Avis : Le Grand Tournoi - Page 3

Un film d’action simpliste et moyennement divertissement ponctué par des scènes de combat peu emballantes.

Un film sur la grandeur des arts Martiaux, on sort déçu car cela reste une sorte d'assemblage des anciens film du genre. Mais le savoir faire de JCVD dans ce domaine suffit pour en faire un film correcte et agréable à suivre, j'aime beaucoup la musique du film et j'ai aimé revoir Sir Roger Moore.

Pas le Van Damme le plus fauché ni le plus honteux. Après ça reste quand même du Van Damme. Dans ce film il doit combattre les plus grands guerriers de la planète dans un tournoi dont la récompense est un dragon d or. Tout ses combats vont se dérouler de la même manière au début il perd mais à un moment il s énerve il crie et il gagne. Ça ne vole pas haut c est même assez drôle à certains moments comme les interventions suréalistes du champions américain qui devient ami avec JCVD.

Cette fois, Jean-Claude Van Damme passe derrière la caméra, pour nous livrer un film proche de "Bloodsport" sur le papier. A savoir l'histoire d'athlètes conviés à un tournoi secret, avec une récompense prestigieuse pour le gagnant. Mais "The Quest" est très étrangement traité. La mise en scène tient la route, et offre un panel d'affrontement sympathiques, mettant évidemment JCVD et ses high kicks en valeur. Cependant, si les bras et les jambes s'agitent à l'écran, le film ne sait pas où donner de la tête ! Trop de personnages et peu de développements (méchant qui se résume à regarder l'écran en grognant silencieusement, personnage féminin qui se limite à frémir en voyant des combattants beugler, James Remar pratiquement inutile...). Des idées intéressantes mais très peu exploitées (scénario situé en 1925, intrigue avec des orphelins, aspect film d'aventure...). Sans compter une BO "midi" douteuse... Reste la présence aussi étonnante que sympathique de Roger Moore (!), qui à près de 70 ans joue les aventuriers britanniques roublards et sournois.

Ce film d’arts martiaux, rare réalisation de Jean-Claude Van Damme, est direct et ne se charge pas de fioritures. Une fois le récit lancé, les combats s’enchaînent sans temps morts, lorgnant parfois dans la foire aux clichés. Derrière la caméra, l’acteur belge parvient à leur conférer de l’intensité grâce à une alternance dynamique entre des plans serrés, près des personnages subissant les coups, et des plans plus larges apportant de la lisibilité à l’action.

Il ne faut pas trop en demander à Jean-Claude Van Damme… Pour le scénario, c'est à peu près la même chose que Bloodsport, de même que pour les personnages. Comme toujours, le seul intérêt réside dans les scènes de combat, plutôt réussies. Le reste est très moyen.

Entre le titre, la double présence de Van Damme au générique et le genre même du film, il ne faut pas s'attendre à une finesse psychologique pour les personnages ni à une vraisemblance particulière ou à des péripéties prenantes pour l'intrigue car le plaisir ambitionné ici s'incarne dans les combats dont on expose diverses techniques à travers les représentants cosmopolites opposés. Un pur divertissement pour les amateurs!

Un très bon film qui n'a pas du tout vieilli. Mélange très réussi d'aventures et d'art martiaux, le film offre à Van Damme un de ses meilleurs rôles. Le scénario nous emmène dans les années 20 à la suite d'un voleur (Van Damme) fait prisonnier par un pirate (Roger Moore). Ce dernier le revend à un maitre en art martiaux qui va en faire un combattant. Le pirate retrouvera son combattant et ils partiront ensemble pour un grand tournoi d'arts martiaux dans la cité interdite. Les décors sont très soignés et les combats bien chorégraphiés. On a aussi beaucoup de plaisir à retrouver Roger Moore 10 ans après avoir abandonné son rôle de James Bond. Il apporte son flegme et sa décontraction à son personnage de pirate escroc. Un vrai bon film d'aventures qui gagne à être connu. A noter que le film est réalisé par Jean-Claude Van Damme lui-même.

Jcvd a le mérite de s'essayer à la réalisation, hélas son coup d'essai est quelque peu décevant, trop conventionnel et prévisible. Les amateurs d'arts martiaux n'y trouveront guère leur compte eux non plus, les combats étant peu spectaculaires et vite lassants. L'histoire quant à elle part dans beaucoup de directions: du clown de rue et ses petits orphelins, en passant par l'école de karaté, puis le début de love story avec la journaliste; des débuts d'intrigues laissées en plan, spoiler: ou vite expliquées dans le dénouement
. Un peu fouillis tout ça. Côté interprétation, Van Damme est dirigé par lui-même donc joue mal et manque cruellement de présence et de charisme, et Roger Moore cabotine comme jamais. Reste le fameux tournoi: une série de combats entre représentants de nations ou d'ethnies, avec tous les clichés au rendez-vous (danse zoulou pour l'africain, capoeira pour le brésilien...) le tout dans un décor austère et avec très peu de spectateurs et donc d'ambiance; et sent le déjà vu mais en beaucoup mieux. On est loin de la qualité d'un Bloodsport donc.

Parce que c'est un classique de mon adolescence et que je l'ai regarder 20 fois, je suis obliger de bien le noter. La maturite fait ouvrir les yeux, ca impressionne moins. Des coups de poings venus des 4 coins du monde pour un film de combat tout a fait correct. C'est pour moi un des meilleurs films de JCVD.

Le tout petit tournoi. Van Damme réalise son film sous le même registre que Bloodsport, soit un tournoi d'arts martiaux avec les meilleurs combattants du monde entier. Autant dire qu'il s'est encore planté en beauté. Largement bien inférieur que les premiers succès de sa filmographie. Les combats manque d'intensité, utilisation d'image ralenti qui est inutile. Ajoutez à cela un scénario bien fragile. Les points fort de ce film : une réalisation des plus classique mais qui retranscrit bien le coté aventure, et enfin le grand Roger Moore vraiment impeccable.

Emmené par un Jean-Claude Van Damme en plein forme, le genre des arts martiaux propose de nombreuses nuances dans les styles. L’acteur belge poursuit ainsi son ascension dans le genre. Il campe alors le prometteur Christophe Dubois, généreux avec son entourage, notamment avec les personnes dans l’ombre par la société. Il use essentiellement de sa gymnastique vigoureuse pour subvenir à ses besoins mineurs, le perdant dans une routine sans objectif, ni challenge. Il suffit de se retrouver seul, face à son destin afin de démontrer sa détermination. Elle semble se justifier par un sentiment paternel ou fraternel que l’on développe assez peu en fin de compte. Tout l’arc narratif tourne autour du « Grand Tournoi » qui l’oblige à combattre.

Jamais pour l’attaque, toujours dans la modestie. Il retient son potentiel jusqu’à ce que ses valeurs se froissent contre le mal incarné. Il s’agit de celui qui écarte ses émotions de son jugement, il représente cet adversaire à la fois abstrait et physique. Ce conflit se profile de manière linéaire et ne traite que la surface des choses, avant d’approfondir son engagement le temps d’une courte action. Les scènes de combats ont alors une forte visibilité sur l’œuvre, visant à transmettre les valeurs de courage et de justice, comme souvent chez le belge. Il réussit tout de même son entrée en scène et flirte constamment avec la modestie et la retenue. Il s’agit alors d’une œuvre plus mature que les précédentes, où le héros mène avant tout un combat pour et contre lui-même, avant de satisfaire son entourage.

Il est d’ailleurs notable de constater un soutien moral de la part de Roger Moore, incarnant le sournois Edgar Dobbs. Il justifie à lui seul le mal qui se répand, occupant la place du respect et de la confiance. La quête de satisfaction est donc un moindre mal, comparé à la haine ne cherchant qu’à commettre chaos et misère. Le traditionnel décor thaïlandais évoque une libre circulation des pensées et donc de l’esprit. Entre le moment où l’apprentissage suit son court et les prédispositions camouflent une puissance cachée, on peut découvrir le reflet d’une âme prête à arracher sa liberté, tout en restant sincère avec sa volonté.

Bien que « Le Grand Tournoi » reste un classique et une valeur sûre de la série B, l’aura qu’il dégage résonne dans le temps et l’on s’y prend au jeu. On préconise la violence comme stimuli et le tournoi n’est qu’un prétexte pour contextualiser les valeurs de chaque art martial dont les pays portent fièrement l’étendard.

Quelques passages ont l'air d'être pris de Bloodsport, aussi avec Van Damme. Le concept est de toute façon le même, avec un grand tournoi d'organisé, mais je l'ai trouvé moins intéressant, l'histoire m'a semblé moins développé, et m'a donc moins plu. Sans être mauvais, je suis un peu déçu de ce Van Damme.

Malgré quelques bonnes premières minutes et un casting intéressant, le passage de JCVD derrière la caméra ne s'avère pas très concluant. Si les scènes de combat sont excellemment chorégraphiées, l'intrigue divague complètement : ça part dans tous les sens et on ne comprend pas très bien le sens du récit.

Un film avec Jean-Claude réalisé par Van Damme, je me souviens avoir été voir à sa sortie en 1996 (Les jeunes comme moi raffolaient de ce genre de film à l'époque), bah l'acrobate Belge à grand écart a voulu faire un remake de "Bloodsport" ou "Kickboxer" mais c'est un niveau en dessous !! Pourtant, on sent que Van Damme voulait faire un jeu d'acteur un peu varié de ce qu'il fait d'habitude, la première partie se passe au début du 20ème Siècle (comme la suite quoi..) se transformant en clown de la rue avec costumes et décors de l'époque. Le point positif vient du personnage incarné par Roger Moore arnaqueur avec beaucoup d'humours qui met une touche de déviation à l'histoire. La deuxième partie, c'est le tournoi, copie conforme sans surprise des anciens films de Van Damme, c'est raté au point d'en rigoler. Le méchant finaliste n'a pas de dialogue, seulement des muscles et un regard froncé mais c'est tout, Bolo Yung ("Bloodsport") lui faisait peur. Van Damme s'enfonce avant de devenir "Aware" et enchainant les films pour vidéo-clubs. Un navet.