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Votre avis sur Ghost in the Shell ?
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Arthur Debussy
Quel film maladroit! «Ghost In The Shell» est bien loin d'être le chef-d'oeuvre de l'animation tant vanté! Excessivement bavard et finalement consensuel, il consiste en un mélange assez indigeste de film d'action à l'américaine (dialogues du cru et personnages stéréotypés), d'animé tourmenté à la japonaise (avec les inévitables passages de violence gratuite, quoiqu'encore rares et bien sages comparé à d'autres références du genre) et pensum métaphysique non dénué d'intérêt mais ridicule d'emphase. Sans parler de l'animation hésitante, énième déclinaison d'un futur post-apocalyptique, peu inventive et totalement dénuée de poésie (ah que sont loin Miyazaki et Takahata!), si ce n'est lors d'une séance de plongée trop brêve... Pour le reste les personnages débitent sans temps mort leurs dialogues à rallonge, gorgés à l'excès de géopolitique au rabais et de philosophie de comptoir. Notons aussi ce sens du rythme qui fait cruellement défaut au film : quelques passages « contemplatifs » parsèment le long métrage, mais ils ne sont guère pertinents sur un plan artistique... et le reste du temps on se voit submergés par une overdose de dialogues explicatifs et assomants. Non, décidément, bien peu d'éléments ont retenu mon attention : ni les personnages dénués d'humanité (peu recherchés et esthétiquement laids par ailleurs) ni les pâles images ne méritent qu'on parle en de si bons termes de «Ghost In The Shell». Alors certes, un animé qui pense c'est suffisament rare pour qu'on le remarque, mais il reste encore bien du chemin à parcourir pour qu'il puisse être considéré comme un grand film, qu'il concurrence les longs métrages « live » ou d'animation. Une étoile pour la surprenante musique. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Ce récit, à l'instar du Voyage de Chihiro et d'Akira, est un chef-d'oeuvre de l'animation japonaise. Il y est question de l'humain: "mais qu'est-ce donc un cyvorg? Qu'est ce un humain?". Question très intéressante qui permet une réflexion très poussée sur ces sujets. Plus complexe et plus sombre que les deux titres cités plus haut, GitS a une ambiance bien à elle: un peu oppressante avec ses belles musiques et une ambiance vraiment froide avec cette cyborg à la voix de Sygourney Weaver. Mais le film reste trop court et le thème n'est pas exploité à fond: à la fin on aurait très bien pu rajouté une demi-heure de film. Par contre ça aurait peut-être enlevé son charme.
Cinememories
Loin de se doter d’un scenario original, le célèbre anime de Mamoru Oshii tient tout de même ses promesses là où on ne l’attend pas. On aborde ici la thématique de la cybercriminalité, un support tout à fait convenable sur un futur bien apocalyptique. Le quotidien tourne autour de technologies que l’on convoite encore, mais qui présente bien des revers, au-delà de leurs multiples bienfaits.
Oshii sacrifie alors le développement de nombreux de ces personnages afin de se consacrer à la tâche philosophique qui nous intéresse. La vie et la mort n’ont un sens « logique » selon son propre point de vue. C’est tout de même par le biais du Major Motoko Kusanagi que l’on appréhende ces notions. Cyborg en quête identitaire, elle exécute des tâches bien laborieuses, grâce à des capacités hors du commun. On reconnaît rapidement le contraste entre le décor futuriste, plongé dans un soupçon de pauvreté et de banalité. Mais ce que l’on retient, c’est ce qui raisonne lorsqu’on parle de « conscience de soi ». C’est en ce point que la métaphysique arrive à son comble et vient tirailler le spectateur, audacieux et curieux.
La forme humaine, n’est qu’une carapace renfermant le « Ghost », comme on l’appelle. Il s’agit implicitement de l’âme. Et tout comme l’œuvre le conçoit, son âme est ici développée et détournée dans une réflexion bien particulière. On s’affranchira de la grande linéarité de l’intrigue pour en comprendre les nuances. Et c’est entre les très bonnes séquences d’action, ici pour illustrer le propos et les limites de la technologie, que l’on vient tranquillement éveiller notre propre conception de la vie.
Bien entendu, la part de mystère aura le mot final sur un dénouement ouvert. Mais les quelques défauts qu’on lui reprochera sont essentiellement étouffés par les délicieuses partitions de Kenji Kawai.
C’est donc entre la position religieuse et la science moderne que se situe « Ghost In The Shell », cherchant ainsi une existence par l’intermédiaire de notre jugement. La machine a beau être mise en cause à plusieurs reprises, la profondeur n’aura jamais été aussi bien maîtrisé sur le continent Japonais !
Oshii sacrifie alors le développement de nombreux de ces personnages afin de se consacrer à la tâche philosophique qui nous intéresse. La vie et la mort n’ont un sens « logique » selon son propre point de vue. C’est tout de même par le biais du Major Motoko Kusanagi que l’on appréhende ces notions. Cyborg en quête identitaire, elle exécute des tâches bien laborieuses, grâce à des capacités hors du commun. On reconnaît rapidement le contraste entre le décor futuriste, plongé dans un soupçon de pauvreté et de banalité. Mais ce que l’on retient, c’est ce qui raisonne lorsqu’on parle de « conscience de soi ». C’est en ce point que la métaphysique arrive à son comble et vient tirailler le spectateur, audacieux et curieux.
La forme humaine, n’est qu’une carapace renfermant le « Ghost », comme on l’appelle. Il s’agit implicitement de l’âme. Et tout comme l’œuvre le conçoit, son âme est ici développée et détournée dans une réflexion bien particulière. On s’affranchira de la grande linéarité de l’intrigue pour en comprendre les nuances. Et c’est entre les très bonnes séquences d’action, ici pour illustrer le propos et les limites de la technologie, que l’on vient tranquillement éveiller notre propre conception de la vie.
Bien entendu, la part de mystère aura le mot final sur un dénouement ouvert. Mais les quelques défauts qu’on lui reprochera sont essentiellement étouffés par les délicieuses partitions de Kenji Kawai.
C’est donc entre la position religieuse et la science moderne que se situe « Ghost In The Shell », cherchant ainsi une existence par l’intermédiaire de notre jugement. La machine a beau être mise en cause à plusieurs reprises, la profondeur n’aura jamais été aussi bien maîtrisé sur le continent Japonais !
Ce film est le second à se hisser au rang de ... "Culte" avec Akira bien sûr, l'histoire est prenante, bonne intrigue, un policier Futuriste dont on ne se lasse pas. Les dessins sont fabuleux, un régal.
Voilà un film d'animation (asiatique) qui a vraiment de la gueule (excusez moi du terme). Ce qui m'a véritablement choqué dans le bon sens, c'est graphiquement, ça donne une sacré claque. Rendez-vous compte, ce long métrage a plus de quinze ans et pourtant ça en jette. C'est d'un réalisme, c'est même plus beau que de l'image de synthèse. J'ai adoré tous ces plans longs qu'il y a par moments, qui fixe la ville et qui sont accompagnés d'une super musique. D'ailleurs, celle-ci est parfaite tout le long. Au début, j'étais un peu réticent sur l'histoire mais ce n'était qu'au début car j'ai carrément adhéré à l'idée et j'ai franchement hâte de voir la suite. Pas de faux sentiments, pas de bla-bla pour rien et surtout ça bouge sans trop en faire, c'est super. Les personnages sont assez froids mais c'est l'esprit des cyborgs donc rien d'anormal et sincèrement, je ne trouve pas vraiment de défauts à "Ghosts in the Shell". Un des meilleurs mangas que j'ai vu jusqu'à maintenant avec "Akira" et "Princesse Mononoké". Je recommande vivement si vous ne l'avez pas encore vu. 14/20.
L'animation japonaise dans ce qu'elle a de plus sophistiqué, une claque visuelle.
Au delà de ses quelques longueurs, ce film d'animation est intéressant pour les thèmes qu'il évoque, en particulier son approche philosophique de la différence entre l'Homme et la machine. On y retrouve du 'Blade Runner', un peu de 'Robocop' et du "THX 1138" vers la fin. Il n'est pas toujours évident à comprendre à cause de son scénario très complexe mais les amateurs de SF d'anticipation sauront l'apprécier. (Bien)
Ghost in the shell exige certes l'attention et la réflexion de son spectateur mais mérite amplement l'effort demandé.
une référence absolue de l'animation.
Univers cyberpunk chiadé, et graphisme parfait.
Ghost in The Shell est un Must See, malgré quelques longueurs contemplatives.
Univers cyberpunk chiadé, et graphisme parfait.
Ghost in The Shell est un Must See, malgré quelques longueurs contemplatives.
Parfait, encore de la pure SF. On voit direct l'influence qu'il a eu sur Matrix, ça saute aux yeux mais dans le film lui-même j'ai vu un peu de Blade Runner, notamment dans l'esthétique de la ville et ses couleurs. Le film est quasiment mysthique, certaines scènes sont vraiment envoutantes, comme celle d'introduction ou quelques scènes qui laissent danser l'animation. Bref j'ai passé un bon moment devant un film intelligent et une animation excellente. Tout bonnement parfait.
Chef-d'oeuvre de l'animation ! (1995 c'est pas hier !), histoire dans le ton avec ces question métaphysique et philosophiques ! Excellent du début à la fin ! Scène cultes (je pense notamment à la fin quand Kusanagi s'arrache les bras)... Ceux qui critiques ayant au moins un brin d'intelligence ! Quand les lèvres ne bougent pas c'est que c'est des transmissions de pensée ! faut quand même pas tout vous dire !
Dans le futur, les cyber-cerveaux permettent de partager une
mémoire externe commune à tous. Mais si notre corps est
entièrement robotisé, notre âme, appelée le "ghost",
existe-t-elle en nous ? Les cyborgs ont-ils encore une part
d'humanité en eux ? C'est à travers ces questions que nous
suivons le parcours de plusieurs agents de la section 9,
humains ou cyborgs, mais poursuivant tous le même
objectif, mettre hors d'état de nuire un dangereux cyber-criminel...
Ce film à la fois complexe et réfléchi propose une réflexion intéressante sur la conscience humaine et les progrès de la
technologie. A voir pour les amateurs du genre...
mémoire externe commune à tous. Mais si notre corps est
entièrement robotisé, notre âme, appelée le "ghost",
existe-t-elle en nous ? Les cyborgs ont-ils encore une part
d'humanité en eux ? C'est à travers ces questions que nous
suivons le parcours de plusieurs agents de la section 9,
humains ou cyborgs, mais poursuivant tous le même
objectif, mettre hors d'état de nuire un dangereux cyber-criminel...
Ce film à la fois complexe et réfléchi propose une réflexion intéressante sur la conscience humaine et les progrès de la
technologie. A voir pour les amateurs du genre...
Le manga fraîchement adapté reste une référence sur le sujet et le film (qui mixe les 2 mangas d'ailleurs) est moins bien donc découvrir les 2 volets animés reste préférable.
La version française est de qualité, les dessins de bon niveau, des dialogues intelligents et une bonne bande son mais le manga possède surtout une identité propre grâce à son ambiance et son univers technologique qui soulève de nombreux questionnements.
La version française est de qualité, les dessins de bon niveau, des dialogues intelligents et une bonne bande son mais le manga possède surtout une identité propre grâce à son ambiance et son univers technologique qui soulève de nombreux questionnements.
Une vraie surprise que ce film d'animation japonais...comparé à certains de ses confrères où tout n'est que surenchère de violence celui-ci se démarque grâce à ses véritables réflexions sur l'homme face aux machines et j'en passe...un film bien trop sous-estimé à mon humble avis...
J'étais impatient de découvrir l'un des plus grands films d'animations Japonnais et je n'ai pas été déçu, même si j'ai eu du mal à enregistrer toutes les informations du film en l'ayant vu une fois.
C'est un film compliqué qui ne sera pas apprécié par tout le monde c'est certain.
C'est donc de la Science fiction, une sorte d'enquête policière et de questionnement sur la définition de la vie.
Le film fait un peu pensé à "Blade runner".
Je n'ai pas trouvé le scénario spécialement bon et puis le film ne dure que 1h20 et nous laisse un peu sur notre faim et c'est notamment dure de tout comprendre parfois.
Captivant, pertinent ou bien étrange ce film à fortement influencer les frêres Wachowski pour leur "Matrix".
C'est un film compliqué qui ne sera pas apprécié par tout le monde c'est certain.
C'est donc de la Science fiction, une sorte d'enquête policière et de questionnement sur la définition de la vie.
Le film fait un peu pensé à "Blade runner".
Je n'ai pas trouvé le scénario spécialement bon et puis le film ne dure que 1h20 et nous laisse un peu sur notre faim et c'est notamment dure de tout comprendre parfois.
Captivant, pertinent ou bien étrange ce film à fortement influencer les frêres Wachowski pour leur "Matrix".
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