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Sergio-Leone
182 abonnés
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3,5
Publiée le 6 juin 2011
Plus je mate du Carpenter, plus j'en suis fan ! Ce gars arrive à créer du suspense et une tension incroyable avec 3 fois rien, un style unique qui se reconnait au premier coup d'oeil et qui n'est pas égalé selon moi par grand monde dans le domaine de l'atmosphère inquiétante et angoissante. Les acteurs ne sont pas exceptionnels mais les personnages et le style sont tellement bons que l'on pourrait tout pardonner pour profiter pleinement de ce petit plaisir...
le cinéma de Carpenter est souvent précurseur, c'est le cas avec Assaut. Le film a vieilli mais n' a rien a envié a certaine production actuelles qui font moins bien avec pourtant plus de moyens. Et puis il' a cette ambiance si particuliere la musique les décors du bon gros divertissement ! culte come dirait l'autre
Le premier film de John Carpenter est devenu culte car il était précurseur en son temps : un suspense en huis clos mené sur une musique lancinante avec un tension qui monte crescendo. Basé sur la peur de l'incompréhensible et l'ennemi invisible, un pur thriller urbain mainte fois copié mais rarement égalé.
1er film de Carpenter et on y retrouve déja ses obsessions dans ce huit clos très bien mis en scene qui monte en pression progressivement! Le realisateur parvient a instaurer un climat angoissant servi par un synthé qui colle bien au film! 1er coup de maitre!
A voir en version originale exclusivement !!! Carpenter nous dépeint ici le siège d'un commissariat sous forme de "western urbain". Une montée en tension progressive comme il sait si bien les faire ...
John Carpenter se frotte à l'action pure dépouillée de tout fantastique. Et on constate agréablement que ça marche. Plutôt réaliste sur la longueur (seul petit détail un peu dommageable : les fusils qui se rechargent tout seul durant la seconde fusillade). Carpenter joue la logique, en nous faisant vivre le siège pendant une nuit d'un commissariat en déménagement. Là où le film de Carpenter est appréciable, c'est qu'il s'écarte de toute thématique raciste auxquelles on est habitué (dès qu'on parle de guerre de gangs, avec justement ici plusieurs ethnies qui sont rassemblées, on nous ressort des personnages racistes ou intolérents), et préfère s'intéresser au dilemme entraide/survie individuelle. Un choix assez pertinent, et qui fait de ce film, plus de 30 ans après sa sortie, un divertissement d'action de choix.
Avec le recul, "Assault on Precinct 13" est à la base de toute la filmographie de Carpenter. On y perçoit déjà sa vision de l'apocalypse (une vision du chaos s'installe dès les premières images), sa critique virulente de l'"humanité" des hommes (les figures fantomatiques des assaillants ne venant que refléter la monstruosité des protagonistes), sa méfiance envers son propre pays (le film a une porté prophétique à présenter ainsi des émeutes incontrôlables), et cet attachement si particuliers pour les laissés-pour-compte de la société (américaine du moins). Scénario inspiré fortement par "Rio Bravo", maîtrise parfaite de l'espace, montage signé "John T. Chance", Carpenter en profitait plus que jamais pour nous faire part de son admiration pour Howard Hawks. A mon avis l'un des meilleurs films de Carpenter, en tout cas une pièce maîtresse de son oeuvre. Vu le budget de départ et vu le résultat, "Assaut" relève surtout d'un très grand savoir-faire en matière de cinéma, indépendant s'il en est.
Une plutôt bonne surprise qu'est "Assaut". Les acteurs sont passables, la mise en scène très bonne ( bon normal me direz-vous, le réalisateur n'est pas n'importe qui quand même ), "Assaut" est un très très bon western urbain inspiré de "Rio Bravo" et plutôt bien remaké par Jean-Francois Richet avec son "Assaut sur la centrale 13". Un classique du huit-clos qu'il faut voir pour le plaisir et pour voir un film culte de plus, malgré ses quelques longueurs quand même.
L'évident manque de moyen n'empêche nullement à Carpenter d'apporter une fois de plus sa vision et d'instaurer une sacré atmosphère (y'a pas à dire, les compos du réalisateur claquent leur race !). J'aime assez l'aspect fauché du film. Sinon, l'ouverture est peut être l'une des plus violentes et directes que j'ai pu voir aujourd'hui. Le cinéaste annonce d'emblée la couleur et la teneur de son film. Ce n'est pas par hasard que l'histoire se déroule à Los Angeles, compte tenu de ses quartiers chauds, de ses gangs et de la violence extrême qui s'y trouve. Carpenter tire en quelque sorte la sirène d'alarme avec Assaut, critique politique acerbe et constat amer d'une société malade. Film qu'il construit sous la forme d'un western urbain. Cela se ressent dans la mise en scène, les décors, les dialogues, le contexte, mais surtout dans les personnages, archétypes westerniens en puissance. Dérangeant, étouffant, ultra-violent - tellement qu'Assaut semble quasiment surréaliste - et sans concessions (la scène avec le marchant de glace résonne encore dans ma tête). D'un autre côté, le film a ses limites. Et le scénario montre ses failles autant que son manque de logique, parfois. Même si ce n'est pas son meilleur, ça reste sidérant d'audace et couillu comme rarement.
Que dire a part qu'il mérite 4 étoiles, un vrai bijoux de cinéma, a part une scène ou on sent un flottement, sinon que du bon, Carpenter ne posséde que du talent et il le prouve, les acteurs son bien dirigés et mène de bon pieds la barque, ce western urbain est une vrai référence, une réalistaion fluide, tout ce qu'il faut.
Une référence en matière de western urbain et de "film de siège moderne". Une mécanique très bien huilée pour ce huis clos exceptionnel. Carpenter y révèle tout son talent.
Pour sa deuxième réalisation, John Carpenter décide de ne pas faire les choses à moitié. Malgré un budget limité et un scénario de siège largement emprunté à "Rio Bravo" (film de Howard Hawks que Carpenter admire plus que tout), le cinéaste crée ici une véritable ambiance, créant une tension anxiogène au fur et à mesure qu'un gang (seulement des silhouettes dans la nuit) prend d'assaut un petit commissariat isolé dans lequel s'est réfugié un homme ayant abattu un de leurs membres. Le huis-clos force Carpenter à concentrer sa mise en scène sur l'essentiel : les relations entre les personnages, les balles qui fusent et la mort qui rôde. Le réalisateur maîtrise parfaitement l'espace et livre un découpage appliqué au sein d'une ambiance glaçante dans laquelle même une fillette n'est pas à l'abri des balles (dans une scène qu'on ne verrait plus aujourd'hui). C'est dans ce commissariat désuet menacé par l'inconnu au dehors que des liens se nouent entre policiers et prisonniers en transfert simplement venus faire un arrêt. L'occasion pour Carpenter de célébrer l'amitié masculine si chère à Hawks (entre un policier noir et un dangereux prisonnier nommé Napoleon) et de laisser aux femmes un rôle de poigne, le personnage incarné par Laurie Zimmer ayant un regard perçant et la détente facile. C'est donc dans toute sa simplicité que le film trouve son efficacité, bercé par une partition musicale entêtante composée par Carpenter en personne.