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dahbou
210 abonnés
2 186 critiques
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5,0
Publiée le 25 janvier 2010
Mamoru Oshii signa là l'une des perles de l'animation japonaise entrainant le spectateur dans un univers cyberpunk propice à de nombreuses réflexions philosophiques dans la droite lignée des Asimov et autre Philip K. Dick. S'interrogeant sans cesse sur ce qui sépare l'homme et la machine et sur le but de leurs existences, Oshii poussa loin ses réflexions sans jamais négliger l'animation ou ses scènes d'actions rares mais fulgurantes. Les personnages sont aussi travaillés et dégagent un charisme indéniable à l'image du Major ou de Batou. Enfin la bande sonore du film est absolument magnifique renforçant encore l'interaction avec cette univers et son questionnement méta-physique qui allait faire date.
Très décevant. L’histoire est très confuse. Le spectateur se perd facilement et ne comprend plus rien. Les explications de la fin ne sont pas plus limpides. Reste néanmoins un univers incroyable et une idée de base très originale. Ainsi qu’une superbe bande originale. Mais au niveau des japanimations, « Akira » est certainement plus mémorable. Etonnant que « Ghost in the Shell » soit si « populaire » puisqu’il faut être relativement concentré pour bien tout comprendre.
Le deuxième Oshii qu'il me fut donné de voir s'est avéré être une bonne petite claque. Ayant déjà adoré l'Oeuf de l'ange, film complexe et profond, il en va de même pour ce Ghost in the shell qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Une nouvelle fois j'ai eu l'impression d'assister à un film très intelligent. On retrouve ici des thèmes souvent abordés en science-fiction comme l'origine, l'être humain, la relation homme-machine dans un univers futuriste... Le personnage principal est une cyborg ayant conscience de son existence grâce à son "ghost", une infime partie d'âme implantée en elle. Sur le papier on y trouve donc de petites pointes de Blade Runner. A l'écran aussi mais ce serait injuste de dire que Ghost in the shell soit juste un ersatz de Blade Runner puisque ce n'est pas le cas, le film a bel et bien son propre univers et sa propre identité.
Ghost in the shell nous peint une humanité en perdition, proche de sa propre fin et qui tente elle-même de créer sa succession. Motoko, la protagoniste principale, est le centre-même de toutes les interrogations qui émanent du film. Qu'est-ce qui différencie l'homme de l'androïde qui pense? Comment définir l'humanité? Ce personnage doute en même temps que nous, la profondeur des thèmes abordés m'a vraiment réjoui. C'est rare de voir une intrigue aussi complexe et de telles interrogations dans un film d'animation. Le film est quasiment construit à la manière d'un thriller futuriste. On y suit l'action d'une cellule anti-criminelle dans cette ville futuriste où un terroriste prend le contrôle de différents esprits humains. Si le film est doté d'un rythme lent, il faut quand même souligner la qualité des quelques scènes d'action. L'animation est simple mais la fluidité des scènes me laisse admiratif. Oshii refuse souvent le spectaculaire mais quand il envoie la sauce, ça y va!
On a donc le droit à une oeuvre visuellement très soignée. Oshii n'en fait pas des tonnes mais certains graphismes demeurent vraiment épatant. J'ai vraiment été conquis par l'univers proposé par le cinéaste, j'étais embarqué dans le film du début à la fin sans jamais décrocher. Puis certains instants sont sidérants de beauté. Il y a une magnifique séquence au milieu du film où on traverse la ville avec seulement la bande-son de Kawaï en fond sonore. C'est sublime, le film est teinté de touches poétiques comme ça qui viennent me prendre aux tripes de temps à autre. La BO contribue grandement à rendre l'ambiance du film aussi prenante. Combiné au travail visuel d'Oshii et de son équipe, on a le droit à un boulot technique remarquable. Ghost in the shell est une oeuvre forte sur l'existentialisme. Le scénario est riche et alambiqué sans pour autant que ce soit gratuit, il y a une réelle profondeur dans ce long-métrage. J'aime la maturité de ce film comme j'ai pu aimer la maturité de l'autre Oshii que j'ai pu voir. Ce qui est certain c'est que je ne m'arrêterais pas en si bon chemin. Une pépite du cinéma d'animation.
Film marquant dans l'histoire de la japanimation, Ghost in the shell est une réflexion intelligente sur l'identité et la différenciation entre humains et machines. Les images sont très travaillées, les effets numérique réussis et les musiques captivantes. Malgré cela, le film est confus et complexe. Peut-être trop court, Ghost in the Shell s'embarrasse trop de répliques à rallonge et de monologues certes intéressants, mais qui plombent cruellement le rythme. A l'image des cyborgs, il manque une véritable âme à ce film.
Un grande réussite de l'animation japonaise : visuellement parfait, Ghost in the Shell propose une plongée dans un monde futuriste unique, nébuleux, dans lequel l'humanité semble avoir fusionné avec les technologies de l'informatique et de la robotique. Résultat : on cherche à chaque seconde à décoder et comprendre le fonctionnement de cet univers et le comportement des protagonistes. L'action, crue, adulte, parfois violente, est soutenue par une BO atmosphérique à contre-emploi du meilleur effet. Top !
Un scénario finalement assez simple mais dans une histoire complexe et un univers peu expliqué et peu approfondi. Le film apparaît ainsi déconcertant, et s’adresse probablement plus aux initiés des mangas et de l’univers. L’animation japonaise est visuellement bonne et soutenue par une magnifique BO, mais beaucoup trop statique (notamment les dialogues sans mouvement de bouche une nouvelle fois déconcertant). Malgré tout le film a des idées de SF brillantes, s’intéressant à la robotique et à l’humanité aux frontières des idées d’Asimov et des questions éthiques de qu’est que l’humanité. Et pourtant l’ensemble est quelque peu confus et brouillon, laissant un petit gout d’inachevé.
L'un des plus grands succés de l'animation japonaise est une fable futuriste indispensable à tout cinéphile. Son aspect visuel qui avait profondément marqué lors de sa sortie est toujours aussi remarquable, sans entrer dans la surenchère visuelle, Ghost in the shell livre des dessins d'une grande beauté traduisant toute la profondeur émotionelle de son univers. Le film amorce une réflexion incroyablement pertinante sur l'avenir de l'humanité et la place de l'âme humaine dans un monde dévoré par le progrés et l'urbanisation. Plus qu'un chef d'oeuvre du manga, c'est un pilier de la science fiction qui nous est livré, un extraordinaire film d'anticipation qui explore le parcours de l'homme et son rapport avec la vie.
De retour dans le Japon futuriste provenant de l'esprit, du "ghost" Mamoru Oshii. Je voulais écarter le mauvais souvenir du remake américain avec Scarlett Johansson en vedette et du metteur en scène Rupert Sanders. Faire fi du film de 2017 qui comportait de nombreuses erreurs de cohérence, au discours alambiqué alors que la trame s'avère finalement abordable. Bref, l'original se veut plus décomplexer, plus court et fun. C'est un bon point dans le sens où le visuel (l'animé est magnifique tant dans la démarche de nos protagonistes que dans la structure labyrinthique du Tokyo futuriste - on se perd même à penser que le dessin est une reproduction photographique des quartiers pauvres de la ville) recèle quelques curiosités. Mais, le point fort réside dans son ambiance là, où la version de 2017, comprenait des lacunes. La BO de Kenji Kawai (il porte bien son nom) résonne longtemps après la fin du visionnage - écho du transhumanisme - thème chéri par la franchise. Pour le reste, Ghost In the Shell (2017) englobe de nombreuses scènes iconiques à l'animé (notamment les scènes de début). Néanmoins, si le film gagne en efficacité malgré quelques fulgurances poétiques et mélodieux, Ghost In the Shell (1995) se perd dans un discours toujours aussi complexe alors que le propos est simpliste. Si l'écriture n'est pas à remettre en cause, c'est bel et bien une question de rythme (pour les 2 versions) le principal défaut. Dommage !
Le premier opus est un peu trop confus et complexe pour les non connaisseurs du manga. Les présentations des personnages, de l'univers etc se fait un peu sur le tas et rend très difficile l'immersion du spectateur. Un premier volet en 2D audacieux qui a quand même un univers visuel très esthétique.
Un film d'animation qui a une bonne idée de base mais assez difficile à suivre. L'histoire est pas mal du tout mais je trouve que pas mal de détails sont sautés ou on plonge trop dans la philosophie où ça devient un peu lourd. Des personnages intéressants, bien animés de façon mangas japonais. il y a des moments où on assez curieux de ce qui se passe et d'autres où ça sent l'inutilité pour nous faire plonger dans l'environnement technologique, mais pas trop à mon goût. De l'action animée comme dans tous films d'animation. Un beau contexte sur la technologie et sur les dangers qui entraînent. Seulement, le film est beaucoup trop visé sur ce monde que sur l'histoire du film. Bref, c'est bien dommage pour un film avec un contexte où on pourrait en débâter mais un peu massacré.
Masamune Shirow nous faits l'un des meilleurs films d'animation avec ses cyborgs.Le film est totalement un pure chef d'oeuvue à voir une fois. EXCELLENT!
Pour résumer le délire en deux mots: le "Blade Runner" du japon. "Ghost in the shell" possède la même thématique philosophique: qu'est ce que l'humanité ? une machine doué de conscience peut elle être considéré comme un humain puisque plus rien ne les distingues ? Mais la ressemblance avec "Blade Runner" ne s'arrête pas là, les deux métrages évoluent dans un univers futuristes proche de style cyber-punk. Et de ce côté là "Ghost in the shell" envoie du lourd, du très très lourd. Les Washowski on eux mêmes avoué s'être inspiré de l'univers visuel de "Ghost in the shell" pour crée celui de "Matrix". Maintenant attention: toutes les subtilités ne sont pas forcéments perceptible à la première vision peut laisser un léger goût amer de bizarrerie tant l'experience est déconcertante. Elle ne plaira pas à tout le monde, ou la première vision ne plaira pas.
Un peu déçu car on me l'avait annoncé comme l'un des meilleurs mangas du monde, surtout à cause des dialogues longs et de certaines choses que je n'ai pas vraiment compris dans le scénario. Sinon les dessins sont pas mal faits et ça se révèle intéressant mais compliqué.
Je n'ai malheureusement pas eu la chance de lire le manga avant de voir l'animé, ce qui semble dommage d'après les autres critiques. Toutefois le film reste très sympa de part son univers cyber-punk original, mais on reste un peu sur sa faim après une petite heure et demi de film... Comme un sentiment d'inachevé.