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Votre avis sur Un air de famille ?
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La célébration de l'anniversaire de Yolande est l'occasion pour la famille Ménard de se réunir. Mais, dans le café d'Henri, un des trois frères et soeurs, la fête tourne court.
Chacun arrive avec ses problèmes, ses états d'âme et ses égoismes. Une humeur générale morose qui, progressivement, va engendrer un règlement de comptes général. Attisées par l'attitude de la mère, les rancoeurs, les jalousies et les frustrations se manifestent de plus en plus ouvertement.
Le film de Cédric Klapisch n'a pourtant rien du psychodrame austère. Les personnages sont drôles parce qu'ils incarnent des figures de la France moyenne, prisonnières de leurs conventions, de leurs préjugés et d'égocentrismes étriqués. L'arrogance orgueilleuse d'Henri, spoiler: sur le point d'être quitté,
la veulerie de cadre de Philippe et la sottise de Yolande, la belle-soeur et type de la bourgeoise oisive, sont autant de caractères subtilement exposés qui déterminent tout autant la mésentente familiale que l'esprit de la comédie. Tous ont en commun le défaut de lucidité.
Toujours plus amer, le film n'en demeure pas moins drôle sous l'effet du comportement grotesque des personnages et au moyen des dialogues finement ciselés de Bacri et Agnès Jaoui.
Chacun arrive avec ses problèmes, ses états d'âme et ses égoismes. Une humeur générale morose qui, progressivement, va engendrer un règlement de comptes général. Attisées par l'attitude de la mère, les rancoeurs, les jalousies et les frustrations se manifestent de plus en plus ouvertement.
Le film de Cédric Klapisch n'a pourtant rien du psychodrame austère. Les personnages sont drôles parce qu'ils incarnent des figures de la France moyenne, prisonnières de leurs conventions, de leurs préjugés et d'égocentrismes étriqués. L'arrogance orgueilleuse d'Henri, spoiler: sur le point d'être quitté,
la veulerie de cadre de Philippe et la sottise de Yolande, la belle-soeur et type de la bourgeoise oisive, sont autant de caractères subtilement exposés qui déterminent tout autant la mésentente familiale que l'esprit de la comédie. Tous ont en commun le défaut de lucidité.
Toujours plus amer, le film n'en demeure pas moins drôle sous l'effet du comportement grotesque des personnages et au moyen des dialogues finement ciselés de Bacri et Agnès Jaoui.
Adaptée d'une pièce de théâtre, un air de famille nous est servi par un brillant casting efficace et à la hauteur, un film sympathique...
Avant d'offrir, coup sur coup, deux offrandes dégueulasses aux dieux des djeuns et des bobos, de devenir le chantre de la démagogie et de la superficialité ; il fut un temps où Klapish livrait de très bons films, en témoigne cet "air de famille" là, huis-clos noir et enlevé, amer et drôle.
Entre l'hilarité et son côté parfois pathétique, ce film est un véritable bijou du cinéma français. La réalisation ainsi que l'interprétation est la hauteur d'un scénario qui peut se considérer comme l'un des plus brillants du genre. A déguster savoureusement en famille ou seul.
Un vaudeville parfaitement orchestré par un Klapisch sobre et efficace. Cathrine Frot est irrésistible.
Une soirée en famille s' annonçant à priori tranquille...mais qui montrera en fait surtout les vives relations dans une fratrie adulte constituée de deux hommes mariés et d'une femme plus jeune, habitant la même ville mais n'ayant pas la même vie (professionnelle, conjugale...). Chacun semble un peu emprisonné dans un rôle familial, amplifié par des souvenirs et une mère toujours bien présente : tout cela génère quelques complexes ou frustrations et il faut apparemment vider son sac, de temps en temps, pour maintenir/rétablir l'harmonie et l'entraide. Avec des personnages bien typés, il sera facile de s'identifier à au moins l'un d'eux...
Une comédie caustique en huis clos sur les rapports humains au comble de leurs hypocrisies et fait vaciller une "certaine" stabilité "artificielle" acceptée. Des dialogues aiguisés voir cinglants au service d'un script habilement rythmé par des silences, attitudes et quiproquos. Les rôles distribués correspondent bien aux personnalités des acteurs avec une mention spéciale à Catherine Frot succulente. On peut regretter un minimalisme dans l'humour froid ou le concours de circonstance mais on est quand même dans du bon. Une pièce de théâtre adaptée au cinéma réussie. A découvrir ou à revoir ! 3.5/5 !!!
Un air de famille est un très bon film de Cédric Klapisch. La mise en scène du réalisateur est correcte malgré quelques points négatifs, le scénario est travaillé et les personnages sont bien exploités, les acteurs comme Jean-Pierre Bacri, Wladimir Yordanoff ou encore Catherine Frot sont convaincants dans leurs rôles et je ne me suis pas ennuyé.
"Ah parce que tu les connais les miennes ? Tu les connais mes histoires à moi ! A part ton émissions de télé à la con là, que j'ai pas vu d'ailleurs ! Et la considération t'en as de la considération ? Tiens regarde, il sait même pas ce que ça veut dire ! Attention hein, parce que je mets ptet du temps mais quand j'y suis j'y suis hein ! Ah c'est lui le garçon dont elle m'a parlé ? Et ben alors quoi ? ..."
"Un air de famille" est un film à part dans la filmographie de Cédric Klapisch, en grande partie parce qu'il s'agit à la base d'une pièce de théâtre du duo Bacri/Jaoui et que leurs univers respectifs n'avaient a priori que peu de points communs. Klapisch abandonne donc le format "pop" qui le caractérise habituellement pour quelque chose de plus classique, pour aboutir au final à un de ses meilleurs films. Il évite notamment le danger du "théâtre filmé" et parvient à instaurer un bon rythme à ce quasi huis-clos. Les acteurs y sont pour beaucoup : Bacri prouve encore une fois qu'il est le plus grand râleur du cinéma français, Catherine Frot est tour à tour drôle et touchante et Jean-Pierre Daroussin est très juste dans son rôle de serveur simple et généreux. Crédible dans les rapports entre ses personnages et très bien dialogué, "Un air de famille" est un bon film dont le seul défaut concerne peut-être les flash-backs qui n'ont d'autre utilité qu'exhiber la pilosité dorsale impressionnante de Klapisch dans le petit rôle du père de famille...
incroyablement juste! klapisch décrit avec délicatesse et tendresse les tracas mal entendus, les non dits et les tragedies minuscules de cette familles de beaufs aussi pathetique que touchante et drole! toutes ressemblance avec des personnes etc etc.....
Un huis-clos étouffant, non hilarant d'acidité, grâce au talent des comédiens (Bravo Catherine Frot!) et surtout grâce à la finesse du scénario et des dialogues signé encore une fois par jabac !
Huit clos au casting de référence, dialogues ciselés et acteurs dans leurs rôles de référence, Bacri au top, un des films de les plus réussis de C Klapisch
Un huit clos vraiment bien ficelé par Cédric Klapish!Des acteurs au top!A signaler la formidable prestation de Jean-Pieere Bacri!Un humour cynique et vraiment décapant!Peut-être un peu trop mou à mon goût...
Après avoir rédigé un premier essai (mais déjà prometteur) avec "Cuisine et dépendances", le duo Bacri-Jaoui sort son oeuvre définitive avec "un air de famille".
Les dialogues sont encore plus ciselés, avec de nombreuses punchlines pleines d'humour, les caractères des acteurs s'affirment et se confirment (le bougon Bacri et l'indépendante et rebelle Jaoui).
Ce huis-clos de réunion de famille est la démonstration d'une grande inspiration et d'un génie certain d'écriture.
Une demi-étoile en plus en hommage à Jean-Pierre Bacri qui vient de nous quitter en emportant avec lui son air d'éternel grincheux.
Les dialogues sont encore plus ciselés, avec de nombreuses punchlines pleines d'humour, les caractères des acteurs s'affirment et se confirment (le bougon Bacri et l'indépendante et rebelle Jaoui).
Ce huis-clos de réunion de famille est la démonstration d'une grande inspiration et d'un génie certain d'écriture.
Une demi-étoile en plus en hommage à Jean-Pierre Bacri qui vient de nous quitter en emportant avec lui son air d'éternel grincheux.
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