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Attigus R. Rosh
202 abonnés
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3,5
Publiée le 4 juillet 2020
Ghost in the Shell est un film d'animation japonais qui m'a plutôt séduit dans l'ensemble même si son statut de film culte me paraît un poil exagéré. L'animation est extrêmement réussie. J'ai beaucoup ne pas du tout être un fan de l'animation japonaise, il faut bien reconnaître qu'ici, elle dessert parfaitement son univers. Quoi de mieux que cette imagerie pour un univers cyberpunk avec des villes tentaculaires, des robots, des bas-fonds poisseux, des buildings immenses et des machines. On peut également apprécier la maturité dans l'image, appuyant le film que ce dessin animé n'est pas forcément un long-métrage pour enfant (il y a de la nudité, du sang et une violence indéniable). Malheureusement, au-delà de ses qualités esthétiques indéniables ; les thématiques abordées et l'histoire ne sont pas forcément celles qui m'intéressent le plus. L'intrigue est plutôt sérieuse et complexe. Le doublage en version française est plutôt de qualité avec quelques grands noms du doublage (Pierre Hatet, Daniel Beretta). C'est plutôt un bon film d'animation japonais (il fait partie des rares que j'ai apprécié).
J'ai été bluffé par Ghost in the Shell. Après avoir vu le film de 2017 avec Scarlett Johansson, j'ai décidé de m'orienter vers l'œuvre d'origine et il faut dire qu'elle est supérieure en tout point à son remake de 2017. L'animation est sublime et les personnages sont excellents. Le film a une réelle identité visuelle, on est d'emblée immergé dans cette ambiance cyberpunk vraiment très particulière. La grande force de Ghost in the Shell est son scénario et la question sur l'intelligence artificielle et le développement de la conscience. C'est un scénario complexe mais passionnant. Ghost in the Shell est un classique à voir impérativement pour tout les fans d'animés et de science fiction.
Un des meilleurs animé japonais fait jusqu'à présent. Un film d'anthologie. Là, c'est vraiment du lourd. Rarement on aura vu la réflexion poussée à ce point, avec une histoire complexe, des personnages profonds, et une musique magnifique et envoûtante. Un coup de maître, qui marque les esprits durablement, et qui laisse sans voix.
Un très joli dessin animé. Franchement rien à redire. Scénario excellent. Images sublimes, de la poésie, des ralentis appropriés, une belle BO. Un pur moment de détente, même si parfois le rythme est un peu trop lent. A voir !
Film culte pour beaucoup, encore inédit pour moi jusqu’à ce jour ... Je comprends mieux pourquoi il fascine tant ! Ayant vu la version en prise de vue réel il y'a de cela quelques semaines il était donc évident de regardé l'oeuvre initial. La comparaison est finalement peu intéressante tant les deux films se distinguent plus ou moins de manière très opposé. Pour me centré sur ce long métrage je dirais qu'il m'a complètement baladé du point de vue de son intrigue ! Il faut s'y accrocher fermement et là encore se n'est pas une mince à faire ... Même si j'ai buté dessus Ghost In The Shell est palpitant de A à Z et bouleverse tout les codes. Son animation sophistiqué et son alliage ambivalent font ressortir encore l’ambiguïté et les égarements et me pousse à le revoir à l'avenir. Une sacrée claque dans la ganache !
Un film visionnaire dont les questions posées sont indispensable aujourd'hui pour se rappeler à quel point la frontière entre l'humain et la machine peut être illusoire mais surtout à quel point il ne faut pas perdre de vue la fragilité de notre existence. La droiture des cadres et la statique des personnages plus mécaniques qu'organiques rendent l'atmosphère froide de façon à ce que leurs relents de personnalités se ressentent comme une lueur, parfois illusoire mais rarement réel. L'animation est factice de nature mais elle illustre l'illusion de la frontière entre l'artificielle et le naturel tant ce qui se produit devant nos yeux est vivant. L'obsession existentielle du Major pour ce qui constitue sa conscience en étant presque totalement une machine l'assimile à un oiseau en cage, la vie cherche désespéramment à s'échapper de sa coquille pour dépasser son stade. Le film est très court mais raconte autant par ses dialogues que par ses séquences silencieuses où la philosophie peut se partager, où l'âme ne demande qu'à se libérer. Le chemin du major est un voyage vers la transcendance, devenir un être complet en s'assimilant à un être totalement indépendant de toute lois, pratiquement supérieur en tout points voire miraculeux mais ne demandant qu'à vivre ce que nous, simples humains, considérons comme absurde et vide de sens. Il est impossible de résumer par du texte tout ce que Ghost in the Shell raconte tant il touche à quelque chose que nous ne pourrons réellement cerner dans notre existence. C'est donc à sa fin, la seule chose à laquelle on peut rattacher notre indescriptible sens de la vie, la chose qu'un esprit lambda comme celui de l'auteur veut nous enseigner, une chose fondamentale, on ne peut émettre de jugement sur notre monde, on ne peut que vivre en son sein et pleinement qu'en devenant le véritable être supérieur, celui que nous voyons naître durant ces 1h20 et que nous devrions tous être: un être Humain, dans toute sa conscience de l'être.
En signant cette œuvre de science-fiction très inspirée par Philip K. Dick, Mamoru Oshii signe l'un des plus beaux films de l'animation japonaise. On y retrouve les questions existentielles propres au genre et une mise en scène très contemplative qui n'est pas sans rappeler le "Blade Runner" de Ridley Scott.
ghost in the shell s'avère être un véritable chef-d'oeuvre de science-fiction. Une oeuvre remarquable qui a marqué son époque et les esprits de beaucoup de ceux qui ont vue ce film. Le scénario de ce long-métrage est originale et prenant. De la science-fiction travaillée avec beaucoup de soins. Quand bien même les années ont passées, le film garde, aujourd'hui encore, une force incroyable.
Bien que l'animation japonaise ne cesse encore aujourd'hui de nous époustoufler, certains films ont depuis leur sortie gravé le temps, inscrit leur pérennité au fer rouge grâce à une animation indétrônable et un scénario tenant du génie. Tiré du manga éponyme de Masamune Shirow, Ghost in the Shell se place au top des longs-métrages japonais. Une intrigue complexe faisant remuer la matière grise, une mise en scène hollywoodienne avec séquences d'action à laisser bouche bée et cadrages millimétrés, une musique enivrante, une animation d'une rare qualité, un ton adulte et violent... Le film date de 1995 et on a encore du mal à le croire. Délaissant l'humour du manga original et ne se concentrant que sur un (gros) chapitre de son histoire, le long-métrage va droit à l'essentiel : proposer un scénario intelligent agrémenté de scènes d'action explosives. La thématique, inspirée par les ouvrages de Philip K. Dick, résonne en leitmotiv : qu'est-ce qui différencie l'humain de la machine ? L'Homme a sa volonté propre, ses goûts, ses choix, ses erreurs. Dans le futur, la machine aussi et c'est en cela qu'elle peut, par définition, être considérée comme un être vivant. On nage en pleine science-fiction cérébrale autour d'un décor futuriste et d'un parfum cyberpunk où l'ennemi principal de cette équipe policière spéciale menée par le cyborg sexy Motoko Kusanagi est un hacker machiavélique qui s'infiltre où bon lui semble. Mais que serait Ghost in the Shell sans le génie de Mamoru Oshii ? Le réalisateur de Stray Dogs et Patlabor nous offre un film dénué de tout défaut, optant pour un chara-design unique, proposant des fusillades d'anthologie, des courses-poursuites inoubliables et une animation alors novatrice, bouleversant les codes du genre avec une maestria éblouissante, le tout épaulé par l'entêtante musique de Kenji Kawai. Teinté d'érotisme soft mêlé à une ultra-violence tape-à-l'œil, le film reste visuellement une perle et un modèle du genre, un véritable chef-d’œuvre aussi dynamique que contemplatif qui continue de balancer encore aujourd'hui des paillettes dans les yeux.
"Ghost in the Shell", de Mamoru Oshii, est un film de science-fiction animé visionnaire. Son scénario futuriste, intelligent et complexe, mais bien illustré, a la spécificité de prendre son temps, d'expliquer tranquillement l'univers dans lequel il se déroule. D'ailleurs, ce qui m'a le plus transporté dans ce film c'est l'atmosphère qui s'en dégage : envoûtante, extatique, contemplative, je suis souvent resté scotché, notamment grâce à une bande son époustouflante ! Mais attention, cela ne veut pas dire que les scènes d'action ne sont pas présentes, elles sont même relativement violentes, et de grande qualité : l'animation est excellente, le graphisme peut-être un peu moins génial... mais quoi qu'il en soit, cet équilibre entre action et réflexion est particulièrement judicieux. A noter également les quelques scènes de nu cybernétique féminin... dont l'excellent générique d'introduction, qui en est l'exemple le plus réussit. "Ghost in the Shell" mérite donc amplement son statut de film d'animation culte, tout comme un deuxième visionnage pour en apprécier au mieux les subtilités. Fantasmagorique.
Je ne suis pas accro aux mangas donc je ne peux pas le comparer aux références du genre, mais j'ai trouvé Ghost in The Shell assez beau graphiquement, et la musique collait assez bien, donc sur la forme, pas grand chose à reprocher.Sur le fond, y a une portée philosophique plutôt intéressante, mais l'histoire en elle-même n'est pas assez approfondie, on lance plusieurs pistes et on a l'impression que par faute de temps, elles ne sont pas exploitées au maximum, si bien qu'à la fin on a un gout d'inachevé;... peut-être que si il avait été; plus long, et donc plus étoffé scénaristiquement, ma note aurait été supérieure. Dommage.
Je vais sans doute me faire lyncher à mettre une note aussi basse à un film aussi culte; mais sans renier ses indéniables qualités, force est de constater que l'on a franchement du mal à s'intéresser aux personnages. Les dialoguistes auraient pu faire un peu d'effort pour intéresser le spectateur en rendant le personnage principal de la major un brin plus attachante. Enfin moi je dis ca...
Ce film est le second à se hisser au rang de ... "Culte" avec Akira bien sûr, l'histoire est prenante, bonne intrigue, un policier Futuriste dont on ne se lasse pas. Les dessins sont fabuleux, un régal.
Mamoru Oshii a sans conteste réalisé l’une des plus belles japanimations jamais réalisées en transposant GHOST IN THE SHELL, le manga culte de Masamune Shirow, en long-métrage. En plus de son design visuel de qualité supérieure, c’est cette manière de mêler un excellent polar à l’un des pamphlets philosophiques plus intelligents de l'histoire du cinéma, le tout dans un univers cyberpunk et en ajoutant une musique splendide, qui donnent à ce film une place tout simplement éminente dans le domaine de la science fiction.
« Ghost in the Shell », adapté du manga de Masamune Shirow, explore avec complexité l'avenir de l'informatisation, de l'intelligence artificielle et de l'intégration entre humains et machines. Sorti dans les années 1990, il s'interroge sur l'essence de l'être humain et son évolution technologique, mêlant aspects techniques, sociopolitiques et philosophiques. Malgré sa complexité, le film réussit à engager grâce à son intrigue captivante et à son esthétique visuelle et sonore remarquable. Il présente un Tokyo futuriste qui n’est pas sans rappeler l’univers perpétuellement nocturne et pluvieux de « Blade Runner ». Magnifié par la musique de Kenji Kawai, le film soulève une mélancolie liée à l'émergence d'une nouvelle forme de conscience technologique. Ce classique reste une œuvre marquante pour son approche profonde des relations entre humanité et technologie qui trente ans après entre en résonnance avec les progrès fulgurant de l’intelligence artificielle. . WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).