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gbagrami
20 abonnés
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3,5
Publiée le 3 janvier 2011
Après le cultissime New York 1997, le non moins cultissime Snake Plissken fait son retour! Carpenter a voulu donner dans une critique acide de la société américaine, et se perd malheureusment en allant dans tous les sens. Le film, tout de même bon, et qu'on doit vraiment prendre au second degré, aurait été mieux si on aurait fait dans l'action pure et dure...
Déjà que je n'avais pas apprécié le premier opus, "New York 1997", ce second film n'est qu'une repétition du premier. En effet, John Carpenter a choisit la facilité et nous ressert une même histoire dans un univers identique. De plus, "Los Angeles 2013 est agrémenté d'effets spéciaux râtés.
Carpenter organisait le retour du "badass" Snake Splissken qui va cette fois s'attaquer à Los Angeles. Autant remake que suite, ce 2ème volet est aussi bancale que fun. Certaines scènes comme Snake faisant du surf avec Peter Fonda ou l'hélicoptère en feu sont franchement foiré. Mais c'est aussi une œuvre jubilatoire corrosive et politiquement incorrect n'hésitant pas à aller loin dans ses saillies. Niveau casting, Kurt Russell a toujours la classe et les seconds rôles sont aussi nombreux que déroutant ( George Corraface à Bill Campbell en passant par Pam Grier en travelot !!). Mais plus que ça, c'est la réalisation d'un Carpenter qui y va à fond. Il y a des ratés c'est vrai mais le reste est un vrai plaisir, l'iconisation à fond, la bad ass attitude, les punch lines... c'est tout ça le style Snake.
Après une incursion dans la prison de Manhattan dans l'excellent non moins cultissime à mes yeux "New York 1997", John Carpenter, en 1996 soit pratiquement 20 ans après, revient avec l'anti-héros Snake Plissken dans un vrai-faux remake de "New York 1997". Cette fois-ci après moult relation avec les studios le réalisateur va régler ses comptes avec "la cité des anges" et Hollwyood avec dès le début un tremblement de terre, le Big One que tout californien attend et redoute. Los Angeles, alors devenu l'île des bannis de la société américaine très morale, John Carpenter en profite pour aussi régler ses comptes avec une certaine Amérique, la "puritaine". Dans un climat western mais surtout très anarchiste, le film baigne autour de ce qui rend célèbre cette ville comme Beverly Hills, avec la communeauté des fanatiques de la chirurgie avec en guest-star Bruce Campbell en chirurgien en chef dingue. Ainsi des scènes aussi fun et délirantes s'enchaînent comme le défi du "10 points au basket ou la mort" (à comparer au combat à mort dans New York 1997), la remontée d'Hollywwod en surf ou même le combat final arrivant en deltaplane, ce dernier se passant dans un parc Disney, où l'impéccable Steve Buscemi place une petite phrase rigolote en clin d'oeil au français comme quoi "le truc à Paris les a perdus (Disney)... Et comment ne pas voir en Cuervos un Ché Guevara Carpentérien, mais où dans ce film finalement aucun n'est là pour rattraper l'autre. De la bouche même de Plissken, l'un ou l'autre, ça change rien d'où le final dès plus pessimiste et anarchite. Pas la qualité du premier mais aussi fun...
On a le plaisir de retrouver un Snake Plisken en pleine forme dans cette suite autour d'une histoire similaire que John Carpenter retranscrit dans une autre ville. Le réalisateur a le don de calquer le film sur l'esprit ou l'ame de la violle de LA : fun, argent, sport, etc.. autant de point fort qui permettent à notre anti héros de réaliser les plus belles cascades et de plaquer ici et là quelques répliques tonitruantes.
Le retour du bad-ass Snake Plissken s’apparente plus à un pâle remake de « New York 1997 » qu’à une vraie suite. Bien qu’attendu par les fans de la première heure, l’échec du film de John Carpenter à sa sortie fait écho à leur déception, ce que je confirme d'ailleurs.
Une suite de New York 1997, on retrouve Snake Plissken, mais le film est toujours long. Les scènes d'action sont moyennes et le tout est plutôt stéréotypé (enfin aujourd'hui en tous cas). Les effets spéciaux ont vieillis, mais ça reste divertissant.
Los Angeles 2013 n’est certainement pas le meilleur film de John Carpenter. Hésitant trop entre film d'action et critique sociale, il n’arrive pas vraiment à poser son cinéma et il reste dans le flou. Heureusement, son talent lui permet d’échapper au piège du nanar et il transforme ce dangereux exercice en un film d’aventure dynamique vraiment jubilatoire. On peut cependant regretter que la critique sociale, très intéressante, ne soit pas plus pris au sérieux...
Avant toute chose, j'ai regardé ce film en mode cerveau débranché, et je crois que c'était quasiment indispensable pour prendre ne serait-ce qu'un peu de plaisir, car même dans ces conditions là j'ai repéré pratiquement tous les défauts, mais j'ai pas voulu en tenir rigueur. J'ai donc joué à fond le jeu du spectateur écervelé qui assume complètement que le film a pris un coup de vieux terrible visuellement et scénaristiquement. Je me suis juste accroché aux quelques scènes d'action, à la classe sur-joué du héros que Kurt Russell tient bien le personnage malgré tout mais aussi est surtout sur le fait qu'un autre univers culturel que je vénère (à savoir les jeux vidéos de la saga Metal Gear Solid) s'inspire sur quelques très légers points de ce film. C'est ce dernier argument qui me pousse à l'extrême indulgence et qui m'a permis d'avoir une certaine sympathie pour ce Los Angeles 2013. Comme quoi...
Le premier quart d'heure de "Escape from L.A." n'est pas très encourageant : il reprend exactement le même schéma que celui de "Escape from NY". Si les deux films sont inévitablement proches, celui-ci est cependant bien plus grotesque (scènes de basket ou de surf) et satirique (la chirurgie esthétique) que le premier. Les scènes d'action sont également assez gratuites et tendent un peu vers le grand n'importe quoi sur la fin. Plus drôle, ce deuxième volet des aventures de Snake Plissken est également plus cynique (le sort réservé au personnage de Taslima), plus pessimiste (la fin est assez lisible à ce niveau là). Avec un budget assez conséquent, le film garde cependant des allures de série B, où l'univers déjanté ne sert au final qu'à faire passer la pilule d'un pessimisme anar pas si insensé que ça.
Suite du grand classique de Carpenter, New York 1997. Cette suite reste dans la droite lignée de son grand frère avec néanmoins plus de scène d'action mais moins de réplique culte (même pas un malheureux "Snake ! Je te croyais mort !"). Niveau réalisation, c'est du très classique et on admire plus l'ensemble que certain moment en particulier. Malheureusement, je trouve que les effets spéciaux ont beaucoup moins bien vieilli que ceux du premier (les effets par ordinateur vieillisse moins bien que les effets 'manuel"). Au final, on se trouve face à un classique de la SF qui reste un putain de bon film !! Et quel bonheur de retrouver Snake Plissken !!
Pas trop mal même si il reprend beaucoup d'éléments scénaristiques du premier film. De plus les effets spéciaux font affreusement kitsch alors que dans le premier volet, leur quasi absence ne nuisait pas à la qualité du film.
Moins réussi que le premier volet , classé comme nanar par certains internautes , il reste néanmoins assez regardable !!! Malgré que Kurt Russell soit toujours aussi génial dans son personnage de Snake Plissken , le reste du film est décevant !!!
Une variation sur le même thème que « New York 1997 » dont on ne voit pas vraiment l’utilité, qui perd en tout cas le bénéfice de la surprise. Il y a deux nouveautés notables dans cette seconde version : le virtuel, la menace du tiers monde, surtout de l’Amérique latine. Carpenter est toujours au cœur des hantises contemporaines, mais il n’en joue pas avec une telle subtilité (moins qu’un Cronenberg à titre de comparaison). Ses images sont tellement visiblement de synthèse qu’on se demande si ce n’est pas volontaire. Il y a tout de même de bons moments d’humour : les chirurgiens esthétiques greffeurs fous, par exemple, sont vraiment très biens. La vision très noirs de l’Amérique contemporaine, puritaine, sécuritaire, totalement fliquée est toujours sans concession. Les présidences Bush quelques années après la réalisation du film justifient assez ce pessimisme désespéré.
Le début de Carpenter est vraiment bon apportant plein de bonnes idées mais hélas, sa mise en scène manque de rythme par la suite et de nombreuses actions sombrent dans le ridicule...