douleur de la fillette que ressente les adultes réduits à de simples seconds rôles (Beauvois, Nebout). L'apparition de Marie Trintignant, qui joue la mère décédée, à la toute fin du film est très troublante, par rapport à ce qu'il lui est arrivée dans la vie bien sûr et rajoute encore plus d'émotion à ce film qui contient bon nombres de répliques, sorties de la bouche de cette enfant, extrêmement touchantes : c'est difficile d'être un enfant, elle m'a dit d'apprendre à être contente...L'enfant face à la mort, ce film nous pose aussi une question essentielle, est-ce que ceux qui nous sont chers meurent-ils vraiment ? Ou alors sont-ils éternellement présents dans notre coeur ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2007
    La mort. Quoi de plus terrible nouvelle que la mort d’un proche, d’un parent, d’une personne aimée ? Des chercheurs en ont même établi une échelle de gradation de stress psychologique.
    Pour Ponette, c’est la perte de sa maman qui va être le choc à encaisser. Quoi de plus terrible que de voir une enfant de 4 ans pleurer pour une telle cause ? Un accident de voiture et c’est dans une chambre d’hôpital que le père doit annoncer à sa fille, qui a le bras dans le plâtre, la nouvelle.
    Derrière cette histoire où le réalisateur va à merveille se mettre dans l’esprit et le cœur de l’enfant d’une manière stupéfiante, est soulevée la question plus que de la réalisation, de l’interprétation. Sortie en 1996, le film a valu à Victoire Thivisol le prix d’interprétation du festival de Venise. Ce qui me pose problème, ce n’est pas tant le prix que l’impact psychologique sur l’enfant. Dans le générique on pourra lire qu’il y avait un psychologue pour les enfants.
    Si l’on en revient au film, on est stupéfait de constater la justesse des sentiments, la douleur, le déni de la mort, la réaction des autres enfants, l’irruption de la question de Dieu. Les morts peuvent-ils revenir ? Ponette y croira presque tout au long du film.
    Ce qui est touchant, outre l’interprétation de la petite, c’est l’apparition de Marie Trintignant. Apparition au sens propre comme au figuré, presque prémonitoire. Le film se termine par une note non pas réjouissante mais réaliste avec un cœur d’enfant rempli de celui de sa mère, de l’amour de la vie.
    L’immense qualité du film est de montrer le point de vue des enfants, s’approchant au plus près de la réalité mais aussi de leur imaginaire. Les adultes en rôle secondaire sont tous parfaits. Le film de Jacques Doillon est un beau film, le plus beau de sa filmographie, le plus touchant. Un film découvert dix ans après sa sortie mais qui dans dix ans gardera encore sa puissance émotionnelle.
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