Excellents dialogues, uniquement dans un bar de province où une famille décide de "laver son longe sale"... On rit beaucoup par les différents tempéraments qui s'opposent dans cet endroit clos et improvisé. C'est sans doute le meilleur film unissant JP Bacri et Jaoui, mais absolument tous les personnages sont bons.
Une comédie amère, réalisée par Cédric Klapisch sur les joies et les déboires de la famille. Cette comédie prend un peu de temps pour trouver son rythme, mais après un démarrage quelque peu laborieux, les personnages se délient pour devenir jubilatoires. Le scénario, coécrit avec Agnès Jaoui, est un petit bijou. Il nous conte une soirée de famille moralement éprouvante ; une soirée ou l'on va rouvrir les vieux dossiers, souligner les préférences, se rejeter les tords pour finalement proclamer les non-dits. Le casting se révèle parfaitement réalisé ; il délivre des rôles sur mesure à la multitude de talents présents dans ce film : Claire Maurier (la Mère), Jean-Pierre Darroussin le garçon café gentil et souffre-douleur, Catherine Frot en belle-sœur sensible et trop gentille. Comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri sont comme a l'habitude parfaits dans leurs rôles respectifs.
Vingt ans après, repasser cette comédie en cinéclub est une ouverture de saison sans risque. Le bar Au père tranquille a à peine vieilli, on se croirait dans Le Havre de Kaurismaki! Le démarrage est certes un peu lent, et le cinéma n'a peut-être pas le coté vivant et incertain que la pièce éponyme doit avoir au théatre. N'empêche que l'on attend avec délectation le cadeau d'anniversaire Yoyo, et le coup de téléphone final d'Arlette. Catherine Frot explose l'écran malgré son rôle "secondaire" au sein d'une distribution cohérente d'acteurs complices. On n'a pas eu à faire de débat philosophique derrière, mais chacun est reparti le sourire aux lèvres, en revoyant la mine bougonne de Bacri ou celle boudeuse de Jaoui. Cinéma 2 - septembre 2017
Un chef d'oeuvre que je ne me lasse pas de revoir. Des dialogues mythiques. Les relations familiales se jouent avec une délicieuse férocité, et pas mal de tendresse aussi.
Une bonne comédie à la française avec des histoires familiales et quelques pétarades dont les français ont le secret. J'ai beaucoup aimé les personnages et l'ambiance est familière. Une bonne comédie qui pourtant me fiche un peu le cafard sur le final. La vie passe trop vite !
Tout ce que déteste, un film militant sans imagination, ou madame "politiquement correcte' va débiter ses certitudes à ceux qui n'ont pas les bonnes (certitudes) il ne lui manque que Télérama sous le bras ! Lamentable et suffisant
Mon film préféré ! Un huis clos porté par des dialogues brillants et décapants. Un jeu d'acteur absolument parfait, mention spéciale à Yoyo très touchante ! Un grand bravo au duo Bacri/Jaoui pour ce chef d'œuvre !
Quel plaisir de revoir ce film 20 ans après. Contrairement à d’autres comédies à succès, celle-là n’a pas pris une ride et reste très moderne car intemporel. C’est très humain, drôle mais tragique, grave et profond mais sans lourdeur aucune. Une interprétation exemplaire où tous sont parfaits, des dialogues savoureux. Seul ombre, quelques faiblesses de Klapisch dans le montage et certains cadrages. Mais l’ensemble est excellent et mérite son succès que le temps ne dément pas.
Bof rien d'exceptionnel dans cette comédie, c'est comme si on filmait une pièce de théâtre mais il y a quelques dialogues qui m'ont fait bien rire les acteurs jouent bien.
Une famille se retrouve au restaurant pour fêter un anniversaire, événement qui va très vite partir en sucette pour se transformer en règlements de compte. Cédric Klapisch adapte la pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, et livre ainsi une comédie amère et sociale sur la famille, qui en prend largement pour son grade. Mère dominatrice et adepte du favoritisme, frères rétrogrades et machistes, dont un narcissique au possible, sœur paumée, épouse bridée et candide, et un pauvre serveur simplet pris au milieu de ce champ de bataille. Malgré l'aspect théâtral de l'ensemble, la mise en scène de Klapisch est très inspirée, avec plusieurs plans astucieux. On salue également la grande qualité du jeu d'acteurs, tous excellents dans leurs personnages bourrés de défauts, auxquels on va pourtant s'attacher. Les dialogues sont d'une grande finesse, avec de nombreuses petites phrases bien placées et très drôles, mais aussi des morceaux touchants, qui complètent cette comédie dramatique très réussie.
Je viens de redécouvrir ce film, cette fois en HD. Ce film passe les relations familiales à la loupe mais pas que. Nous voyons les différences de vision de plusieurs classes sociales. Le fameux "qui suis-je ? où vais-je ? et qu'est ce que j'attend de la vie ? " vu par tout les membres de ce huit clos. Le film n'a pas pris une ride ( à part les affiches de pub pour un 3615 :-). Que des pointures pour chaque rôle. Réalisation parfaite. Voyez le, c'est un monument, un des meilleurs films de klapish.
Une alchimie parfaite entre les dialogues et la qualité d’immersion des acteurs. Mention spéciale à Jean-Pierre Bacri, bougon comme on l’aime mais également fort touchant, à Catherine Frot pour sa délicieuse naïveté ainsi qu’à Jean-Pierre Darroussin pour sa fringante prestation pour laquelle il décrocha un César mérité. Même si « un Air de Famille » manque un peu de rythme dans sa mise en scène - ça reste du théâtre filmé -, sa délectable adaptation est vraiment drôle et piquante à souhait.
Jaoui Bacri au scénario, forcément, mais tout de suite çà s'entend. Les meilleurs dialoguistes de ces vingt dernières années, de très loin. Le goût de l'observation, le goût du tact. Jamais aucun personnage ne sort gagnant, c'est une remise en question perpétuelle. C'est vraiment un filon qui marche, et peu importe qui est derrière la caméra, ce sont eux, les rois.
A part quelques flash-back pénibles, ça s'apparente plutôt à du théâtre filmé qu'à du cinéma. Les acteurs sont assez bons, la palme revenant à Catherine Frot (heureusement qu'elle est là !) Daroussin n'est pas mal non plus malgré un rôle improbable. Seule Agnès Jaoui dénote en nous la jouant féministe branchée et en se plantant en beauté. En fait l'idée de départ est de faire spoiler: un jeu de chamboule tout autour d'un repas d'anniversaire, c'est assez classique au théâtre et c'est d'ailleurs à l'origine une pièce de théâtre montée trois ans plus tôt par Jaoui et Bacri avec les mêmes acteurs. Or le défaut majeur de la pièce (et donc du film puisque c'est la même chose) tient à la mauvaise idée d'introduire au sein de cette querelle de famille le spoiler: personnage de Betty qui contrairement aux autres membres de la famille a toujours les "bonnes" réparties, les "bonnes" vannes, le "bon" comportement, la "bonne" posture : une sainte féministe au milieu de deux machos et deux bourgeoises. On aurait aimé quand même un peu plus de sens de la nuance et moins de caricature. Catherine Frot surnage de façon touchante et amusante dans cette réalisation surestimée.