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Sebmagic
175 abonnés
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3,0
Publiée le 9 avril 2023
Ou alors je suis passé totalement à côté, ou bien ce film me paraît un peu surestimé. J'ai trouvé l'ensemble un peu brouillon. Je ne sais pas s'il faut déjà connaître l'univers de Ghost in the Shell avant de le voir, mais j'ai eu l'impression d'être un peu paumé, avec du vocabulaire que je ne comprenais pas. Le film cite des concepts et des lieux sans vraiment les approfondir, je n'ai pas saisi l'enjeu de l'intrigue ni ce que les personnages faisaient vraiment... Ceci dit l'ambiance du film, en particulier sa BO et son côté visuel, m'a beaucoup plu. J'ai été plongé dans cette atmosphère et j'ai quand même savouré l'ensemble. Ca vient probablement de la courte durée du film.
Pas terrible, je n'ai pas pu finir les 20 minutes restantes car l'histoire est difficile à suivre, même en se concentrant. Le graphisme est laid, on dirait un vieux jeu vidéo. Les personnages bougent et parlent comme des marionnettes (typique des mangas, mais ça dépend lesquels) donc impossible de s'attacher à l’héroïne, elle est inexpressif (animé japonais d'accord mais faites un effort). Le film n'a pas très bien passé les années, ça se ressent dans le doublage et le visuel, et pourtant le scénario est intéressant, ça aurait pu être un bon trip cyberpunk mais il n'en est rien de tout ça, je me suis ennuyé ferme.
De l'animation SF magnifique, un poil complexe et c'est tant mieux, bercée par du kenji kawai : quoi de mieux ?? Le must-have asiatique par excellence.
Le deuxième Oshii qu'il me fut donné de voir s'est avéré être une bonne petite claque. Ayant déjà adoré l'Oeuf de l'ange, film complexe et profond, il en va de même pour ce Ghost in the shell qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Une nouvelle fois j'ai eu l'impression d'assister à un film très intelligent. On retrouve ici des thèmes souvent abordés en science-fiction comme l'origine, l'être humain, la relation homme-machine dans un univers futuriste... Le personnage principal est une cyborg ayant conscience de son existence grâce à son "ghost", une infime partie d'âme implantée en elle. Sur le papier on y trouve donc de petites pointes de Blade Runner. A l'écran aussi mais ce serait injuste de dire que Ghost in the shell soit juste un ersatz de Blade Runner puisque ce n'est pas le cas, le film a bel et bien son propre univers et sa propre identité.
Ghost in the shell nous peint une humanité en perdition, proche de sa propre fin et qui tente elle-même de créer sa succession. Motoko, la protagoniste principale, est le centre-même de toutes les interrogations qui émanent du film. Qu'est-ce qui différencie l'homme de l'androïde qui pense? Comment définir l'humanité? Ce personnage doute en même temps que nous, la profondeur des thèmes abordés m'a vraiment réjoui. C'est rare de voir une intrigue aussi complexe et de telles interrogations dans un film d'animation. Le film est quasiment construit à la manière d'un thriller futuriste. On y suit l'action d'une cellule anti-criminelle dans cette ville futuriste où un terroriste prend le contrôle de différents esprits humains. Si le film est doté d'un rythme lent, il faut quand même souligner la qualité des quelques scènes d'action. L'animation est simple mais la fluidité des scènes me laisse admiratif. Oshii refuse souvent le spectaculaire mais quand il envoie la sauce, ça y va!
On a donc le droit à une oeuvre visuellement très soignée. Oshii n'en fait pas des tonnes mais certains graphismes demeurent vraiment épatant. J'ai vraiment été conquis par l'univers proposé par le cinéaste, j'étais embarqué dans le film du début à la fin sans jamais décrocher. Puis certains instants sont sidérants de beauté. Il y a une magnifique séquence au milieu du film où on traverse la ville avec seulement la bande-son de Kawaï en fond sonore. C'est sublime, le film est teinté de touches poétiques comme ça qui viennent me prendre aux tripes de temps à autre. La BO contribue grandement à rendre l'ambiance du film aussi prenante. Combiné au travail visuel d'Oshii et de son équipe, on a le droit à un boulot technique remarquable. Ghost in the shell est une oeuvre forte sur l'existentialisme. Le scénario est riche et alambiqué sans pour autant que ce soit gratuit, il y a une réelle profondeur dans ce long-métrage. J'aime la maturité de ce film comme j'ai pu aimer la maturité de l'autre Oshii que j'ai pu voir. Ce qui est certain c'est que je ne m'arrêterais pas en si bon chemin. Une pépite du cinéma d'animation.
Une serie de 5 films cyberpunk S.F d'animation ultra complexes et exigeants , ce qui les rends impérissables... Aux commandes des 2 premiers, l'immense Mamoru Oshii, le pendant Sci Fi de Miyazaki, accompagné de la musique hallucinante de Kenji Kawai. La première fois, si on manque un peu d'expérience, il faut se contenter de l'ambiance, car l'intrigue est réellement tortueuse : des polars métaphysico-technologique teintés de philosophie existentialiste ( Asimov, le cerveau positronique, l'ame robot, le fantome dans la machine, l'immensité du web engendrant des formes de vie autonomes, l'intelligence artificielle, les cyborgs... ). Ca se corse encore plus dans les 3 suivants issus de la serie Stand alone complex avec, cette fois la musique de yoko kanno ( Cowboy bebop ). Finalement, des films pratiquant une forme de suranalyse, vieillissant particulièrement bien ou pas du tout... A voir du meme auteur, "Avalon" et le sublime "Skycrawlers".......... GLOBAL JAZZALIST sur ton moteur de recherche
Une esthétique incroyable pour un film d'une rare profondeur. Chaque plan a son utilité et participe à notre questionnement sur ce qui fait de nous des êtres humains. Le seul bémol, une intrigue politico-policière inutilement absconte.
Ceci n’est pas un manga comme les autres, c’est un film de SF à part entière, entièrement à part, une pure merveille de thriller philosophico-futuriste, avec des moments d’une riche anticipation, les décors superbes, le graphisme mélangeant images de synthèse et coup de crayon à l’ancienne, une palette colorée riche et déliquescente, qui sert de rendu à une mégalopole grandiose et froide à la fois. Une histoire qui a mit sur le cul Kubrick, Cameron et moi par la même occasion. Cela commence comme un film de politique fiction avec une James Bond girl (l’agent Kusanagi) qui se révèle être plus efficace que Bond lui-même ne le sera jamais, ensuite on entre dans une autre dimension, poétique, ludique et d’une maîtrise qui laisse baba. Dialogues qui se déclinent comme une image fractale sous une apparente banalité, en-dessous une profonde réflexion sur la condition de l’homme-machine dans un monde technologique à l’extrême, et la première tentative (réussie bien avant Matrix), de création d’une mythologie, d’un récit fondateur des mondes virtuels et du cyber espace, que l’on côtoie de plus en plus dans la vie réelle. Ne vous fiez pas à l’affiche porno-chic qui fait un peu roman de Gérard de Villiers, le film est un bijou à ne pas rater.
La qualité graphique est spendide, le scénario est méga-complexe et même à la fin on ne comprend pas forcemment tout ce qui c'est passé. Néanmoins ghost in the shell est magnifique a regarder et vaut le coup d'oeil.
Décidément chacun des classiques de la Japanimation détient une identité propre et développe une dimension tout à fait extraordinaire au point d’en dégager une atmosphère étrange et dérangeante. Pour ce qui est de Ghost in the Shell, celui-ci est carrément démentiel si l’on se penche sur la perfection des graphismes et sur la surprenante bande son spirituelle et onirique qui accompagne le film amenant plus de profondeur et appuyant parfaitement cette sensation de nouvelle dimension futuriste. Portant sur la section anticriminelle "section 9" intégrée par le major Kusanagi et impliquant réseaux informatiques, programmes, affaires politiques et autre "Puppet Master", le scénario est une fois de plus brillamment orchestré… Adapté du manga de Masamune Shirow, l’histoire proposée par Mamoru Oshii est en somme assez courte mais l’univers défini, les répliques et les textes, la qualité exceptionnelle des décors urbains dessinés de main de maître ouvrent sur une dimension philosophique troublante relatif à l’IA, au bio cybernétique, à la conscience et au cycle de l’évolution. Fascinant !
Vf Mauvaise la voix de l'heroine est tres mal choisie a mon gout mais sinon anime assez bon qui assez bien vieilli dans le dessin et dont l'histoire est assez interessante
Avec sa trame complexe et dure à suivre pour un non-initié, ses dessins réalistes et les scènes violentes, Ghost In The Shell s'adresse uniquement à un public avertit et mûr. L'animation est un régal et le dessin sans bavure. J'adore le look des personnages, les villes sales et futuristes, la musique, l'ambiance. Par contre, je n'ai pas tout saisi au niveau de l'histoire, et en fin de parcours j'ai eu un goût de pas assez, comme s'il y avait encore trop de questions en suspend. Alors peut-être qu'il faut connaître la version papier pour bien tout comprendre, mais moi j'ai plutôt regardé ça comme un enchaînement de scènes et images agréable. Pour le coup, je le conseillerais plutôt aux fans du genre, ou alors à ceux qui veulent s'en mettre pleins les yeux niveau designs stylisés. Les autres n'y trouveront probablement pas leur compte.
Pour résumer le délire en deux mots: le "Blade Runner" du japon. "Ghost in the shell" possède la même thématique philosophique: qu'est ce que l'humanité ? une machine doué de conscience peut elle être considéré comme un humain puisque plus rien ne les distingues ? Mais la ressemblance avec "Blade Runner" ne s'arrête pas là, les deux métrages évoluent dans un univers futuristes proche de style cyber-punk. Et de ce côté là "Ghost in the shell" envoie du lourd, du très très lourd. Les Washowski on eux mêmes avoué s'être inspiré de l'univers visuel de "Ghost in the shell" pour crée celui de "Matrix". Maintenant attention: toutes les subtilités ne sont pas forcéments perceptible à la première vision peut laisser un léger goût amer de bizarrerie tant l'experience est déconcertante. Elle ne plaira pas à tout le monde, ou la première vision ne plaira pas.
Décevant. Globalement la forme y est, surtout la somptueuse BO. Mais c'est long... Pour un film qui dure 1h20, si peu de rythme et d'enjeux scénaristiques tout de même... Ca parle énormément, un côté alambiqué qui permet au film de se donner un genre mais qui concrètement n'apporte rien. Dommage.