Paris est toujours Paris (Parigi è sempre Parigi), une comédie franco-italienne réalisée par Luciano Emmer en 1951. Une visite de Paris en compagnie d'un groupe de touriste italiens. Un beau film, presque documentaire sur le Paris des années 50 au travers des pérégrinations touristiques de différents personnages qui se perdent et se retrouvent. Une belle distribution. L'italien est une langue qui supporte mal le doublage. A voir absolument en V.O car les doubleurs ont parfois bricolé des accents pseudo-italiens et certains "gags" passent mal.
De Luciano Emmer je connais et j'apprécie le film "Dimanche d’août" mais je connaissait pas "Paris est toujours Paris". C'est une très agréable surprise. Avec une pointe d'amertume le film est vraiment très drôle surtout les mésaventure d'Andrea et les plans foireux de son ami Italien pour lui faire découvrir le Paris nocturne. C'est en plus un document passionnant sur le Paris du début des années 50. A voir.
Une jolie réussite qui tourne en dérision Paris et ses moeurs. Plusieurs touristes italiens viennent dans la capitale parisienne assister à un match de football mais de rencontre en surprise, le séjour va révéler son lot d'imprévus. Quand les italiens s'encanaillent dans les nuits parisiennes, c'est Paris que est joliment troqué tant pour ses cotés glamours que pour son coté surfait parfois. Ca vaut quelques moments d'incompréhensions, de franches rigolades quand le bon sens de ces touristes se heurte à l'intelligencia parisienne ("une drole de facon de s'amuser"dit la mère à sa fille parti dans des soirées improbables"). Peut-etre pour cette raison, ce film est méconnu en France mais ce n'est jamais méchant et cela a beaucoup de charme, avec des très bons interprètes et un casting féminin ravissant
13 706 abonnés
12 423 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 5 mai 2020
Grand monsieur du documentaire auquel il faudra rendre justice un jour, Luciano Emmer s'offre avec "Parigi è sempre Parigi" une petite rècrèation autour de Aldo Fabrizi, Franco Interlenghi, Marcello Mastroianni et la charmante Lucia Bosè, lâchès comme des touristes dans un Paris de carte postale où les monuments de la capitale (Tour Eiffel, Sacrè Coeur, Notre Dame de Paris...) sont mis à l'honneur! De la drague à l'italienne, du français approximatif, des bouteilles minèrales sur pied, des frites et de l'altèrophilie, avec un Henri Gènès dans le dur : « Quel bel athlète ! » dixit Mastroianni! Et le match de football dans tout ça ? De plus tout le monde parle italien! Pas de grandeur comique mais une interprètation sympathique, et la beautè à se pâmer de Bosè! En prime on a droit aussi à Yves Montand qui chante « Les feuilles mortes » dans un cabaret! A dècouvrir par le biais du Cinèma de minuit...
Je ne regrette qu'une chose c'est que le film soit en Français et perd toute sa saveur , les acteurs parles notre langue avec un mauvais accent ( Italien ) et les situations rocambolesque auxquelles les protagonistes sont confrontés perdes toute crédibilités .
Paris est toujours Paris est le pendant du film le plus connus de Luciano Emmer, Dimanche d’août. Sa restauration en 2017 permet de le remettre en avant car depuis sa sortie en novembre 1952, Paris est toujours Paris a été peu distribué. Cette comédie à l’italienne ne manque pas de piquant et bénéficie d’un rythme sans faille. C’est un coproduction paritaire franco-italienne dont il existe deux versions : l’une est postsynchronisée en italien alors que la deuxième l’a été en français. En version italienne, le délice doit être encore plus grand car la barrière de la langue et les quiproquos qui naissent de celle-ci doivent paraître bien plus naturels que dans la version française. Dans cette dernière, tous les protagonistes parlent français avec un accent (italien ?) plus ou moins prononcé.