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chrischambers86
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3,5
Publiée le 29 août 2010
Avec un titre pareil, on pourrait s'attendre à voir un film d'horreur! il n'en est rien! "Die ratten", "Les rats" en français, est en fait un mèlodrame intimiste rèalisè par le grand cinèaste allemand Robert Siodmak qui renoue ici avec le style du cinèma expressionniste! Interprètation èmouvante de Maria Schell en fille mère face au mauvais garçon Curd Jürgens! Un flah back occupe quasiment tout le mètrage et arrive à nous tenir en haleine jusqu'au dènouement final! Le dèbut du film ou l'on voit une pauvre Maria Schell blessèe, marchant dans la neige, est particulièrement rèussie! Un très beau film à (re)dècouvrir, qui reçut par la même occasion l'ours d'or au festival de Berlin en 1955! Ce qui n'est pas rien...
Un drame social prenant. Cette femme qui prend le dessus sur la plus faible et cette dernière qui se défend comme une mère possessive. On ne lui laissera pas prendre au moins son instinct maternel. Peu mélodramatique et peu émouvant mais fort et dur.
Plus sombre et pessimiste c'est difficile et quand on sait que la vraie vie est parfois pire encore ,ce spectacle est douloureux. C'est avant tout un film d'acteurs car passé la sortie , leurs présences reste longtemps en nous. Le couple Jürgens/Schell est tout a fait original,on en voit rarement des semblables à l'écran .Ces deux grandes vedettes sont vraiment admirables d'avoir accepté une telle charge émotionnelle.Plus exceptionnelle encore, Heidemarie Hatheyer que j'ai découvert . Nulle ne pourrait faire mieux,elle réussit ici des prodiges tellement son rôle semble difficile a tenir. Il est triple: devant son mari,devant son frère et devant Pauline. Il nécessite à chaque fois de jouer très différemment. Siodmak pour son retour en Allemagne ,bien qu'il soit né aux États-Unis, nous fait bénéficier de sa grande expérience pour filmer un Berlin quasi désert où ses 3 personnages « maudits »vont se débattre dans des décors extrêmement glauques. Seul Karl John échappant par ses absences répétées à cet affreux climat. Le film est construit sur un long flash-back ,ce qui présente des avantages comme au début l'émotion violente dégagée par Pauline en train de perdre la raison mais aussi l'inconvénient d'une fin connue et qui manque cruellement d'ambition .On suppose bien sur que cela ne pourra qu'aller mieux pour ceux qui restent mais c'était l'occasion de nous donner une vision constructive des progrès à faire en Allemagne et de teinter d'espoir les années à venir;