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    Les Inconnus dans la ville
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    28 critiques spectateurs

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    bobmorane63
    bobmorane63

    195 abonnés 1 975 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Un polar très intriguant et rondement bien mené par le cinéaste inspiré Richard Fleischer !
    Film qui était passé chez Eddy Mitchell dans "La dernière séance ", "Les inconnus dans la ville" est à la hauteur de ce que j'en attendais d'un film policier dont le suspense prend le temps de la raconter et fonctionne de façon progressive. On voit divers personnages dans une petite ville où cela se situe vers une banque, quatre personnes préparant un coup, un père de famille ayant un fils bagarreur, un homme se noyant dans l'alcool entre deux femmes, une famille Hamish (le chef est joué par Ernest Borgnine, il fallait trouvé), jusqu'à les actes dans la seconde partie. Le scénario est bien trousse , belles images en CinemaScope, mise en scène intelligente. Le casting est collectif avec un bon et vaillant rôle à Victor Mature et des têtes connues comme Spephen McNally ou Lee Marvin. Recommandable.
    Estonius
    Estonius

    3 437 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Quelle déception ! Une heure pour nous présenter les protagonistes, avec au passage un Victor Mature très mauvais et un sale gosse tête à claques. Le hold-up n'est pas mal mais ça devient vite n'importe quoi avec Mature qui joue les redresseurs de tort devant trois gangsters aguerris, tout ça parce que son mioche lui a reproché de ne pas avoir ramené une médaille de la guerre ! Et à la fin c'est la victoire de l'Amérique puritaine, l'amish qui renonce à la non-violence, la femme légère qui est tuée (punie par le ciel ?), le banquier obsédé sexuel qui se rachète une conduite, et Mature qui fait le fier à bras avec sa blessure devant son mouflet et ses copains. Quelle horreur ! On pourra toujours gloser sur la réalisation, la gestion de l'espace et tout ce qu'on voudra, quand le scénario atteint ce niveau de stupidité tous les travellings et tous les plans séquences du monde ne saurait le sauver.
    ronny1
    ronny1

    39 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    A partir de l’argument banal d’un casse dans une banque d’une petite ville minière de l’Amérique profonde, VIOLENT SATURDAY développe une minutieuse étude des personnages qui bien qu’intéressante, peu sembler un moment hors de propos dans une action qui pose le problème de l’usage de la violence. Mais la mort de la femme du couple aimant et adultère, répond au magnifique désarroi d’Ernest Borgnine, amish qui devra chercher le pardon divin pour l’acte irréparable qu’il commet.
    La maîtrise de Fleischer s’exprime à la fois dans la précision de la description des personnages et la justesse du rythme, donnant un poids certain au déroulement de l’action. Soutenu par un casting exceptionnel de Victor Mature (moins grimaçant que d’habitude) à Ernest Borgnine (dans un rôle à contre emploi) en passant par Richard Egan parfait en alcoolique bellâtre infidèle mais brisé de chagrin, le trio de braqueurs : Stephen McNally, J. Carrol Naish, Lee Marvin (ce dernier toutefois un peu lourdingue) et les deux rôles féminins : la garce élégante Virginia Leith et la tragique et désespérée Margaret Hayes.
    Ce film est considéré comme une des meilleurs films de casse jamais réalisé. De ce point de vue c’est une imposture, et ce n’est pas la raison essentielle de le voir (même si sa mise en scène tient encore la route de nos jours). Mais c'est l’étude des personnages, de leur évolution face à des évènements extrêmes et la justesse du discours moral, ainsi que la tragédie qui le soutient, qui en font un film d’une force peu commune, sans que l’intensité faiblisse un instant. Un très grand film, mais pas pour les raisons le plus souvent évoquées.
    Benjamin A
    Benjamin A

    716 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    ... Alors que tout semblait normal pour les habitants d'une petite ville américaine, un trio de gangsters décide de s'attaquer à une banque, une journée après être arrivée...

    En voilà un film plutôt intéressant, avec une idée de base assez intrigante. Richard Fleisher décide, dans un premier temps, d'analyser en une journée quelques habitants et mœurs de cette ville, nous y entraînant avec brio où chacun d'eux a une caractéristique bien particulière (une voleuse, une femme infidèle, un époux coincé désirant une belle infirmière etc), avant de passer au braquage où chacun devra dévoiler sa vraie nature.

    Alors ce n'est pas exempt de tout reproche, à commencer par des personnages qui sont un peu trop enfermés dans une écriture caricaturale ainsi qu'un dénouement un peu trop moraliste et cousu de quelques fils blancs. Violent Saturday pêche aussi par un léger manque de tensions lors de certains moments propices, à l'image d'une des scènes finales dans la grange. Lorgnant parfois vers le drame, Violent Saturday pêche aussi par son absence de sensations voire d'émotions alors que ce croisement de personnages en était propice...

    Sans être totalement préjudiciable, tout cela est forcément dommage tant le film comporte plusieurs bonnes idées, à commencer par le fait d'analyser cette population durant une journée avec cet élément perturbateur qui viendra dérégler cette mécanique. Dans l'ensemble, Violent Saturday se regarde tout de même avec un certain plaisir, notamment grâce aux personnages et situations dans lesquels Fleisher les mets. Certaines scènes restent des modèles du genre à l'image du casse en question et, l'ensemble est sublimé par une belle photographie et d'excellents interprètes, à commencer par le souvent génial Victor Mature.

    Si Violent Saturday comporte plusieurs bonnes idées, à commencer par ses hypothèses de bases, Richard Fleisher peine à bien mettre tout cela en scène et finalement, l'oeuvre se révèle parfois maladroite et manquante d'émotion et d'intensité... Dommage.
    cylon86
    cylon86

    2 539 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Film de braquage, film choral, drame humain, étude des moeurs d'une petite ville américaine, ''Les inconnus dans la ville" est un peu tout ça à la fois. Premier film réalisé par Richard Fleischer pour la Fox, "Les inconnus dans la ville" est une oeuvre complexe permettant au cinéaste d'utiliser le Cinémascope pour s'attarder dans des compositions de plan très étudiées et s'arrêter sur des détails qui font tout le sel de son récit. Si l'on reprochera volontiers au ton général d'être trop moralisateur sur sa fin, on ne peut que saluer la fluidité avec laquelle Fleischer raconte cette histoire, mettant en place divers personnages qui ont tous plus ou moins quelque chose à se reprocher et que l'arrivée de trois cambrioleurs dans la ville va aider à dévoiler ces péchés. La façon dont tout le film est construit est exemplaire : les personnages sont parfaitement définis, les détails savamment dispersés çà et là et tout dans la mise en scène semble mener inexorablement vers la violence finale. Court mais passionnant et exemplaire sur le plan formel, "Les inconnus dans la ville" se remarque aussi par la qualité de son casting : Victor Mature, Richard Egan, Stephen McNally, Lee Marvin, Margaret Hayes et même Ernest Borgnine composent chacun des personnages complexes et travaillés, donnant vie à une oeuvre tâchant de lorgner derrière le décor du rêve américain.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    25 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 novembre 2016
    Sur un scénario assez faiblard construit suivant les canons de l'époque, exposition, action, épilogue, Richard Fleischer essaie de redonner de la vigueur au texte sans y parvenir complètement. Trente minutes pour nous présenter les personnages, c'est très long. L'action a ensuite du mal à décoller pour se terminer en cinq minutes. Heureusement une pléiade d'acteurs célèbres tient hors de l'eau et du naufrage ce film qui nous offre par contre une vision très tranchée de l'american way of life des années cinquante, ce qui donnera à l'oeuvre au moins une petite valeur ethnologique.
    Glouche
    Glouche

    22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2015
    Ce polar méconnu est un petit bijou : scénario intelligent, mise en scène et cadrages au cordeau, seconds rôles fouillés. La violence est contenue, sauf quelques éruptions, mais la menace est présente en permanence. On étouffe dans cette bourgade minière entourée de montagnes. Le seul bémol à mes yeux est le propos parfois trop moralisateur. En tout cas, c'est un film à découvrir absolument.
    this is my movies
    this is my movies

    712 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 août 2015
    (...) Le film est un petit exploit narratif d'abord car il arrive à mélanger plusieurs genres au sein d'un autre très codifié. Ainsi, nous avons droit à un pur drame psychologique sur la vie de couple avec plusieurs ménages à trois qui s'entrecroisent (l'infirmière Linda avec le propriétaire de la mine Boyd et sa femme, Linda, le banquier et Boyd, la femme de Boyd avec le prof de golf et en filigrane Boyd) le tout avec une maestria narrative à couper le souffle tandis que celui qui est présenté comme le héros, Shelley Martin (incarné par Victor Mature, qui prête sa grande carcasse et son charisme hors norme à ce Monsieur tout-le-monde) incarne l'américain dans toute sa splendeur, un homme qui travaille, père de 3 enfants, mari aimant d'une gentille petite épouse qui attend au foyer le retour de son homme et qui essaie de bien éduquer ses enfants. Tant pis si l'aîné traverse une petite phase de rébellion, fâché de savoir que son père n'a pas fait la guerre mais qu'il est resté loin du front pour avoir son diplôme plutôt qu'une médaille récompensant sa bravoure. En creux, Fleischer et son scénariste dresse un portrait assez acide de la société américaine et pris ainsi, le film s'apparente également à une satire. L'ultime genre ajouté à l'ensemble est bien sûr le film de braquage, sous-genre du polar et que Fleischer n'élude pas, bien au contraire. (...) En effet, ce trio de braqueurs apparaît presque comme plus intègre que le reste des habitants de la ville, assumant leur nature violente, préparant avec soin leur casse et s'avérant même parfois assez sympathique. Ils n'en sont pas moins dénués d'humanité, Dill confiant ses doutes à son partenaire le soir et opérant la plupart du temps sans violence. Mais il ne faut pas s'y tromper, spoiler: le 2ème acte du film, mettant en scène le braquage et ses conséquences, sera mouvementé, violent et dévastateur
    . (...) L'écran étiré et les magnifiques couleurs donnent au film un ton très particulier, avec cette lumière écrase les personnages, ce soleil implacable et cette ambiance étouffante. Le découpage de Fleischer est d'une efficacité rare, dynamisant ses scènes d'action ou bien donnant encore plus d'éclat à ses séquences les plus calmes tandis que le montage s'avère brillantissime, nous faisant passer d'un personnage à l'autre via des transitions invisibles, rendant ainsi cette narration éclatée d'une fluidité sans pareille. (...) Un grand film donc, un polar noir baigné de lumière donc et une réflexion philosophique passionnante. La critique complète à lire ici
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Un excellent polar des années 50 avec un solide casting. Victor Mature, Ernest Borgnime et Lee Marvin en tête ne sont pas des demies mesures. Mais l'histoire ne se limite pas à un vague casse qui tourne mal, il y a toute une étude de société autour de plusieurs familles typique des petites villes américaines de l'époque qui se révèle intéressante. Bien sûr la couleur et la prise de vue sont dignes de ses années fantastiques pour la qualité de leur production photographique.
     Kurosawa
    Kurosawa

    590 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    "Violent Saturday" nous propose des personnages peu intéressants, mais suffisamment intrigants pour que le spectateur se demande en quoi il seront déterminants lors du fameux braquage. Finalement, le film, sans être ennuyeux ou désagréable, se révèle scénaristiquement peu original. En revanche, il se distingue par ses atouts formels, en particulier sa superbe photographie. Un film aux qualités non négligeables, mais qui manque clairement d'audace pour totalement convaincre.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    Classique en apparence, le film est en réalité un audacieux croisement entre mélo et polar, entre critique sociale et fable. La clarté lumineuse des images (impossible de ne pas penser à Hopper) ne masque pas longtemps la noirceur du propos : chacun se débat avec ses faiblesses, incapable de dépasser le déterminisme social d’une civilisation du refoulement et de la violence (mon père = un héros = un tueur). Le dilemme moral du personnage principal (ou de l’amish) n’en est que plus poignant. Mine de rien, Richard Fleischer signe un grand film crépusculaire sur la société américaine, une fable cruelle à la mise en scène impérieuse.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 196 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Richard Fleischer fut un cinéaste de studio par excellence dont l'éclectisme affirmé tout au long de sa carrière à la manière d'un Michael Curtiz ou d'un Anthony Mann a montré que la mise en scène pouvait relever de l'art même quand le réalisateur n'était pas l'auteur de ses films. La Fox qui comptait miser sur l'écran large du cinémascope pour endiguer la montée en puissance de la petite lucarne fait appel à Fleischer qui vient tout juste de roder sa maîtrise du procédé pour les studios Disney avec "Vingt mille lieues sous les mers". Au tout début de sa carrière des films comme "L'assassin sans visage", "American Car Robbery" ou "L'Enigme du Chicago Express" ont révélé la prédisposition de Fleischer pour le film noir. "Des inconnus dans la ville" écrit par Sydney Boehm auteur pour Fritz Lang du très noir "Désirs humains" va être pour Fleischer l'occasion de tenter une expérience séduisante mais risquée, profiter du passage à la couleur pour marier un genre jusqu'alors exclusivement bichrome avec le mélo flamboyant qui est en train de percer à la Universal sous la direction de Douglas Sirk. Fleischer fait preuve d'une incroyable maîtrise pour fondre les deux genres à travers l'irruption dans le petit monde fermé d'une ville minière de trois malfrats venus y faire un hold-up. Dans la cité enserrée par des montagnes qui semblent en bloquer les issues, vit une communauté de personnages dont Fleischer et Boehm nous décrivent les vices et frustrations amplifiés par "l'american way of life" qui exige de chacun l'apparence du bonheur. La montée en tension parfaitement orchestrée par Fleischer se décline parallèlement sur chacune des petites histoires développées par Boehm jusqu'à un aboutissement tragique ou heureux par l'intermédiaire du hold-up . Sous les dessous d'un film de genre réussi, se fait jour une critique assez acerbe de la société américaine de cette période vue de nos jours comme bénie. Paradoxalement ce sont les gangsters affairés à leurs repérages qui apparaissent un moment comme des personnages équilibrés échangeant sur leur vie sentimentale ou leurs projets d'avenir. Le climax final particulièrement réussi dans la grange du fermier quaker fera à nouveau bouger les certitudes. Le casting réuni autour de Fleischer est particulièrement efficient composé de seconds rôles un peu obscurs comme Stephen McNally ou Richard Egan, de gloire passée comme Sylvia Sydney, d'acteurs en devenir comme Lee Marvin ou Ernest Borgnine. La seule star présente au générique est Victor Mature alors sur la pente déclinante très convaincant dans le rôle de ce père en quête de la reconnaissante de son fils qui se cherche une figure héroïque identique à celles de ses camarades de classe dont les pères sont des vétérans de guerre. Fleischer réussit magistralement l'assemblage de cet attelage assez composite pour livrer une des réussites majeures du film noir de cette période où le genre se cherchait un nouveau souffle qui ne vint jamais véritablement. On ne pourra pas dire en tout cas que ce fut la faute de Richard Fleischer.
    cinono1
    cinono1

    308 abonnés 2 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Une bonne histoire bien traitée, où les seconds rôles deviennent peu à peu les premiers, ne reléguant pas l'intrigue policière au second plan, mais traitant celle-ci au même niveau que des intrigues humaines, complexes (banquier névrosé, fils à papa alcoolo ou héros de guerre discuté par exemple). C'est ce qui fait le sel de ce film se déroulant dans les polissés années 50 et qui leur offre une lumière différente. C'est bien accompagné par la mise en scène millimétrée de Richard Fleischer.
    Ryce753
    Ryce753

    22 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2013
    Très bon polar américain des années 50 !! L'histoire est, certes, classique mais la façon dont s'entremêlent tous les destins des différents protagonistes autour de ce hold-up est parfaitement imaginée. L'ambiance d'époque avec ses belles voitures américaines reste toujours agréable à voir.
    Un film à la manière du réalisateur de "21 grammes" ou encore "Babel" avec, comme facteur commun, un ensemble de personnages qui ne se connaissent pas au prime abord et qui, par un malencontreux hasard, finiront par se connaitre et se rencontrer.
    AMCHI
    AMCHI

    5 879 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2011
    Une excellente surprise ce Fleischer et bien qu'en général j'aime les films de ce réalisateur je ne m'attendais pas à un aussi bon polar avec Les Inconnus dans la ville, le point fort du film c'est la scène du braquage et la fusillade dans la grange des Amish (sans doute des séquences violentes pour l'époque) mais il y a aussi une présentation touchante de plusieurs personnalités de cette petite ville ou se situe l'action. En fait le seul reproche que l'on pourrait faire à Les Inconnus dans la ville c'est peut-être la présence d'un peu de trop de personnages pour un film d'1h30.
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