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Tedy
256 abonnés
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2,0
Publiée le 16 juillet 2011
"Ghost in the Shell" bénéficie d'une histoire complexe qui déroute parfois un peu le spectateur, mais les graphismes et l'imagination de ce film d'animation japonais nous donnent envie de le regarder jusqu'au bout.
Animation SF philosophique (rien que ça) assez convaincante. Un univers ultra informatisé à la Matrix pour ce film d'anticipation plutôt crédible d'après moi, et qui a le mérite de nous faire réfléchir ..
Pas terrible, je n'ai pas pu finir les 20 minutes restantes car l'histoire est difficile à suivre, même en se concentrant. Le graphisme est laid, on dirait un vieux jeu vidéo. Les personnages bougent et parlent comme des marionnettes (typique des mangas, mais ça dépend lesquels) donc impossible de s'attacher à l’héroïne, elle est inexpressif (animé japonais d'accord mais faites un effort). Le film n'a pas très bien passé les années, ça se ressent dans le doublage et le visuel, et pourtant le scénario est intéressant, ça aurait pu être un bon trip cyberpunk mais il n'en est rien de tout ça, je me suis ennuyé ferme.
Vf Mauvaise la voix de l'heroine est tres mal choisie a mon gout mais sinon anime assez bon qui assez bien vieilli dans le dessin et dont l'histoire est assez interessante
Film totalement dénué d'intérêt... Dommage, la trame est prometteuse, mais la réalisation n'est pas à la hauteur, à la limite du supportable: musique inaudible, situations ubuesques, remix à la tronçonneuse de plusieurs classiques du genre... Bref, c'est mauvais.
Décevant. Globalement la forme y est, surtout la somptueuse BO. Mais c'est long... Pour un film qui dure 1h20, si peu de rythme et d'enjeux scénaristiques tout de même... Ca parle énormément, un côté alambiqué qui permet au film de se donner un genre mais qui concrètement n'apporte rien. Dommage.
Autant j'ai détesté la BD, autant j'ai adoré ce film.C'est une grande réussite à tous les niveaux: ambiance, doublage, histoire...Je ne m'en lasse pas...
Adapté de l’œuvre de Masamune Shirow, "Ghost in the Shell" n'est pas devenu un classique de l'animation japonaise pour rien et en énumérer aujourd'hui toutes les qualités et les possibilités d'analyse paraissent aujourd'hui un peu vaines. Univers futuriste dominé par les machines, lignes d'architectures effrayantes, thématiques introspectives loin de l'action à tout-va, le film de Mamoru Oshii fascine toujours autant. D'une courte durée (1h23), il installe pourtant rapidement toute une mythologie (ah ce personnage fascinant du Major Motoko Kusanagi !) à même de nous faire réfléchir durant des plombes sur la question de l'être humain face aux machines et de ce qui fait l'essence même de notre humanité. Vastes questions mises au service d'un divertissement dissimulant habilement tout ça sous le couvert d'un film au scénario un brin complexe mais dont la puissance de fascination est tout bonnement hallucinante. Cela doit énormément au travail de mise en scène effectué par Mamoru Oshii qui livre à chaque plan de vertigineuses compositions, n'ayant pas peur d'aller faire planer son film vers l'onirisme loin de la barbarie de certaines scènes pourtant étonnantes. Véritable objet fascinant rapidement devenu incontournable, "Ghost in the Shell" est un petit bijou dont on peine encore à mettre des mots sur sa puissance et sa complexité qui n'impliquent qu'une seule chose : le revoir à nouveau.
Dans un monde connecté, où presque chacun habite un cyborg, des policiers tentent de mettre la main sur un super hacker. Aujourd'hui, "Ghost in the Shell" est surtout connu en Occident pour avoir fortement inspiré les Wachowski avec "Matrix". Mais il demeure en lui-même une œuvre cyber punk assez singulière, qui divise toujours son public. L'une des raisons à cela est sans doute les extrêmes que le film emploie. D'un côté, les séquences d'action sont hyper dynamiques et très efficaces, et de l'autre, le scénario se constitue essentiellement de longs dialogues, à l'animation statique et néanmoins esthétique. Par ailleurs, l'intrigue principale est finalement assez simple, toutefois elle est enrobée dans tout un tas de réflexions brutales mais intéressantes sur l'identité, la mémoire, ou la différence en vie artificielle et organique. En outre, à l'heure où tout le monde est connecté via smartphones et autres gadgets, le film se révèle en avance sur son temps, et soulève des questions pertinentes sur ce modèle techno-social (risques de perte de son identité, etc.). En somme, il s'agit d'un film de SF qui ne laisse pas indifférent.
Grand classique de l'animation japonaise, ce polar SF high tech jouit surtout d'un univers sombre et graphiquement superbe. Le scénario est parfois un peu flou mais les scènes d'action ne manquent pas. Un film qu'il faut avoir vu.
L’informatisation et ses limites en termes de contrôle (par les humains), l’intelligence artificielle face à la conscience humaine, la fusion de l’homme et de la machine, la possibilité d’une forme de vie informatique auto-créée, les champs infinis de l’Internet… Voici quelques thèmes de ce film d’anticipation, adapté d’un manga de Masamune Shirow. Film des années 1990, devenu culte et qui traverse bien le temps. Le propos sur ce qui fait l’homme et ce qui fait la machine, sur les évolutions conjointes de l’humanité et de la technologie, dans ses dimensions technique, sociopolitique et philosophique, est ambitieux, riche et… complexe. On ne peut pas dire que l’on saisisse tout en détail, mais on capte assez les enjeux et les grandes lignes dramatiques pour se laisser captiver. On se laisse aussi envoûter par un style d’une grande poésie visuelle et sonore. Poésie urbaine et high-tech. Les architectures et les couleurs d’un Tokyo futuriste et décadent sont superbes. La musique de Kenji Kawai est géniale ; elle accompagne à la fois les mystères de l’intrigue et cette mélancolie sourde qui traverse le film. Mélancolie qui jaillit de la confrontation paradoxale entre deux types d’états d’âme : les états d’âme d’une humanité finissante et les états d’une âme technologique nouvelle, de plus en plus conquérante et autonome. Sentiment troublant et puissant.
J'avoue ne pas avoir été aussi emballé que certains par ce manga futuriste. J'ai trouvé l'ensemble un peu trop brouillon et le scénario un peu trop maigre pour l'être pleinement. Mais par contre, force est de reconnaître que la vision du futur, qui date de 1995 quand même, présentée ici s'est avérée très pertinente en annonçant le règne absolu d'Internet et des cyberattaques. A cela s'ajoute, mais dans l'univers de l'animation japonaise où ils sont très fortiches dans ce domaine le contraire aurait été étonnant, une héroïne assez attachante. Et aussi quelques réflexions ontologiques qui auraient pu donner quelque chose de grandiose si elles avaient été exploitées jusqu'au bout. Donc pour conclure, l'ensemble est imparfait, bancal, mais ses quelques qualités méritent tout de même le détour.
Visuellement, socialement immersif, une bande son qui ne vous lâche pas. Il y a à la fois de l'espoir et du désespoir dans ce cyborg et dans le Puppet Master. Autant de choses intéressantes et qui interrogent - c'est le but recherché. Une œuvre courte, également, 1h25 qui passent à une vitesse incroyable. De ce côté, un film plus long de 10 ou 15 minutes aurait été préférable. En effet, si certains reprochent un scénario mince alors que vu les questions ontologiques et philosophiques posées n'est pas du tout nécessaire, le mélange avec les questions diplomatiques est complexe. On nous assène des hypothèses à toute vitesse que l'on a du mal à comprendre sans avoir à revenir en arrière. Tout tient parfois à quelques mots à peine et débrouillez-vous avec. Soit l'aspect diplomatique ne servait à rien et pourquoi s'en encombrer, soit c'est essentiel et il faut que le spectateur s'y retrouve.
Un excellent film d'animation japonais futuriste et steampunk inspiré du manga de Masamune Shirow des années 1990. avec la voix française d'Arnold Schwarzenegger.