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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 3 août 2021
Après le succès critique de « The snapper » qu’il avait réalisé trois ans plus tôt à partir du deuxième volet de la trilogie des Barrytown écrite par Roddy Doyle, écrivain et scénariste irlandais (le premier volet « The commitments » avait été réalisé par Alan Parker en 1991), Stephen Frears s’attelle en 1996 à « The van », la dernière aventure tragi-comique de cette famille faisant face à la crise économique tout en revendiquant sa fierté d’être irlandaise au sein du Royaume-Uni. Si les deux premiers films avaient été très réussis, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans « The van » pourtant à nouveau scénarisé par Roddy Doyle. Le film bénéficie de la présence dans le van de Colm Meaney si touchant dans « The snapper » et aussi présent dans « The commitments » mais qui est ici en surrégime constant. Sans aucun doute les personnages à force d’être trop caricaturaux finissent par perdre une grande part de leur sympathie initiale. Chose rare chez Stephen Frears, on pourrait voir dans la manière dont son décrits les gens du peuple, notamment les hommes, une forme de condescendance . Il demeure malgré tout quelques bons moments comme l’engouement des Irlandais pour les exploits de leur équipe de football à la Coupe du Monde de 1990 aux Etats-Unis avec ce match contre l’Angleterre qui a déchaîné les passions et permis à la petite baraque à frites de prendre son envol. Un léger faux pas assurément au sein d’une filmographie dense et éclectique qui ne manque pas de panache.
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1,5
Publiée le 24 février 2021
The Van représente un léger changement de direction pour Stephen Frears car c'est une fiction plus lourde que ses efforts précédents. Cependant je n'aime pas beaucoup le film même s'il est assez fidèle au livre de Roddy Doyle dans son contenu car il a perdu l'étincelle et la vision que possédait l'écriture et semble grossier et maladroit. La partition d'Eric Clapton est utilisée de manière insensible soulignant les dialogues avec une fréquence inutile. Le jeu des acteurs surtout de Colm Meaney rend les personnages proches de la parodie et le travail de caméra est inutilement nerveux tandis que l'intrigue est réduite à une série de rencontres. The Van est un film soi-disant naturaliste mais qui ne parvient jamais à transmettre les rythmes de la vie ordinaire. Bien qu'il soit jugé par rapport à d'autres films qui racontent la survie de la classe ouvrière il n'a pas la colère politique des œuvres de Ken Loach. Cependant la comparaison cinématographique la plus cruelle est mise en évidence par la présence de ce vieux snack Van décrépit...
Le sujet était bien trouvé à l' époque et reste d'actualité mais le style a vieilli. Je n'ai pas trop accroché c'est parfois amusant mais sans plus et les personnages ne sont pas très attachants.
Dernier volet de The Barrytown Trilogy, The Van est une pure comédie sociale sauce Guinness. Après The Commitments et The Snapper, ce dernier tome nous fait passer du rire aux larmes sur fond de guitare sèche aux accents bluesy. J'ai adoré, j'adore et adorerai, tout comme ses deux prédécesseurs. À voir absolument, et à revoir pour se tenir chaud au coeur.
Il y a du Ken Loach là-dedans, le même type de fond social, le même amour de ses personnages qui sont des losers qui ne veulent pas le rester, sauf que là c'est du Stephen Frears et que l'action ne se déroulent pas en Angleterre mais en Irlande. Donc on a le droit à une bonne rasade d'humour irlandais et ça fonctionne bien pendant une heure. Ben oui au bout d'une heure l'Irlande a définitivement perdu la Coupe du Monde de football, les protagonistes ne savent plus trop quoi foutre de leur baraque à frites, et le gros problème c'est que les scénaristes eux non plus ne savent pas quoi faire alors ils étirent en longueur au petit bonheur la chance. Ça peut fonctionner avec beaucoup de chance mais pas là... A voir pour sa première heure éventuellement.
Stephen Frears voulait-il rendre hommage à la cuisine anglaise ? pas sur, c'est plutot à l'humanité et à la chaleur des gens de la Middle Class, à leur obstination parfois borné, leur optimisme digne que le réalisateur anglais évoque. Tiré d'un livre de Roddy Boyle, comme The Snapper ou Les Commitments, dans un esprit Fish and Ships and Foot, tout n'y est pas d'une grande finesse dans les rapports de nos deux anti-héros mais la chaleur de l'ensemble fait passer un bon moment.
The Van est une comédie Anglo-Irlandaise assez fade. Le scénario est assez plat, l’humour est fade et le film en lui-même est assez inintéressant. Bref je n’ai pas du tout été conquis par ce film de Stephen Frears, 05 / 20.
Après "The snapper" Frears remet une couche avec Colm Meaney. Ce dernier toujours aussi juste, aussi épatant. Frears appuie là où il faut en racontant l'histoire de deux chômeurs qui décident de s'en sortir en ouvrant une baraque à frites (en gros !). Le bon point est que le rire est plus présent que leur précédent film et mais le bémol est qu'il y a moins d'émotion. Bref c'est un très bon film, pas prétentieux qui fait vivre un très très bon moment. Frears est un cinéaste intelligent qui nous offre des films tout aussi intelligent sans pour autant oublier le divertissement dans son plus bel art.
Un petit film gentillet, sans prétentions certes, mais qui manque de style et de profondeur. Stephen Frears ( le réalisateur des Liaisons Dangereuses ) s'intéresse ici à la question du chômage avec une certaine humilité. C'est avec tendresse que l'on suit les péripéties de deux compagnons dont l'amitié va être mise à mal par leur petit commerce. The Van a quelque chose de si brouillon et de si naïf qu'il en devient presque attachant ( cela me fait presque mal de le dénigrer ), mais il reste cependant un film quelconque et assez poussif ( lourdeur de certains gags : les deux compères en tiennent une couche, si vous voyez ce que je veux dire...). Point positif : la musique d'Eric Clapton est plutôt sympathique. Au final, le film de Stephen Frears se laisse regarder mais s'oublie vite ( c'est un peu le genre de nanar que l'on regarde en deuxième partie de soirée le dimanche soir ). Et puis l'humour british n'a jamais été ma tasse de thé. Un petit divertissement, chaleureux mais décevant. Au suivant !
Une excellente comédie ! L'histoire de deux potes, l'un au chômage depuis de nombreuses années, l'autre fraîchement licencié qui décide de ne pas se laisser abattre et qui persuade son ami de toujours d'ouvrir un "fish & ships " ambulant ! Idées lumineuses, galères et engueulades au programme. Tout cela avec des acteurs qui ont un accent irlandais à couper au couteau,j'adore !! Un bon Stephen Frears ! A voir si ce n'est pas fait !
Un enchaînement assez écoeurant de gags simplets et de disputes à pleurer rythmé par un E.Clapton au pire de son oeuvre. Lorsque l'homme ne reflechit pas, il n'arrive à rien.