AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,1
12009 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Ghost in the Shell ?
5
99 critiques
4
77 critiques
3
36 critiques
2
35 critiques
1
12 critiques
0
3 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Une œuvre d'une incroyable beauté visuelle et d'une grande profondeur scénaristique. Un plaisir à voir et à revoir, la musique est magnifique.
Un film d’animation japonais considéré comme culte et qui se révèle au final être une expérience à la fois intéressante et unique. L’ambiance du film et l’univers créé m’a beaucoup fait penser au film Blade Runner, On retrouve aussi cette ressemblance dans la façon dont la question de l’intelligence artificielle est abordée. Un robot peut-il avoir une conscience ou une âme ? Et serait-il alors considéré comme être vivant ? Et d’ailleurs, qu’est-ce que la Vie ? Vastes sujets philosophiques que tout ça, et pourtant ils arrivent à s’intégrer dans une histoire prenantes et intéressante, une véritable enquête policière dans un monde de faux-semblant. On trouve également une certaine poésie dans ce film, que ce soit dans l’histoire même, la musique ou l’animation très réaliste. Un film vraiment très intéressant et très chouette.
Classique des classiques du manga, j'ai enfin pu découvrir ce film futuriste. Il y a indéniablement un univers ici, et certaines scènes sont esthétiquement très réussies. Mais malheureusement le scénario est dense et complexe et m'a laissé souvent sur le côté et du coup pas désagréable mais pas captivant pour autant.
Au delà de ses quelques longueurs, ce film d'animation est intéressant pour les thèmes qu'il évoque, en particulier son approche philosophique de la différence entre l'Homme et la machine. On y retrouve du 'Blade Runner', un peu de 'Robocop' et du "THX 1138" vers la fin. Il n'est pas toujours évident à comprendre à cause de son scénario très complexe mais les amateurs de SF d'anticipation sauront l'apprécier. (Bien)
Pour moi qui ne connais absolument rien aux mangas, 'Ghost in the Shell' a été une très belle découverte. Cousin évident de 'Blade Runner' et 'Matrix', c'est une intéressante réflexion sur la post-humanité cybernétique doublée d'une splendeur visuelle de chaque instant.
Soyons honnête : l'animation est superbe (d'où l'étoile), mais l'histoire est totalement hermétique! Suis-je idiot?
Un bon film d'animation qui prouve que "Matrix" n'a absolument rien inventé.
L'histoire est très bonne, la musique aussi et les personnages sont très bien écrits.
Bref, n'étant pas fan de films d'animations japonais, je me dois de vous conseiller "Ghost in the Shell', qui est un bon petit film d'animation S.F comme on les aime.
L'histoire est très bonne, la musique aussi et les personnages sont très bien écrits.
Bref, n'étant pas fan de films d'animations japonais, je me dois de vous conseiller "Ghost in the Shell', qui est un bon petit film d'animation S.F comme on les aime.
7eme critique
"Ghost in the shell" est un film d'animation japonais culte, mais n'est pas pour autant indispensable...
Le sujet est certes profond et intéressant, mais la forme ne sera pas particulièrement emballante et en fera fuir bon nombre. Il y a un sentiment de vide quant à l'ambiance du film ; ce ressenti sera sûrement dû au fait de voir certaines scènes tenir sur la longueur dans des décors plutôt pauvres (la scène de la bagarre sur l'eau ou encore l'interminable scène dans le hangar avec le robot mitrailleur etc...). Cette société futuriste qui nous est présentée renferme un potentiel bien plus conséquent que ce que le film laisse paraître, ce n'est d'ailleurs pas pour rien que "Ghost in the shell" ne se limite pas à ce simple film, mais est une véritable franchise depuis 1989 avant tout, éditée en films, séries, mangas, romans, jeux vidéos... Un sujet riche pour un film paraissant incomplet, nous laissant sur notre faim !
Le sujet est certes profond et intéressant, mais la forme ne sera pas particulièrement emballante et en fera fuir bon nombre. Il y a un sentiment de vide quant à l'ambiance du film ; ce ressenti sera sûrement dû au fait de voir certaines scènes tenir sur la longueur dans des décors plutôt pauvres (la scène de la bagarre sur l'eau ou encore l'interminable scène dans le hangar avec le robot mitrailleur etc...). Cette société futuriste qui nous est présentée renferme un potentiel bien plus conséquent que ce que le film laisse paraître, ce n'est d'ailleurs pas pour rien que "Ghost in the shell" ne se limite pas à ce simple film, mais est une véritable franchise depuis 1989 avant tout, éditée en films, séries, mangas, romans, jeux vidéos... Un sujet riche pour un film paraissant incomplet, nous laissant sur notre faim !
Voilà un film d'animation (asiatique) qui a vraiment de la gueule (excusez moi du terme). Ce qui m'a véritablement choqué dans le bon sens, c'est graphiquement, ça donne une sacré claque. Rendez-vous compte, ce long métrage a plus de quinze ans et pourtant ça en jette. C'est d'un réalisme, c'est même plus beau que de l'image de synthèse. J'ai adoré tous ces plans longs qu'il y a par moments, qui fixe la ville et qui sont accompagnés d'une super musique. D'ailleurs, celle-ci est parfaite tout le long. Au début, j'étais un peu réticent sur l'histoire mais ce n'était qu'au début car j'ai carrément adhéré à l'idée et j'ai franchement hâte de voir la suite. Pas de faux sentiments, pas de bla-bla pour rien et surtout ça bouge sans trop en faire, c'est super. Les personnages sont assez froids mais c'est l'esprit des cyborgs donc rien d'anormal et sincèrement, je ne trouve pas vraiment de défauts à "Ghosts in the Shell". Un des meilleurs mangas que j'ai vu jusqu'à maintenant avec "Akira" et "Princesse Mononoké". Je recommande vivement si vous ne l'avez pas encore vu. 14/20.
Le manga fraîchement adapté reste une référence sur le sujet et le film (qui mixe les 2 mangas d'ailleurs) est moins bien donc découvrir les 2 volets animés reste préférable.
La version française est de qualité, les dessins de bon niveau, des dialogues intelligents et une bonne bande son mais le manga possède surtout une identité propre grâce à son ambiance et son univers technologique qui soulève de nombreux questionnements.
La version française est de qualité, les dessins de bon niveau, des dialogues intelligents et une bonne bande son mais le manga possède surtout une identité propre grâce à son ambiance et son univers technologique qui soulève de nombreux questionnements.
"Ghost in the Shell" est un film bien étrange. Ses considérations à la fois scientifiques et philosophiques dénotent d'un univers complexe et que l'on sent travaillé. Mais personnellement sur le fond je n'ai pas vraiment accroché. Je ne sais pas si le manga éponyme, dont ce film est l'adaptation, propose des questionnements similaires, en tout cas au niveau de la forme c'est plutôt réussi. Quand on connaît l'âge du film (presque 20 ans), et les techniques utilisées pour donner vie à l'animation, on se rend compte que c'est un sacré boulot de tout mettre en mouvement. Même si par moment cette animation est un peu trop statique, globalement le rendu est réellement appréciable. Comme je le disais au début, c'est sur le fond que j'ai été un peu perdu (mais vu certaines critiques je ne suis pas le seul) : certains blablas traînent trop en longueur et on a l'impression qu'ils sont là pour gonfler l'ego du scénariste, ils contiennent des réflexions qui à priori me paraissent tout de même assez vides de sens. Dommage car l'univers est très travaillé.
Le fantôme dans la coquille, impossible de passer juste à côté de ça et puis finalement, que c'est bien ce synopsis alléchant, la mise en scène teintée de surréalisme propre à l’univers des mangas, de haute voltige cette introduction, un visuel sans besoin de mot pour le décrire.
L’histoire est très simple et compliquée à la fois dans ses explications philosophiques, ça s’élargit largement vers cette vague du sujet comme son excellent modèle compatriote télévisuel Evangelion.
Le scénario fait une plongée dans une fiction du futur, servant de maquette modèle des cités de l’Est asiatique moderne. Tokyo, Hong Kong, une démocratie envahit par l’immigration demandeur d’asile politique, une république au sytème de régime autoritaire.
Toute similitude avec la réalité est purement fortuite parce que c’est une animation japonaise imaginative, il y a ce côté visionnaire proche époque pas si lointaine d’actualité spatio-propagande.
L’exercice de ces fonctions gouvernementales pratique le contrôle psychique sur les cyborgs, robots ultra-perfectionnés, une part d’humanité chez ces souvenirs immuables pré-fabriqués au format du compact disque.
Quel drôle d’automate futile mal en point mystérieusement, une forme physique ambiguë et sa voix porte à confusion, le reste du corps détaché de sa tête esprit tel un serpent même mort reste encore en vie, relier par une monotonie d’énergie vitale puisée, c’est puissamment naturel.
Que c’est toujours aussi compliqué d'en faire un chef-d'œuvre, la complexité ontologique à apprendre rendant grâce à la connaissance, prend tout son sens du terme synonyme symbolique existentiel.
Une légère transcendance dans l’âme métaphore fantomatique, continuera à s'efforcer de transpercer la raison d’être.
Des scènes sympas camouflages combats furtifs splash pour la très féminine major de sa promotion cyber-police, le casse tête du nihilisme poussiéreux vient l’issue d'une dernière phrase prononcée, toute l’étendue infinie d’internet, l’étendard de la cyber-criminalité.
L’histoire est très simple et compliquée à la fois dans ses explications philosophiques, ça s’élargit largement vers cette vague du sujet comme son excellent modèle compatriote télévisuel Evangelion.
Le scénario fait une plongée dans une fiction du futur, servant de maquette modèle des cités de l’Est asiatique moderne. Tokyo, Hong Kong, une démocratie envahit par l’immigration demandeur d’asile politique, une république au sytème de régime autoritaire.
Toute similitude avec la réalité est purement fortuite parce que c’est une animation japonaise imaginative, il y a ce côté visionnaire proche époque pas si lointaine d’actualité spatio-propagande.
L’exercice de ces fonctions gouvernementales pratique le contrôle psychique sur les cyborgs, robots ultra-perfectionnés, une part d’humanité chez ces souvenirs immuables pré-fabriqués au format du compact disque.
Quel drôle d’automate futile mal en point mystérieusement, une forme physique ambiguë et sa voix porte à confusion, le reste du corps détaché de sa tête esprit tel un serpent même mort reste encore en vie, relier par une monotonie d’énergie vitale puisée, c’est puissamment naturel.
Que c’est toujours aussi compliqué d'en faire un chef-d'œuvre, la complexité ontologique à apprendre rendant grâce à la connaissance, prend tout son sens du terme synonyme symbolique existentiel.
Une légère transcendance dans l’âme métaphore fantomatique, continuera à s'efforcer de transpercer la raison d’être.
Des scènes sympas camouflages combats furtifs splash pour la très féminine major de sa promotion cyber-police, le casse tête du nihilisme poussiéreux vient l’issue d'une dernière phrase prononcée, toute l’étendue infinie d’internet, l’étendard de la cyber-criminalité.
Un film qui a bien vieilli. Le visuel est prenant mais le scénario est complexe. Il est presque impossible a comprendre la base de l'histoire si on n'a pas lu le manga, dommage! Il aurait fallu allonger le film et mieux expliquer les choses. On appréciera certains passages profonds voir philosophiques.
NeoLain
Les thèmes qui gravitent autour du personnage de Kusanagi sont d'une richesse surprenante pour un film de ce genre. Cette femme qui a laissé son corps à la disposition des scientifiques pour qu'ils fassent d'elle une véritable machine à tuer de la cyber-police, qui plus est parfois utilisée à des fins meurtrières, voit son humanité remise en cause par l'arrivée de ce "puppet master". Que subsiste-t-il d'humain en moi ? Et si ce ghost n'était pas le mien ? Le spectacle d'humains manipulés et dont la mémoire est totalement virtuelle y est certainement pour quelque chose lui aussi. Isolée par sa différence qui l'oblige plus ou moins à garder l'anonymat, elle se voit confrontée à une entité dont la société n'avait jamais envisagé l'existence. Issu du flux incessant d'informations véhiculées par le net, le Puppet Master a fini par prendre conscience de son existence propre et recherche la liberté. Utilisé comme espion high-tech par le gouvernement il va décider de s'affranchir, semant la mort sur son passage. Cette réflexion sur l'intelligence artificielle doublée d'une introspection cybernétique plus humaine qu'on veut bien l'admettre dénote tout le génie de ce scénario novateur. Pour finir, comment ne pas citer la bande originale de Kenji Kawai, maître du genre, qui s'est une fois de plus surpassé, accompagnant les égarements psychiques de Kusanagi et illustrant habilement les scènes contemplatives du grand, du très grand Mamoru Oshii. C'est beau, c'est diablement intelligent, et ça fait réfléchir.
Roub E.
Ghost In The Shell est un film très novateur dans ce qu il décrit et qui n a aujourd'hui rien perdu de sa force évocatrice. Ce long métrage d animation est un petit bijou de science fiction au scénario soigné et intéressant . L'ambiance du film qui allie des arrières plans soignés, des scènes d action brillantes et des dialogues passionnants est géniale. Le film bénéficié et c est assez rare pour être souligné d un casting doublage excellent qui fait que la Vf est d un très bon niveau. Le film peut paraître austère dans les scènes de dialogues je trouve personnellement qu elles se marient très bien avec le côté action du film. Influencé par d anciens film de Sf (j ai pensé à Blade Runner) et influençant pour la suite (on pensera à Matrix); ce manga de très grande qualité passe pour un film charnière du genre.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse