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    Tourou et Bitti, les tambours d'avant
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    3,1
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    4 critiques spectateurs

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    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2010
    Un cas de possession pris sur le vif, en un seul plan séquence. Ce qui est montré est impressionnant, mais il faut surtout souligner le talent de narrateur de Jean Rouch qui sublime en quelque sorte le déroulement des évènements comme les mouvements de caméra.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2011
    À vrai dire, il ne se passe rien de franchement intéressant dans ce court-métrage, qui n'est fait que d'un long plan-séquence de neuf minutes, totalement improvisé. Vu comme cela, on pourrait croire que ça serait lourd, indigeste et
    racoleur, mais c'est mon ami Jean Rouch qui est derrière la caméra, et cette fois, s'il ne semble pas vraiment maîtriser ce qu'il filme, il livre un message sur le cinéma et l'action filmée très puissant, et particulièrement intelligent et véridique. Rien que pour ça, "Tourou et Bitty" mérite d'être vu. Le reste on s'en fout royalement.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    152 abonnés 692 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Un autre exemple de « ciné-transe », où le temps d'un plan séquence d'une dizaine de minutes Jean Rouch nous emmène au coeur d'une cérémonie dans un petit village du Niger, à la rencontre des habitants en train de prier le génie de la brousse de protéger leurs récoltes. La caméra se fait subjective, et l'on approche progressivement du village et des protagonistes pour peu à peu s'en éloigner, se fonder dans le public puis partir. L'intérêt de ce court métrage réside avant tout dans le fait qu'il matérialise plus que jamais l'interaction entre la caméra et le sujet filmé. En effet, alors que Rouch enregistre la scène, l'homme sensé entrer en transe au son des tambours n'y parvient pas. Mais lorsque les tambours s'apprêtent à s'arrêter, le fait que la caméra soit en train de les filmer incite les musiciens à reprendre de plus belle. C'est alors que l'homme en question parvient à entrer en transe, état dans lequel il ne serait pas parvenu sans l'intervention extérieure de la caméra/spectatrice. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 février 2011
    Cette voix idéale pour un film plutôt Vogue qu'ethno, nous plonge désormais dans la transe des mots; on arrive, cependant, à attraper ce court instant totalement dénué de sens pour un autochtone citadin, mais empreint de temporalité. C'est plus qu'un documentaire c'est un plongeon. Il est ethnologue, cinéaste, et sa théorie sur l'inspiration spontanée fonctionne très bien :-).
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