Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
inspecteur morvandieu
37 abonnés
2 382 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 janvier 2024
Le film (ou bien le roman d'Aragon dont il est l'adaptation) manque de relief pour dépasser l'académisme, voire parfois une vraie banalité. Les vacances estivales que quelques citadins passent dans le château du comte de Sainteville commencent sous les meilleurs auspices. Le soleil, la nature bucolique, les premiers émois adolescents et les amours de vacances des parents constituent un cadre et une période romantiques -trop idylliques pour n'être pas éphémères- qui seront suivis nécessairemnt par des lendemains plus sombres. Ainsi des querelles familiales jusqu'alors contenues se font jour tandis que la guerre qui se profile marquera la fin d'une époque. Auparavant, Christian de Chalonge se consacre à l'anecdotisme des vacances à la campagne. Dans la demeure du sympathique Monsieur de Sainteville cohabitent ses neveux qu'il a invités et une famille de locataires lyonnais. Le film est le récit de cette villégiature partagée, qui fera de beaux souvenirs d'enfance. Au-delà de quelques incidents dus à la promiscuité, de Chalonge s'applique surtout à suggérer une impression de bonheur insouciant, inséparable de la splendeur radieuse de la nature, puis d'un enchantement menacé. Mais, si les personnages sont attachants, tour à tour fantaisistes et graves, aucun d'eux n'est véritablement singulier ou profond, sans doute parce qu'il s'inscrit dans une mise en scène un peu fade. C'est la faiblesse du film de n'avoir pas un point de vue original ou plus personnel.
Christian de Chalonge transpose ici un chapitre du roman fleuve d'Aragon, Les Voyageurs de l'impériale. C'est lent, c'est ennuyeux, c'est pour l'essentiel mal joué, les scènes sont collés les unes aux autres sans vraiment de liens, on sait qu'il va se passer quelque chose dans ce château où les passions semblent se montrer mais le réalisateur y va avec de gros sabots (le serpent qui ondule dans la garrigue), la belle mère qui apparait et qui disparait sans vraiment avoir apporté au récit, bref tout cela est décousue (on voit des enfants sans même savoir de qui ils sont car rien est expliqué). Fallait-il avoir lu le bouquin ?....... Je n'ai pas lu la prose de l'excellent camarade bourgeois Aragon qu'il édita en pleine occupation, lui qui avait justifié le pacte germano soviétique mais il décrit une période courte, celle où il fut enfant juste avant la déclaration de la grande boucherie de 1914 et il en profite pour nous montrer la fin de la Belle Epoque et la montée de la bourgeoisie industrieuse, et nous inciter à croire que ces gens là étaient pour la guerre, alors qu'elle fut votée par l'assemblée nationale très à gauche du gouvernement socialiste de Viviani sous la présidence fantoche de Poincarré à la tête des républicains de gauche......ironie de ces anti militaristes qui à chaque fois au pouvoir déclarent les guerres......
13 753 abonnés
12 431 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 26 avril 2013
Du beau roman d'Aragon "Les voyageurs de l'impèriale", le rèalisateur Christian de Chalonge n'a conservè qu'une seule partie: l'histoire d'un ètè où tout le monde se retrouve et où se cristallisent dèsirs et passions! Pour les trois gènèrations de personnages en vacances dans un luxueux château, ce mois de juillet qui prècède la terrible guerre 14-18 marque un peu la fin d'une èpoque! Alors que les couples se dèchirent et que les enfants dècouvrent les jeux de l'amour, Claude Rich constate l'èchec de sa vie! Même si ce "Bel ètè 1914" n'a pas fait de vieux os lors de sa sortie en salles, on passe un agrèable moment en compagnie d'Hippolyte Girardot, Judith Henry, Marianne Denicourt et Philippe Torreton! Un bel ètè à (re)dècouvrir...
Peu connu des films a long métrages, De Chalonge nous emmène dans une histoire dramatique, entre amour, passion, sensualité et jalousie, tout va basculé dans cette pèriode qui n'est autre que la première guerre mondiale.