Le fantôme dans la coquille, impossible de passer juste à côté de ça et puis finalement, que c'est bien ce synopsis alléchant, la mise en scène teintée de surréalisme propre à l’univers des mangas, de haute voltige cette introduction, un visuel sans besoin de mot pour le décrire.
L’histoire est très simple et compliquée à la fois dans ses explications philosophiques, ça s’élargit largement vers cette vague du sujet comme son excellent modèle compatriote télévisuel Evangelion.
Le scénario fait une plongée dans une fiction du futur, servant de maquette modèle des cités de l’Est asiatique moderne. Tokyo, Hong Kong, une démocratie envahit par l’immigration demandeur d’asile politique, une république au sytème de régime autoritaire.
Toute similitude avec la réalité est purement fortuite parce que c’est une animation japonaise imaginative, il y a ce côté visionnaire proche époque pas si lointaine d’actualité spatio-propagande.
L’exercice de ces fonctions gouvernementales pratique le contrôle psychique sur les cyborgs, robots ultra-perfectionnés, une part d’humanité chez ces souvenirs immuables pré-fabriqués au format du compact disque.
Quel drôle d’automate futile mal en point mystérieusement, une forme physique ambiguë et sa voix porte à confusion, le reste du corps détaché de sa tête esprit tel un serpent même mort reste encore en vie, relier par une monotonie d’énergie vitale puisée, c’est puissamment naturel.
Que c’est toujours aussi compliqué d'en faire un chef-d'œuvre, la complexité ontologique à apprendre rendant grâce à la connaissance, prend tout son sens du terme synonyme symbolique existentiel.
Une légère transcendance dans l’âme métaphore fantomatique, continuera à s'efforcer de transpercer la raison d’être.
Des scènes sympas camouflages combats furtifs splash pour la très féminine major de sa promotion cyber-police, le casse tête du nihilisme poussiéreux vient l’issue d'une dernière phrase prononcée, toute l’étendue infinie d’internet, l’étendard de la cyber-criminalité.