Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
brunocinoche
96 abonnés
1 106 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 14 novembre 2008
mike leigh souffle le chaud et le froid mélangeant pimentant habilement de scenes d'humour son drame social très prenant au demeurant. les 2 actrices principales sont superbes et apporte beaucoup à la réussite du film.
Mouais, ce film casse vraiment pas trois pattes à un canard, je sais pas trop comment il a pu obtenir la Palme d'Or. Cynthia (l'héroïne) est insupportable et les acteurs sont quand même pas géniaux. Je trouve que les seuls personnages qui remontent le niveau sont ceux du frère Maurice et d'Hortense. Ils ont chacun une personnalité plutôt intéressante ! Certaines scènes sont franchement inutiles (comme celle où l'ancien gérant du magasin se pointe), et c'est vraiment trop long j'ai eu un peu de mal. Mais en soit le scénario est pas si mauvais que ça, il y a des bonnes idées mais je sais pas j'ai pas totalement accroché. Bon c'est pas non plus très mauvais, ça se laisse regarder mais c'est pas passionnant.
Une comédie dramatique poignante et sincère sur la quête identitaire et liens familiaux, portée par une interprétation pleine de justesse. Palme d’Or en 1996. 3,75
Très bon film à la Ken Loch. On a de la peine à accrocher au début, mais réflexion faite, il s'agit d'une bonne entrée en matière montrant le quotidien de chacun des protagonistes. La "morale" est plutôt bonne, montrant qu'il est sans doute probable de dire la vérité et de ne pas cacher. Même si ça semble difficile au départ. Je recommande.
Palme d'Or méritée au festival de Cannes de 1996, Secrets et Mensonges vaut avant tout pour l'interprétation de tous les acteurs: en effet, chaque personnage est intéressant de par sa profondeur et son épaisseur, le ton est toujours juste, jamais lourd...Le personnage du photographe ( joué par Timothy Spall ), celui de Cynthia, celui de Hortense, celui de Monica, celui de Roxanne et même celui de Paul le charpentier sont tous travaillés de façon à ce que le spectateur s'identifie à l'un d'entre eux. Mike Leigh ( que je ne connais que très peu quant à sa filmographie ) réalise un film bouleversant sur le secret de famille, et mêle avec brio les différents portraits de ses personnages. Certaines scènes sont remarquablement réalisées ( notamment la scène du barbecue, ou encore celle de la rencontre entre Cynthia et Hortense ) et le rythme ne s'essouffle jamais, en raison d'une excellence de l'interprétation et d'un scénario complexe et profond. A la fois drôle et bouleversant, Secrets et Mensonges reste selon moi le meilleur film sur le secret de famille...
La réussite du film (sa justesse dans la définition des personnages, son intensité dramatique) doit beaucoup à sa méthode de création. Bien en amont du tournage, Mike Leigh a travaillé séparément avec chaque acteur sur son personnage. L’évolution de ce travail préparatoire a nourri des portraits ainsi qu’un scénario dont les acteurs n’ont pas eu connaissance dans sa globalité. Les deux actrices principales ne se sont par ailleurs rencontrées que lors de leur première scène commune. Ce mélange de préparation en profondeur et de recherche de spontanéité lors du tournage donne un résultat formidable de naturel, d’autant qu’il est porté par de très bons acteurs. Le tissage narratif, la mise en scène et le montage, habilement orchestrés et rythmés, sont au diapason. Le regard social, fondement du cinéma de Mike Leigh (et du cinéma britannique en général), est bien présent ici et d’une qualité alliant intelligence et sensibilité, empathie et distance, pour évoquer les différences de classes. Mais c’est la dimension de drame familial qui l’emporte largement en termes d’enjeux narratifs : relations entre mères et filles, entre frères et sœurs, entre maris et femmes. Et là encore le cinéaste trouve un juste équilibre entre expressions douloureuses et petites touches humoristiques, entre le dit et le non-dit… C’est fort sans être mélo. Festival de Cannes 1996 : Palme d’or et Prix d’interprétation féminine pour Brenda Blethyn, excellente dans le rôle d’une femme de milieu populaire, marquée par la vie, toujours à fleur de nerfs, maladroite, agaçante et touchante. Sa prestation, lors de la fameuse rencontre entre mère et fille dans un café londonien, est incroyable.
Le film prend son temps pour installer les ingrédients d’une crise familiale à laquelle ne manque que le détonateur (ici, une enfant abandonnée venue retrouver sa mère biologique). Bien qu’il se présente comme une chronique familiale et se rapproche du cinéma social à la Ken Loach, le film vire parfois à la comédie pince-sans-rire, grâce à un décalage irrésistible entre une mise en scène placide (des champ-contrechamp un peu trop systématiques) et l’hystérie qui caractérise tous ces personnages de névrosés. La structure est très habile, malgré une ou deux longueurs, mais ce qui impressionne vraiment, ce sont les quelques plans-séquences qui émaillent le film et auxquels l’immense talent de Brenda Blethyn donne une vérité vertigineuse.
Avec ce mélodrame, le réalisateur britannique Mike Leigh remporte la Palme d'or du festival de Cannes en 1996. Cela repose sur la profondeur des thèmes abordés (la quête d’identité et la filiation) plutôt que sur une mise en scène flamboyante. L’histoire de cette jeune femme adoptée retrouvant sa mère biologique permet de brosser le portrait d’une famille anglaise en proie aux galères existentielles (couple abimé, petits boulots, déchirures enfouies, etc.). Tout en exploitant ce misérabilisme social avec une petite pointe d’excès, le cinéaste offre un message de bonté tendre et émouvant. Bref, la vérité vaut mieux que le mensonge.
Un ensemble de portraits d'une puissance extraordinaire. L'oeuvre de M.Leigh tire sa beauté du casting, d'une incroyable qualité, et de la réalisation, d'un sens du temps superbe.
Brenda B. est incroyable dans son rôle de mère fragile ! une bonne brochette d'acteurs. une belle histoire émouvante Le rythme du film et est un peu lent jusqu'à la 45e minute. Au bout d'une heure on atteint le climax pendant l'anniversaire de Roxane : feu d'artifice de de secrets et mensonges, l'émotion aussi.
Lorsque j'ai vu ce film, je me suis dit que c'était complémentaire du travail des frères Dardenne, car on plonge ici dans une description romancée bien sur, de la vie sociale ouvrière de la banlieue de Londres. L'histoire familiale fait remonter des secrets bien enfouis et chaque personnage va en être éclabousser. Mais c'est aussi une description forte des difficultés et de la vie quotidienne des ouvriers britanniques. Le focus reste néanmoins sur la famille, les petits secrets tus, mais qui gâchent la vie. Surtout joué par des femmes, ce film a un grand rôle masculin en la présence de T. Spall. Palme d'or Cannes 1996, ce film est une ode à la famille...recomposée. Déjà.
Un film plein de tropismes où les non-dits et les incompréhensions portent la tension familiale à son paroxysme, en particulier au cours d'un spoiler: mémorable repas d'anniversaire . C'est bien fait, très juste, très réaliste avec un petit côté Ken Loach. D'autres scènes sont très réussies comme spoiler: les retrouvailles mère-fille-abandonnée ou, dans le registre comique grinçant, les séances de photo en studio. Au fond une oeuvre plutôt optimiste.
Mike Leigh choisit, à bon escient, de situer son histoire dans une famille à la fois aisée et modeste, évitant tous les stéréotypes possibles, afin de faciliter notre identification. Un film qui révèle toute la fragilité humaine, l'existence de non-dits, de secrets enfouis, dans le seul but de conditionner les progénitures, condamnées à ignorer, jusqu'à un certain moment de leur vie - on se situe ici - leurs véritables origines. Outre l'aspect scénaristique, tout est impéccable : Car même si le film démarre lentement, mais c'est légitime, la mise en scène qui consiste à nous rapprocher, nous identifier, à vivre avec les personnages pour ressentir ce qu'ils ressentent, est magnifique. Et que dire de l'interprétation ? Mention spéciale à Brenda Blethyn, une performance d'actrice comme il est rare d'en voir. Et ce sentiment optimiste au générique final : le film traite d'un sujet grave, il fait parfois sourire, d'autres fois pleurer, mais on en ressort quoiqu'il arrive bonifié, avec la patate... ravis de savoir qu'il y a toujours de l'espoir, que tout est possible.