scène de c**, accident de voiture, scène de c**, accident de voiture, etc. Pendant deux heures. Cronenberg aurait pu continuer comme ça toute la nuit, y avait aucune raison que ça s'arrête. Le tout monté et interprété avec un rythme de sénateur arthritique. Il y a longtemps que je ne m'étais pas fait autant ch** devant un film. Ce qui est choquant dans ce film, c'est surtout l'insondable ennui qu'il dégage. J'aurais dû me méfier en voyant pendant le générique James Spader, docteur ès rôles dans films glauques et ratés (la secrétaire, ça aussi c'est quelque chose !).
un film d un erotisme glacant devoilan les fantasmes particulier d'un groupe d etre humain. un film absoluemen parfai qui na pa volé sa palme d'or 1996
Un film de cul et de tole. Des personnages cabossés prennent plaisir à vivre d'accidents... Seulement ils sont aussi froids que les carrosseries et si leur dëviance a quelque chose de dérangeant et de romantique, je me suis ennuyé ferme. J'étais même étonné du traitement de Cronenberg : voyeur pour les plaisirs de la chair mais avare dans l'horreur des corps abîmés.
“Crash”, depuis le temps qu’on en parle. Et réalisé par l’excellent David Cronenberg, je n’en demande pas moins. On retrouve rapidement une photographie sombre, une atmosphère douteuse et malsaine. Car oui, “Crash” est une analogie du désir par la carrosserie, la sensualité est exploitée là où ne l’attends pas, c’est audacieux. Un plaisir, des fantasmes, des émotions qui ont soudain besoin d’être matérialisés au travers d’une carcasse, cela en viendrait presque charmant. La voiture, symbole de productivité du XXème siècle et du consumérisme, de la mondialisation. Partant de ce constat, les rapports humains deviennent glaçants, malsains, mécaniques et destructeurs. Mais (oui, il y a un gros MAIS), une fois le concept élaboré pour les fétichistes de la collision, amateurs de carrosseries froissées, de poitrines voluptueuses et de sensations fortes aux portes de la mort, le long-métrage tourne vite en rond et l'intérêt devient vite désuet dans un monde qui semble perdu parmi tant d’étranges fantasmes, de rêveries sur les tromperies des uns et des autres. Toujours plus loin, toujours plus intense, toujours plus mortel, un sentiment de vide intense devant toute cette folie, sans véritable conclusion. Un film qui laisse un goût amer.
D'habitude j'aime bien Cronenberg, même si je n'ai pas non plus vu toute sa filmographie. Je savais que ce crash était un film très décrié, on adore ou on déteste, et franchement je m'attendais à adorer, vu comment ça a l'air déjanté. Alors j'ai apprécié la première heure de film, mais la fin commence à devenir vraiment longue. Le souci du film, c'est pas qu'il soit assez "gratuit", c'est que les scènes se répètent sans vraiment se renouveler, certes il y a des scènes géniales, par exemple celle où ils se masturbent en regardant des crash tests, mais le film outre ces quelques sursauts semble être une litanie qui ne s'arrêtera jamais. Je dois avouer que la dernière demi heure m'a semblé bien longue et n'apportant rien au reste du film. Si cette structure ne m'a pas dérangé dans Existenz, c'est le cas ici. Je n'arrive pas à m'intéresser à ces gens et à leur problème (plutôt grave il faut l'admettre, parce qu'ils sont sacrément dérangés). Et pourtant j'aime beaucoup l'idée de départ, des gens fasciné par les accidents, baisant à tout va. C'est un excellent programme. Et en plus c'est bien mis en scène il y a pleins d'idées intéressantes. On retrouve les thèmes chers à Cronenberg sur la chaire, l'esprit, j'aime bien ça, mais là ça n'a pas pris, et j'en suis navré. Je ne dirai pas que c'est un mauvais film, mais qu'il pouvait faire bien mieux avec ce sujet, surtout que les idées sont là, mais peut-être pas assez exploitées.
David Cronenberg est un réalisateur peu commun qui adore emmener le spectateur très en dehors des sentiers habituellement battus par le 7ème Art... certes ! Mais là, il faut vraiment reconnaître qu'il s'est surpassé. En adaptant « Crash », le sulfureux roman de James Graham Ballard, il se met réellement en danger, refusant comme à son habitude toute concession au politiquement correct. Du coup, son film est particulièrement âpre, les situations malsaines s’enchaînant au rythme des accidents de la route, de plus en plus violents, subis et provoqués par les personnages. Tôles froissées et corps meurtris se mêlent et s’emmêlent dans un enchevêtrement de violence et de sexe dont personne ne sort réellement indemne. Pour autant, cette œuvre subversive n'est jamais gratuite et ne doit donc surtout pas finir au panier des films sans intérêt. Il s'en dégage une grande force narrative et d'indéniables pistes de réflexion sur la société, la sexualité, la solitude et bien d'autres choses encore... Le résultat est juste passionnant mais absolument pas à mettre entre toutes les mains, vous êtes prévenus !
Philosophiquement affolant et sensuellement hypnotisant, David nous livre ici son plus beau bijou. Tout simplement subjugant de maîtrise et de perfection ; la photographie est de loin la plus belle que j'ai pu voir au cinéma.
Sulfureux et charnel à son époque, comme l'a dit monsieur Coppola: "Il fallait oser!" C'est d'ailleurs ce qui valut son prix à monsieur Cronenberg. Le rapprochement de la sexualité avec l'excitation et le choc psychologique de l'accident de la route n'est pas inintéressante. Très bonne performance de Deborah Kara Hunger et Elias Koteas.
archi nul, sans aucun intêret!!! l'histoire est plus que pourri et n'est qu'un pretexte pour faire passer des scènes de c**!!! Un honte pour Cronenberg!!!!
Une fois n’est pas coutume, David Cronenberg dérange et choque avec son film. Crash (1996), œuvre hors norme du réalisateur, mettant en scène deux hommes et trois femmes. Tous ont des pulsions sexuelles déviantes (voire même plutôt bizarres). Mêlant accidents de voitures et scènes de sexe, présenté sous cette forme, on se demande bien qu’elle est l’intérêt de ce film ! Car il est vrai, ce film est très étrange, avec ses personnages froids et cette mise en scène lente. Ces hommes et femmes à la sexualité borderline qui réalisent leurs plus grands fantasmes « automobiles » lors de divers accidents de voitures prémédités. On peut retrouver une certaine ressemblance avec le dernier film de Quentin Tarantino, avec son Death Proof (2007) où le héros, Stuntman Mike, cascadeur professionnel, prend un malin plaisir à tuer ses victimes à bord de son bolide. Là, le sexe est omniprésent, n’entendez pas par-là, que l’on a à faire à un film pornographique, non, plutôt érotique/expérimental, avec ce mélange de tôles froissées et de chairs humaines défigurées et balafrées. Cronenberg sidère et interpelle, envoûte et gène à la fois. On appréciera d’autant plus le jeu des acteurs, pas simple mais fascinant, dans une œuvre qui au final, nous laisse sans mot !
Il n'est pas étonnant de trouver David Cronenberg aux commandes de cette adaptation du sulfureux et dérangeant roman de J.G. Ballard. On y retrouve un thème de prédilection cher au cinéaste : l'union de l'homme et de la machine et les déformations que cela peut entraîner. Pas de doute, Cronenberg maîtrise le sujet et illustre à la perfection le style de son auteur avec ses scènes de sexe, ses pulsions de morts et ses voitures accidentées. En soi le roman était déjà limité, se complaisant un peu trop dans les descriptions morbides et sexuelle à la limite de la répétition et de l'épuisement. Le film en fait autant, multipliant les scènes de sexe, les scènes dans des voitures, les scènes de sexe dans des voitures... Attention c'est très bien filmé et le casting (surtout les actrices de mon point de vue) sont loin d'être désagréables à regarder mais au final on a du mal à vraiment se plonger dans cet univers glauque à l'air parfois trop surfait, parfois trop provocateur. Il va sans dire que les thèmes abordés ne manquent pas de piquant mais le film comme le roman en fait trop et finit par perdre de sa saveur au fur et à mesure qu'il se complaît dans ses escapades sexuelles échangistes dans des voitures. Si la fascination ne manque pas d'opérer, il nous sera bien difficile d'apprécier "Crash" comme un grand cru de son réalisateur tant Cronenberg a fait mieux et beaucoup plus subtil dans d'autres films. On ne lui reprochera certainement pas son jusqu'au-boutisme mais à part du sexe et des collisions un peu partout, "Crash" semble avoir une mécanique qui tourne un peu à vide.
Interressant et surprenant , il y a une vraie ambiance dans laquelle on rentre dés le debut et aucune scene n'est prévisible , je le trouves cependant beaucoup trop court . Il faut que je le revois pour mieux le comprendre