Mon compte
    Assaut
    Note moyenne
    3,6
    3085 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Assaut ?

    153 critiques spectateurs

    5
    37 critiques
    4
    58 critiques
    3
    35 critiques
    2
    15 critiques
    1
    5 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 mars 2009
    Tout de suite on est dans l'ambiance Carpenter, avec la musique qui va bien et une situation intéressante mais comme souvent dans ses films on plonge rapidement dans de la serie B.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mai 2008
    un exellent carpenter ( meilleur que le remake ) avec une ambiance et une BO exeptionnelle comme souvent d ailleurs chez lui.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    Le Central 13, un commissariat situé à Anderson (un quartier de Los Angeles) vit ses dernières heures. En effet, ce dernier est sur le point d’être désaffecté et transféré dans un autre quartier. Le personnel est réduit au strict minimum et pour sa dernière nuit, le personnel sur place va amèrement regretter d’être de garde. En effet, un gang assiège le commissariat dans lequel vient de se réfugier un homme qui a tué l’un des leurs. Les malfrats sont bien décidés à ne laisser personne en vie ce soir et les quatre personnes présentes au commissariat n’auront d’autre choix que de s’unir avec les prisonniers pour faire front commun.

    Second long-métrage pour John Carpenter, après la science-fiction (Dark Star - 1974) et juste avant d’entrer dans la légende avec son slasher (La Nuit des masques - 1978). En réalisant ce polar, le jeune réalisateur s’est attelé à une transposition moderne de Rio Bravo (1959) et le résultat est tout simplement bluffant.

    Ce qui frappe en premier lieu ici c’est la mise en scène, en dépeignant Anderson comme un quartier à l’abandon, où rares sont les protagonistes à s’aventurer dans les rues désertes. C’est bien simple, on ne croise personne en dehors d’un père, sa fille, un vendeur de glace et le gang. Le réalisateur parvient à y insuffler une ambiance pensante et lourde, on sent que quelque chose va se passer, on ne sait pas quand mais la tension est palpable et ne nous lâchera pas avant le dénouement.

    La façon avec laquelle le réalisateur a dépeint son gang est particulière. C’est bien simple, ils ne parlent pas, en ne les humanisant pas, Carpenter a fait le choix d’instaurer un malaise entre eux et le spectateur. Ils nous apparaissent comme surnaturel, il n’y a qu’à voir la façon avec laquelle ils évoluent aux abords du commissariat. Les voir courir à pas feutrés, en embuscade et en se ruant à chacune des fenêtres comme s’ils ne craignaient pas les balles. Armés de silencieux, la violence est sourde aussi bien aux yeux des spectateurs qu’aux oreilles du voisinage, raison pour laquelle à aucun moment la police ne sera prévenue qu’un commissariat est pris d’assaut par des tireurs embusqués.

    La violence est soutenue, voire d’une rare froideur spoiler: (le meurtre de la gamine venue s’acheter une glace, on ne l’avait pas vu venir et on n’aurait jamais osé l’imaginer)
    . La musique qui l’accompagne est elle aussi une franche réussite (Carpenter lui-même l’a composé), sans oublier une belle brochette d’acteurs à commencer par Darwin Joston (Napoleon) & Austin Stoker (Lieutenant Bishop). Entre le polar urbain, le western et le surnaturel, un film à petit budget (150 000$) qui impose le respect. Carpenter ayant multiplié les casquettes (réalisation, scénario, montage & musique), nous prouve son indéniable talent (il n’y a qu’à voir sa filmo par la suite). A noter enfin qu’un remake éponyme (2004) a vu le jour et a été réalisé par le français Jean-Francois Richet.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Redzing
    Redzing

    1 113 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2020
    Des hordes de gangsters armés jusqu'aux dents assiègent un commissariat en passe d'être désaffecté. A l'intérieur, policiers et prisonniers devront s'allier s'ils veulent survivre... Après la comédie fauchée de SF "Dark Star", John Carpenter réalise son premier "vrai" film : "Assault on Precinct 13". Vrai film au sens où il contient de nombreux éléments qui seront caractéristiques de son cinéma. Tout d'abord, un film fortement inspiré de "Rio Bravo", se déroulant en huis-clos. Mais là où l'on s'attendrait à des plans serrés et sombres, Carpenter préfère au contraire des plans larges et net, découpant avec aisance le lieu où son confiné ses protagonistes. Ensuite, une BO au synthé qui utilise quelques notes pour distiller une ambiance qui va devenir de plus en plus anxiogène. Enfin, un scénario assez iconoclaste, avec un élément déclencheur assez culotté (par ailleurs censuré dans certaines versions du film), et un personnage cynique et trouble mais néanmoins attachant (Darwin Joston, qui servira de base à plusieurs protagonistes rebelle de la filmographie de Carpenter), et des policiers et prisonniers ramenés au même niveau. Sans compter l'atmosphère du film, proche du fantastique, ce qui est assez original à l'époque. Carpenter choisit en effet de représenter ses gangsters comme des ombres muettes, attaquant en silence et ne laissant pas de trace. Si bien que l'ensemble lorgne étonnement vers le film de zombies ! "Assault on Precinct 13" est donc un très bon suspense, mis en scène avec brio, qui sera régulièrement copié au cinéma.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2017
    Film (devenu) culte des années 70 et véritable naissance artistique du génie John Carpenter, "Assaut" est, également, un film fondateur qui, en rendant hommage à "Rio Bravo" et autres "Alamo", est devenu le modèle du genre. Le poids de cet héritage m’avait, donc, rendu méfiant et j’avoue ne pas m’être précipité pour découvrir le film. A tort car il s’agit incontestablement d’un petit bijou qui rappelle, à l’heure des blockbusters truffés d’effets spéciaux et des scénarios inutilement alambiqués, que le cinéma doit être une expérience sensorielle où l’immersion du spectateur prime avant tout. Le début du film laisse, pourtant, entendre que le rythme ne sera pas sa qualité première avec la présentation des différents personnages, via un montage qui ne laisse pas forcément apparaître les liens à venir. Il fallait, pourtant, en passer par là pour que la recette de Carpenter puisse produire tous ses effets. Car, le réalisateur fait le choix de raconter une histoire simple (un poste de police est pris d’assaut par les membres d’un gang local) qu’il ne vient pas encombrer de sous-intrigues, qui sont, bien trop souvent, l’occasion d’égrener les poncifs les plus éculés. Point de love story entre deux inconnus, d’évocation du traumatisme d’enfance d’un personnage et, plus épatants encore, pas de développements concernant les agresseurs. C’est, peut-être le coup de génie de Carpenter qui, en décidant de faire des assaillants autant d’ombres fongibles et non identifiables, renforce considérablement la menace qu’ils représentent (combien sont-ils ? que veulent-ils ? qui sont les meneurs ?) et, ainsi, le sentiment d’immersion du spectateur. Carpenter n’hésite pas, du reste, à bien marquer ses effets, notamment au niveau du son (qui a un rôle primordial dans le chaos ambiant) ou au niveau du temps qu’il accorde aux attaques. A ce titre, la première vague de tir est d’une durée qui apparaîtrait déraisonnable chez d’autres metteurs en scène mais qui, ici, est tout simplement phénoménal, Carpenter multipliant, notamment, les plans sur les vitres brisées et autres impacts (plutôt que sur les tireurs ou les occupants du poste). L’impact des balles sur les corps des victimes est, également, très réussi puisqu’il refuse les effusions de sang grossières sans pour autant sacrifier la violence viscérale recherchée par le metteur en scène. "Assaut" privilégie, donc, l’action au sens le plus pur du terme et parvient à faire mal au spectateur… ce qui, à une époque où les tueries de masse cinématographique n’effraient plus grand monde, n’est pas sans intérêt. D’ailleurs, le film est, de manière générale, sans concession et c’est une autre de ses très grandes qualités. spoiler: Le meurtre parfaitement gratuit de la petite fille
    en début de film donne immédiatement le ton au récit… et durera jusqu’à sa conclusion. Il est, d’ailleurs, intéressant de noter que Carpenter, qui arrête son film spoiler: juste après l’arrivée de la cavalerie
    , ne juge pas utile d’apporter à une réponse à toutes les questions posées par son intrigue spoiler: (notamment concernant le sort des assaillants qu'on voit fuir)
    ou, plus généralement, de tout sur-expliquer. Le réalisateur aime, également, prendre son public à contre-pied en ne lui donnant pas forcément ce qu’il attend. L’exemple le plus symptomatique est, bien évidemment, le personnage le plus fun du film, à savoir le criminel Napoléon Wilson (Darwin Joston, excellent). Présenté initialement comme le bad guy du film, il fait rapidement preuve d’un charisme et d’une cool attitude qui le rendent immédiatement sympathique spoiler: et va jusqu’à faire preuve de droiture dans l’adversité pour laquelle il ne sera, d’ailleurs, pas récompensé, le tout sur fond de mystère concernant l’origine de son surnom… qui restera un mystère
    . A ses côtés, le héros du film, le flic Bishop (Austin Stoker) n’est pas forcément en reste et surprend par sa relation avec son prisonnier et sa capacité à faire des erreurs de jugement. On est loin du héros américain moyen droit dans ses bottes. Enfin, la secrétaire Leigh (Laurie Zimmer) est épatante avec son jeu atypique qui l’éloigne des standards basiques de la bombasse nunuche qui sert à faire jolie. Mine de rien, le trio vedette est composé de trois figures plus qu'inhabituelles pour l'époque (un Black, un criminel et une femme forte), ce qui en dit long sur sa modernité et le côté visionnaire de son réalisateur. Enfin, comme toujours chez Carpenter, la BO, qu’il signe lui-même, est une petite merveille omniprésente qui vient rythmer le film et lui apporte une véritable plus-value. Bref, "Assaut" n’a pas usurpé sa flatteuse réputation et peut se vanter d’être un des films d’action les plus purs qui soient. La comparaison avec son remake de 2005, pas totalement raté mais beaucoup plus poussif, achève de le confirmer !
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Assault on Precinct 13, tout simplement Assaut dans nos contrées possède un statut qui d'officie donne très envie, et d'un autre coté, fait aussi un peu peur. J'ai d'ailleurs trop entendu à son sujet pour l'apprécié à sa juste valeur ... Pour une première du moins !

    John Carpenter, immense réalisateur, j'insiste, incorpore d'entré un générique des plus légendaires ! Cette typo rouge, sur fonf noir, de sa musique de chef, assurée par ses propres soins donnent le ton pour la suite de l'aventure. De sa première scène, on en retiens une déferlante de violence, un assassinat, sans sommation par une police qui tire à vue dans ce recoin ou la lumière ne passe pas. Le récit, de la mort de ses 6, membre de ce gang que l'on nomme à la radio, avant d'en découvrir ses autres membres va orienter la continuité d'évènements déments qui s'ensuit. Par une entaille, un pacte dans le sang, la vengeance se fera ...

    Un topo du paysage, de l'ambiance, de ceux qui compose le décors, avec leurs caractères respectifs, dans un rythme électrique et faussement calme laisse la mayonnaise monté avant un service à la pièce. L'anecdote de ce policier, qui pour sa première journée, arrive dans le commissariat ayans nourris sa vocation a je trouve, un cachet, une matière qui offre un ancrage qui éclipse certaines de ses autres réussites. De ce lieu en semi-abandon, on en retiendra une sacrée dernière !

    Une foule, assez hétéroclite, s'agglutine vers cette institution en demi-décrépitude, à des fins qui ne converge pas vraiment, loin de là ! spoiler: Avant la grande réunion, il y'a la " ballade " de ses assaillants. Le meurtre de la gamine et du marchand de glace est un passage assez éprouvant, d'une fureur accablante ... On comprend, sa suite ! Dans tous les sens du terme.


    De cette nuit, sur cette route, dans le quartier, désertique de surcroit, se livre le début d'une bataille, d'un assaut, dont la rage est motrice. Le courant coupé, de son premier corps qui tombe dans la foulée, au carnage globale, il y'a la toute une métaphore du chaos par un Carpenter qui en comprend toute sa sève. Des silencieux qui canardent à toute berzingue, l'analyse du bruit de son attaque passe par l'abandon, l'oubli, la solitude, que seul une unité dépareillé semble pouvoir y faire face ...

    Les accalmies passagères, dans ces vagues qui assaillent l'endroit, sont des autres moments d'échanges, de compréhensions de la folie qui se trame autour. Mélange de peur et d'espoir, tout devient possible et à la fois inévitable ! Il y'a, pour autant une pitrerie de circonstance, comme dans ce pile ou face venu d'ailleurs entre Wilson et Wells, qui tranche avec la fureur de l'institution qui s'organise à l'extérieur.

    La fin tiens ses promesses de sensas, on en retiens son pied de nez, on la colab n'est pas seulement éphémère mais persiste envers et contre tout. L'uniforme devient secondaire ! Néanmoins, il y'a des raccourcis ...

    Techniquement, dans le visu, le film m'épate. La démarche aussi, les acteurs eux sont dans le cahier des charges rudimentaires, y trouvent des moyens d'expressions dans le fond, mais sans éclats ! J'avoue que je ne me suis pas ennuyé, mais j'aurais parfois préféré ... Avec la maestria qui est la sienne, John Carpenter entretient sa dynamique et concrétise ses moyens restreints par des images fortes sans aucun formalisme, au contraire, c'est lui qui invente les codes ! Oui mais voilà, " j'attendais " après Dark Star une fusée qui pétarade !
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2024
    John Carpenter a ses débuts dans la fin des années 70 qui marque sa patte de cinéaste de genre suspense, fantastique et horreur (la, on est dans la première catégorie citée) de génie avec le classique "Assaut", inspiré en partie de "Rio Bravo" d'Howard Hawks et source d'inspiration de films comme "Nids de guêpes" de Florent Emilio Siri ou le Remake "Assaut sur le central 13" de Jean-Francois Richet. Dans ce long métrage, Big John nous montre sa vision de la société qu'il voit avec pessimisme ou la violence monte d'un cran dans le monde. Un groupe de dégénères encerclé un poste de police sur le point de fermer ou il y a un convoi de prisonniers, un policier de patrouille, des secrétaires qui luttent leurs survies face aux multiples balles silencieuses tirés dans une attaque minutieusement préparé. Une œuvre classée culte ( la scène de la fillette au camion à glaces m'a un peu choqué) par sa mise en scène angoissante aux décors, lumières, atmosphères très crispantes. Le réalisateur signe aussi la musique memorable. Les comédiens sont impeccables dans leurs rôles respectifs. A voir.
    Vrakar
    Vrakar

    41 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Carpenter n'a pas fait que des films de génie. Alors au début de sa carrière, il sort ce huit-clos dont la réalisation, pourtant bordélique, reste captivante. Pour autant, hormis quelques scènes choc (surtout celle de la gamine tuée à bout portant) la rancune meurtrière des assaillants parait surréaliste. Alors qu'une cinquantaine de méchants (à l'origine, ils ne sont que 4!) a coupé les lignes téléphoniques de tout le quartier, elle se révèle incapable de zigouiller un flic aussi courageux qu'empoté, deux meurtriers pathétiques et une secrétaire flic sous tranxen retranchés dans un commissariat délabré de la banlieue de L.A. Ces méchants préfèrent même faire quelques chorégraphies sur le bitume ou imiter les pigeons au stand de tir en grimpant bêtement aux fenêtres. Des dialogues de sourds et une direction d'acteurs très approximative font parfois sourire. Mais la touche Carpenter est déjà présente. Notamment sa dérision. La scène avec Wells (Tony Burton), serial killer en mousse, qui a le droit à un 'good luck' de la part des 2 flics survivants, tranche bien avec le ton ambiant anxiogène. En dépit de l'âge du film, de son manque d'expérience et d'un budget famélique, Carpenter arrive à insuffler une angoisse pesante jusqu'au bout. Deux ans plus tard, "Halloween" le révélera au monde entier.
    Bistourn
    Bistourn

    18 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2024
    Énorme vent de nostalgie pour moi... J'adore découvrir ces films de années 70-80 que je n'ai jamais vus, pour retrouver tous les codes de l'époque. Malheureusement parfois je regrette de ne pas avoir visionné ces pépites durant mon enfance. Quand j'avais 10 ans, avec un groupe de 3-4 potes, on s'enfermait les après-midis pluvieux pour mater des films d'action cultes comme "Die Hard", "Terminator", "Predator" etc... La vidéothèque du père d'un de mes collègues était remplie de ces classiques et je me souviens qu'il y avait "Assaut". Peut-être que la jaquette de l'époque ne nous avait pas inspirés ou qu'en tant que froussard, j'avais peur que le film soit trop violent, du coup je l'ai découvert que tardivement en ce début d'année 2018 et franchement quelle énorme claque !!! Tous les ingrédients des meilleurs films d'époque sont réunis et mijotés à la sauce Carpenter !!! Quel pied franchement les mecs ! Tout y est, l'ambiance so 70's-80's, la musique composée par le réal himself au synthé, l'histoire plutôt originale, les dialogues qui font mouche, les personnages travaillés. On s'attache réellement aux différents protagonistes et on est captivé du début à la fin par cette intrigue qui monte en puissance... Je me suis senti tout gamin, j'ai vraiment pris un sacré plaisir tout du long. Quelle merveilleuse madeleine de Proust !!! Et heureusement ou malheureusement, il me reste encore de nombreux trésors comme celui-là à dénicher :D
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Un classique de maitre Carpenter qui souffre sans doute de l'aâge mais qui reste diablement efficace et sûrement plus profond que le remake récemment sortit. La mise en scène reste le gros bon point du film, Carpenter réalise un film d'action maus de la façon d'un film d'horreur avec une BO et un style qui ajoute une frousse et suspense non négligeable. De plus le flou qui entoure les raisons de l'attaque donne uen bonne sensation de malaise, ou en tous cas d'une certaine folie. Un excellent cru solide et efficace, et moins lisse que son remake.
    Acidus
    Acidus

    718 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2018
    Avis mitigé sur ce deuxième long métrage de John Carpenter. "Assaut" démarre pourtant bien avec une mise en place des personnages et de l'intrigue prometteuse. Pourtant, arrivé au milieu du film, peu de temps après le début du siège du commissariat de police, mon intérêt est retombé. La faute à un John Carpenter qui peine à maintenir un suspens et une tension tout au long de ce siège. L'intrigue elle-même, redondante et peu surprenante, ne rend pas les choses plus passionnantes. Pour son scénario, Carpenter s'est inspiré de "Rio Bravo" d'Howard Hawks mais il n'a malheureusement pas le même talent de metteur en scène. On ne peut pas toujours accuser la faiblesse du budget. Cette série B de John Carpenter n'est ni son pire, ni son meilleur film mais comme son auteur, il est à mon sens complètement surestimé.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Carpenter réalise un western moderne,dont l'influence évidente est Rio Bravo. Ce petit film (car il s’essouffle tout de même sur la film) possède une tension prenante. Il est clair aussi que les scénaristes de The Purge ce sont inspiré de ce film pour faire le leur. Assault est nettement meilleur que The Purge,même s'il est loin d’être parfait il montre les capacités de Carpenter derrière une camera.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2015
    Une cité de Los Angeles ravagée par des gangs déshumanisés, sévissant au cœur du quartier difficile d'Anderson. Un commissariat en plein déménagement pris à partie au cours d'un mémorable siège. En 1976, John Carpenter son deuxième long-métrage "Assaut". Les premières minutes mettent d'ailleurs en exergue ce qui sera une véritable marque de fabrique : une musique composée de ses soins au synthétiseur. Malgré sa maturité sans conteste, "Assaut" s'apparente cependant à bien des égards à un film de jeunesse, une œuvre de fin d'études nourrie au gré de multiples références. On pense évidemment à "Rio Bravo", éternel point de repère pour tant de cinéastes outre-Atlantique. Comme John Wayne en compagnie du ténébreux Dean Martin, Ethan Bishop se trouve à son tour contraint de faire équipe avec les prisonniers, dont l'inoubliable Napoléon Wilson. Du piège au dénouement, l'œuvre trace sa route, un chemin situé entre le western et le films de zombies, quelque part entre "Rio Bravo" et "La Nuit des Morts-vivants".
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mai 2013
    ASSAULT ON PRECINCT 13 a beau vieillir, il reste malgré les années une œuvre profondément séduisante et maîtrisée, huis-clos charismatique et essentiel d'un nouveau cinéma américain moderniste qui apporte encore et toujours de l'influence aujourd'hui. Un classique !
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2018
    Il est des films qu’il faut vraiment revoir. Ma première lecture d’Assaut m’avait franchement déçu. Trop brut, trop simple, sans histoire ni morale. C’était pour moi une série B à l’intérêt documentaire, le premier jet d’une cinématographie unique, mais qui n’en était ici qu’à ses balbutiements. J’avais tort. Il y a là déjà presque tout ce qui fera la patte du réalisateur : une rengaine entêtante jouée sur son propre synthé, une oppression constante dans le rythme, les cadrages et le son, des personnages desquels il est difficile d’extraire les bons des mauvais, un rendement sidérant quand on compare la puissance de l’ensemble à ses moyens infimes. Carpenter est bien le maître, et si je n’ai pas su le voir alors, j’admets aujourd’hui volontiers qu’il le prouvait dès ‘76. La bande de jeunes loubards qui sème le chaos se comporte comme le requin de Jaws, sorti l’année d’avant ; ils créent la terreur en tuant au hasard, n’épargnant personne, quel que soit son âge, son sexe, sa droiture ou son capital, transformant la rue en leur exutoire, sans aucune logique, sans aucun espoir. Il n’y a pas de question à poser, car il n’y a aucune réponse. La violence est partout, on ne peut que tenter de survivre, et se tirer de ce traquenard qui rend hommage aux grands sièges du western. En attendant le prochain assaut.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top