L’effaceur pourrait être un bon film de Chuck Russell mais le problème c’est qu’à par l’action il n’y a rien de potable. Une belle distribution Arnold Schwarzenegger, James Caan, James Coburn… mais le film est bourré d’action et le scénario est totalement plat. Bref on finit par s’ennuyé de ce long métrage, 05 / 20.
Quoi qu'il fasse Schwarzy est l'un des pires acteurs qui soit... Son meilleur rôle reste celui d'un robot c'est dire ! Dans ce film idem, qu'une seule et même expression, qu'un seul regard, à croire qu'il joue toujours le même rôle... Le film est un film d'action de base, sans avoir vu le film on devine les grandes lignes, le cahier des charges est bien rempli. On se demande que font James Caan et James Coburn dans un film aussi peu ambitieux et aussi facile... La cible des gens fans des VandDamne, Lundgren, Seagel et autres bourrins auront leur compte.
Film d'action, réalisé par Chuck Russell, L'Effaceur est un long-métrage de bonne facture. L'histoire nous fait suivre John Kruger, un US Marshal travaillant dans le programme de protection des témoins. Désigné pour protéger Lee Cullen, une femme œuvrant pour une entreprise fabricant des armes secrètes, il va devoir effacer toutes traces de son identité et se battre contre ses ennemis bien décidés à l'éliminer. Ce scénario, sous couvert de trahison, s'avère plaisant à regarder pendant un peu moins de deux heures, malgré quelques défauts, à commencer par une durée légèrement trop excessive. L'amputer d'une vingtaine de minutes l'aurait en effet fait gagner en qualité. Cependant, il a le mérite d'expliquer efficacement son concept dès sa scène d'ouverture. Hélas, ce concept bien trouvé, est mis de côté au fil des minutes et pas assez développé, nous offrant une intrigue perdant un peu en intérêt car elle devient un banal film d'action. Surtout que ses scènes sont assez quelconques, hormis une ou deux qui sortent du lot. On a le droit à tout ce qui fait le sel de ce genre de production, à savoir des gros calibres, des explosions, des courses poursuites et des morts en pagailles. Il faut dire que la confrontation met en scène un personnage invincible, interprété par la tête d'affiche Arnold Schwarzenegger. Ce rôle lui sied évidemment à ravir, mais celui-ci manque de fond. Le reste de la distribution comporte Vanessa Lynn Williams qui incarne sa protégée et James Caan dans le rôle de l'antagoniste. Les autres protagonistes sont eux très vites oubliables tant ce sont juste des hommes de mains interchangeables voués à mourir. En conséquence, les relations entretenues par tous ces individus manquent clairement d'émotions. Heureusement, quelques répliques bien senties parviennent à arracher quelques sourires, même si elles sont peu nombreuses et noyées dans des dialogues assez neutres. L'ensemble est convenablement réalisé par Chuck Russell. Sa mise en scène est plutôt rythmée et évolue dans des environnements se renouvelant. Mais le visuel n'est pas particulièrement soigné et les effets spéciaux pas vraiment convaincants. Tout cela est accompagné par une b.o. appréciable signée Alan Silvestri. Ses compositions n'ont rien de mémorable mais collent bien au ton et aux images. Cette mission protection s'achève sur une fin particulièrement réussie, venant mettre un terme à L'Effaceur, qui, en conclusion, est un film acceptable, même s'il n'est malheureusement pas aussi original qu'espéré.
L'US Marshal John Kruger, travail au programme de la protection des témoins. On lui confie un jour la protection de Lee Cullen, lanceuse d'alerte qui veut prouver que la société pour laquelle elle travaille produit et vend des armes au plus offrant. John et Lee vont bientôt se rendre compte que les enjeux financiers ont corrompus des hauts gradés dans plusieurs strates de l'administration. John peut-il faire confiance à ses collègues ?
Le charisme de Swarzenneger porte un film qui à défaut de vieillir bien reste emprunt du pur esprit des années 90. C'est kitch, simple, un peu facile et ça manque d'originalité mais c'est efficace, et on a beau dire, on ne se lasse jamais vraiment de ces personnages testostéronés qui incarnant la justice luttent pour la bonne cause avec un esprit chevaleresque. spoiler: Surtout quand il l'emporte à la fin sur un jeu de mot pourri.
L'effaceur n'est ni plus ni moins qu'un film d'action comme on les aime. Ne boudons pas notre plaisir régressif: on kiffe voir Schwarzenegger buter des bad guys avec explosions et cascades improbables. Un *Schwarzie* en grande forme dans ce film d'action qui déménage du début à la fin. C'est mis en scène sans génie mais c'est carré et efficace ; **L'Effaceur** réussit son but en nous divertissant et c'est tout ce que l'on demandait ni plus ni moins, pas la peine de se prendre la tête avec ce film. De nombreuses scènes feront rires mais voilà on aime Schwarzenegger pour ce genre de rôle. Résultat, les méchants ne sont pas vraiment convaincants. Il en va de même pour James Caan, étrangement mauvais; j'avais entendu parler de ce type, mais en bien. Bizarrement, c'est qu'il manque cruellement de crédibilité, le bonhomme.
Du pur Schwarzy comme on l’aime : sympa, efficace, sans prise de tête, que rien n’arrête et sans en faire de trop. Les scènes d’action dans les airs valent le coup. C’est tout à fait divertissant et agréable à regarder.
Un solide film d'action emmené par un Arnold Schwarzenegger en pleine forme. Cette fois ll incarne un marshall spécialisé dans la protection de témoins. Et il va devoir protéger son témoin (Vanessa William) contre ses propres collègues corrompus. Ces derniers sont emmenés par un excellent James Caan. Le film offre son lot de scènes d'action sans oublier les petites touches d'humour propres à Arnold. C'est un de ses meilleurs rôles et le film n'a pas pris une ride.
Un film d’action typique des années 90 avec tous les ingrédients du genre agencés plus ou mois maladroitement. Dans celui-ci, le brave Arnold va devoir protéger une donzelle ayant découvert que ses vilains patrons faisaient dans le trafic d’armes. Le héros solitaire va donc voler efficacement au secours de la demoiselle en détresse le long d’une série de séquences toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres, tout en débitant ses punchlines.
« L’Effaceur » fait partie de ces (nombreux) films qu’on l’on regarde avec un plaisir coupable et que l’on n’ose pas avouer, ensuite, avoir kiffer. Un Schwarzenegger pur jus, efficace, qui a la faculté de divertir et de détendre sans mettre le cerveau en ébullition. Des scènes d’action en veux-tu en voilà, de l’humour et James Caan en bonus.