À vrai dire, il ne se passe rien de franchement intéressant dans ce court-métrage, qui n'est fait que d'un long plan-séquence de neuf minutes, totalement improvisé. Vu comme cela, on pourrait croire que ça serait lourd, indigeste et
racoleur, mais c'est mon ami Jean Rouch qui est derrière la caméra, et cette fois, s'il ne semble pas vraiment maîtriser ce qu'il filme, il livre un message sur le cinéma et l'action filmée très puissant, et particulièrement intelligent et véridique. Rien que pour ça, "Tourou et Bitty" mérite d'être vu. Le reste on s'en fout royalement.