Par où commencer ? Quand on commence veut regarder Independance Day, il faut savoir dans quoi on s'embarque. Avoir à l'idée qu'on nous démontrera durant la majeure partie du film les valeurs morales et républicaine des Etats-Unis du Monde peut aider à s'empécher de vomir sur le tapis à la moindre allusion au patriotisme exacerbé, promulgué par le cinéma Hollywoodien (pas en totalité, heureusement!!) à l'encontre de ceux qui n'ont toujours pas compris ce qu'être américain doit vouloir signifier. D'ailleurs, l'est-on tous ? Au regard de ce (trop) long métrage, il semblerait que la distionction ne se fait pas, étant donné les rares mentions des autres pays, que la mère patrie se charge de protéger. Ne me méprenez pas : je sais que ce discours revient souvent, que c'est la seule vraie critique commune à tous les films à gros budgets américains. Mais Independance Day, dans son patriotisme exacerbé, gache des moments qui pourraient être agréable : on regretterra donc les 30 premières minutes de qualités, où le film nous offre un vrai spectacle. Puis vient les caricatures en tout genre : le scientifique complétement taré, le ministre de la défense totalement opposé aux valeurs du président du monde, magnifiquement bien interprété dans toute sa justesse et sa profondeur (...) par Bill Pullman, et enfin la lueur d'espoir venant d'un informaticien, qui craque un code dépassant la compréhension du commun des mortels en moins d'un jour, ou de quelques heures. Car à vrai dire on se perd un peu dans la chronologie : certes il ya bien le décompte avant le feu d'artifice du 4 juillet, mais faudrait m'expliquer comment toutes ces gentilles petites personnes prennent le temps de se raser alors que le monde part en poussière ? Petit détail, mais qui m'a un peu foutu les boules à mesure du film. Vous l'aurez compris, il ne faut pas cherchez dans le scénario de Independance Day des qualités, car il n'yen a pas (si ce n'est peut-être la crédulité qu'ils attribuent aux spectateurs, qui n'a été égalé que par Armageddon à ma connaissance). Quand aux acteurs, ils se complaient à merveille dans leurs rôles, heureux d'être américain. Parmis tous ces défauts, il ne faut pas cracher sur les quelques moment de qualités : même si les effets-spéciaux commencent à dater, ils restent très bien réussi pour l'époque, et, commet je le disait, le début du film sauve le reste. Et parmis tout ce patchwork, le film arrive quand même à faire passer un message pour l'envionnement. On peut également noter que Roland Emmerich est devenu en quelque sorte le prophète du genre si particulier qu'est le film de catastrophe américain, comme en témoignent ces plus récents films, "Le Jour d'après", beaucoup mieux réussi, et 2012, que j'ai eu la chance de ne pas voir. Ô qu'ils sont forts ces américains !