Un concentré d'humour noir délicieux de Klapisch. Six grands acteurs qui se donnent à fond. Catherine Frot me fait tellement rire avec son rôle de cruche naïve et Daroussin est touchant en bêta toujours neutre. Les autres balancent très bien entre la méchanceté et le fait d'être paumé à l'image de Bacri. Bref, un excellent huit clos avec quelques répliques cultes.
Comme tous les vendredi soirs, la famille Ménard se retrouve au café d’Henri avant d’aller manger au restaurant. Cette fois, cependant, un évènement va venir bouleverser les habitudes et faire sortir les rancœurs chez tout le monde... Le temps d’un nouveau succès sur les planches et voilà que le duo Jaoui / Bacri revient au grand écran pour en faire l’adaptation avec toujours le même talent et le même cynisme. Ils chargent le cinéaste Cédric Klapisch (« Le Péril Jeune ») de la mettre en scène, dans sa structure ce nouveau huit-clos, cherchant à se rapprocher au maximum de l’expérience procurée au théâtre, n’atteint le rythme trouvé par Philippe Muyl pour « Cuisine et Dépendances ». Souvent trop plan-plan, la caméra de Klapisch endort lors des scènes séparant les engueulades du groupe et accorde trop d’importance à un décor franchouillard et assez déprimant. En revanche concernant la distribution aucune fausse note n’est faite, les acteurs, tous sensationnels, apportent leur talent pour faire vivre ces personnages aux dialogues jubilatoires. Le duo nous offre donc un nouveau festival, les répliques cultes fusent à la minutes, les situations à la fois tordantes et réfléchies sur les mécaniques complexes des différentes relations au sein d’une famille. Un petit bijou à voir et à revoir sans modération.
Une comédie française comme on les aime : le film est vraiment sympathique à regarder. Grâce au talent indéniable des acteurs tous aussi bons les uns que les autres, le film est une réussite. Cloitrés la plupart du temps dans un bistrot un peu paumé, la troupe s'en donne à cœur joie et nous gratifie de quelques dialogues bien pensés.
Un film long, dénoué d'humour drôle. C'est typiquement une comédie qui se veut pseudo intellectuelle, et dont la majorité des gens disent aimé parceque ça fait parti de la bien pensance d'aimé ce genre de film. De très bons acteurs mais pas convaincant (je n'ai jamais vu Jean-Pierre Darroussin aussi mal jouer). A évité
D'excellents comédiens,beaucoup de cynisme,et mauvaise foie,des dialogues percutants très bien écrits,ça fuse dans tous les sens.Ne serait qu'un peu d'ennui voire de nonchalance par moment,ce film serait une réussite totale.
La petite comptine du duo Bacri-Jaoui, la traque des apparences, des non-dits. Moins acide que "Cuisine et dépendance". Amusant mais ca sonne un peu vieillot et pas si pertinent que ca.
Un air de famille est un très bon film de Cédric Klapisch. La mise en scène du réalisateur est correcte malgré quelques points négatifs, le scénario est travaillé et les personnages sont bien exploités, les acteurs comme Jean-Pierre Bacri, Wladimir Yordanoff ou encore Catherine Frot sont convaincants dans leurs rôles et je ne me suis pas ennuyé.
Tous les vendredis soirs, la famille Menard mange ensemble : les 2 fils, la fille, les 2 belles filles et la mère. Ce soir là, un couac vient tout bouleversé ; la femme d’un des fils vient de le quitter, une semaine de vacances pour faire le point. A partir de là, tout s’enraye. La sacro sainte petite réunion familiale offre un huis clos où les non dits, le malaise, les petites haines quotidiennes explosent successivement à la tronche de tous ses membres. Tous les petits travers des relations familiales et de ce microcosme particulier sont dénoncés. Les acteurs sont excellents : -Frot en cruche bourgeoise coincée qui pompette nous offre une belle rébellion de gens raisonnables (comme dirait les mickey 3d) ; - Bacri plus clown grincheux que jamais ; - Yordanof en frère narcissique donneur de leçon et idolâtré par une mère partiale vis-à-vis de ces 3 enfants ; - Jaoui en petite insolente, la sœur rebelle rétive au carcan familial… L’adaptation au cinéma de cette pièce du couple Jaoui/Bacri est un pur régal : des dialogues ciselés et millimétrés ; à chaque réplique qui tue, symboliquement une mouche se fait griller sur un tue-mouche. Le bémol est que le théâtre filmé, même avec de talent de Klapisch ne fait pas du cinéma. Dans la lignée du très bon « cuisine et dépendances », traitant aussi de la famille, ce film a trusté 3 césars en 1997 : Daroussin pour le second rôle masculin, scénario pour Bacri/Jaoui/Klapisch, second rôle féminin pour Frot. Une célèbre phrase illustre très bien ce film : « la famille, c’est comme cadeau, une fois qu’on vous l’a offerte on est un peu obligé de la garder… ».