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    Les Chiens de paille
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    222 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 avril 2011
    Très bonne séquence finale, mais avec le scénario dont Peckinpah disposait, il aurait pu faire un meilleur film.
    real-disciple
    real-disciple

    75 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2011
    Les Chiens de paille est un film dans la lignée de Délivrance c'est à dire où l'on ressent un malaise qui ne disparaît jamais du film ce qui est déjà un exploit, sans parler du réalisme saisissant, je fais bien sûr allusion à diverses scènes dont la plus marquante, l'insoutenable viol qui est une violence physique intense. Dustin Hoffman est impeccable en sorte d'intello qui va aller au plus profond de ses retranchements quitte à violer ses principes pour prouver son courage et utiliser ses pièges à bon escient. Susan George est surprenante en femme brisée. Un grand coup de maître de Peckinpah qui sort de la voie du western, pour nous amener à réfléchir sur l'instinct animal qui nous habite, comment on peut devenir aussi dangereux que l'autre, et puis aussi il faut parler de la mise en scène, travaillée, qui peint les personnages rapidemment et le décor malsain des lieux, sorte de campagne où habitent des gens vivant dans une violence non cachée. C'est un film vraiment impressionant, les années 70 ont eu de sacrés fleurons.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 mars 2011
    à ce jour le meilleur peckinpah porté par dustin hoffmann qui est génial dans ce film un superbe thriller " la scéne du viol est tout simplement une des plus choquante qu'il m'a été donné de voir j'entends la par sa violence psychologique et non visuel "
    DarioFulci
    DarioFulci

    95 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2011
    En découvrant "Les chiens de paille", on saisit l'importance qu'il a eu sur des générations de cinéaste contemporains. Sa vision pessimiste de la nature humaine, violente quoiqu'il arrive et surtout lorsqu'elle est poussée dans ses retranchements, marque toujours autant. On ne peut qu'imaginer l'éléctro-choc lors de la sortie du film. Car en plus le film est vraiment violent. Une violence froide, loin des scènes gores d'aujourd'hui qui sont avant tout graphiques. Il s'agit ici d'une violence qui choque par l'acte. Et c'est tout l'art de Peckinpah de faire monter la tension crescendo du début jusqu'au final tétanisant. Le montage paralyse littéralement. Les émotions anxiogènes du héros contaminent implacablement le spectateur. Une peur qui se radicalise en haine brutale et irréfléchie. L'instinct prime finalement. Peckinpah impressionne et nous laisse bouche bée.
    Noistillon
    Noistillon

    74 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2011
    Les Chiens de Paille n'est rien de plus rien de moins que le récit d'un humaniste qui découvre la violence et la barbarie humaine.

    De ce postulat original débute alors une longue fresque initiatique et subversive qui prend parfois des allures de transposition westernienne : la désertion de la Justice notamment.

    Marquant pour sa mise en scène sans concessions, choquant de par sa gradation inéluctable dans les échelons de la violence, le film de Sam Peckinpah est hanté par le cinéma de genre (le Survival en particulier, à l'occasion d'une séquence grandiose).

    A la manière d'un Pasolini, l'objectif du cinéaste n'est pas gratuit mais bien philosophique sans verser dans la démagogie intellectualiste.

    Oeuvre résolument nihiliste et pessimiste quant à la condition humaine, les Chiens de Paille s'affirme en film ultime, non pas grâce à son casting impeccable ou sa mise en scène aux petits oignons mais bien par son propos et sa portée actuelle.
    cylon86
    cylon86

    2 427 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2011
    Un Peckinpah qui fait froid dans le dos par la montée progressive de la violence et le comportement animal que peuvent avoir les êtres humains. La tension monte petit à petit jusqu'au superbe et sanglant affrontement final comme seul le cinéaste sait les faire. Dustin Hoffman est parfait mais l'ensemble comporte un peu de longueurs et parfois Peckinpah insiste un peu trop sur la lourdeur de la mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    J'ai beaucoup aimé ce film, l'intelligence de la mise en scène et la subtilité du scénario. Néanmoins, je n'ai pas été complétement emporté... ou plutôt pas assez surpris. Pourquoi ? Peut être parce que ce grand classique du cinéma a alimenté toute une génération de cinéaste qui ne se sont pas gêné pour se servir ! Des réalisateurs américains comme Scorcese ou asiatiques (J.Woo ou les figures sud-coréennes comme Park Chan-Wook) se sont fortement inspirés de ce chef d'oeuvre, véritable référence du film noir.
    Du coup, ayant déjà vu de nombreux éléments dans d'autre films plus récents, je n'ai pas apprécié toute l'inventivité de Sam Peckinpah et ses prises de risque. Prises de risque, car le film a déchaîné un véritable scandale aux yeux de la critique et du public britannique.

    Le réalisateur met en scène un jeune couple formé par Dustin Hoffman, un mathématicien un peu lâche allergique à la violence et la magnifique (quoiqu'un peu poupée blonde de l'époque) Susan George. Celle-ci embarque son mari dans la maison de son enfance, au sein d'un petit village très rustique du sud de l'Angleterre. Or les habitants du coin, connaissant bien la jeune demoiselle (certain de façon "intime"), n'aime pas du tout le profil "intellectuel américain" de son mari... et ils vont lui faire sentir. Le drame psychologique se met en place doucement, la tension monte jusqu'à un final d'ultraviolence ( Taxi Driver reprend le même schéma ).

    Le film, classé "Interdit au moins de 16 ans" en 72 est violent surtout psychologiquement. La scène de viol est ambigüe à une époque où le débat sur ce sujet est marginal et les idées reçues nombreuses : Le viol serait la conséquence directe d'une provocation explicite de la victime... Sam Peckinpah laisse planer un temps le doute puisque le personnage incarné par Susan George semble encore séduite par son ex-amant. Finalement, la scène tourne au drame et Sam Peckinpah, précurseur, montre la véritable nature du viol : le crime.

    Le constat final, tragique, n'offre pas une morale sirupeuse idiote comme il courant aujourd'hui. Peckinpah décrit simplement les causes et les conséquences de la violence, mais il ne juge pas si l'utilisation de la violence est justifiée ou non.
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2011
    Réalisé très peu de temps avant "Delivrance" de John Boorman qui démythifier le "bon sauvage", ce film nous assénait approximativement le méme message: l'homme rustre, l'homme de la nature, est violent et mauvais... La nature en prenait également pour son grade, cette violence et cette folie étant de l'ordre de l'instinct... un des films les plus connus de Peckinpah avec "La Horde Sauvage".
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    195 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Vraiment l'un des meilleurs films de Sam Peckinpah, et également l'un des rôles dans lesquels Dustin Hoffman est le plus impressionnant ! Un film intensément sombre et a l'ambiance malsaine, qui présente certaines scènes particulierement violentes et qui mettent mal a l'aise... Un film de référence, dans laquelle la violence est exploitée de manière tres tres intéressante, et c'est magistralement mis en scene !
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    63 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    Il ne doit pas exister beaucoup de films ayant une vision aussi sombre de l'Homme. C'est bien simple : Sam Peckinpah montre que même l'individu le plus civilisé (David, mathématicien, interprété avec force et finesse par Dustin Hoffman) finit par devoir s'animaliser pour survivre ... Le propos est très dérangeant, certes. Mais terriblement pertinent. La violence est-elle une nécessité ? Est-ce que la "diplomatie" est utile ? La réponse de Peckinpah est claire : il suffit de voir jusqu'où devra aller David pour pouvoir subsister ... Mais ce qui rend peut être "Les chiens de paille" encore plus frappant, c'est l'effet qu'il produit sur le spectateur. Lors de la dernière partie du film, c'es l'explosition de violence (la mise en scène atteint-là le paroxysme de sa puissance) : l'effet catharsique s'opère "merveilleusement" bien. Le spectateur s'animaliserait-il ? En tous cas, une chose est sûre : il faut qu'il soit armé d'une vision bien lucide de l'Homme pour voir qu'il s'agit d'un grand film. Même si ... on pourra toujours émettre des réserve sur la fameuse scène de viol. Terrible faute de goût ? Tentative réussie d'ajouter à la complexité des personnages ? A chacun d'en juger.
    ElAurens
    ElAurens

    71 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2011
    Quelle déception, je m'attendais à voir un très bon film et bien pour moi Les chiens de paille est tout le contraire. Je mets 2, mais par générosité, car je me suis quand même pas mal ennuyé, surtout dans la dernière partie, alors que c'est pourtant censé être la meilleure. Dustin Hoffman est très bon, mais les acteurs n'ont rien à voir dans ce que je reproche au film. Je n'ai pas aimé l'histoire, je la trouve inintéressante et la psychologie des personnages est vraiment naze. Le personnage de la copine de Dustin Hoffman en est le parfait exemple, elle semble traumatiser par le viol (scène que j'ai senti venir dès le plan sur sa poitrine dans les trois premières minutes du film avec les habitants la regardant et dans d'autres scènes après, niveau suspens on repassera), alors qu'elle ne demandait que ça, c'est assez explicite dans le film. Alors, je ne vais pas dire que ce film m'a dérangé, parce que ce n'est pas le cas, mais il y a des films violents avec plus ou moins les mêmes thèmes abordés, qui ont été traités beaucoup mieux. D'ailleurs Orange Mécanique est sortit à la même période, mais avec le fait qu'ils sont tous les deux violents, ce sont les seuls points communs entre les deux, car à tous les niveaux le film de Kubrick est supérieur, à commencer par la critique de la société. Je n'ai pas trouvé de but à ce film, on balance une histoire (chiante qui plus est) et c'est tout, qu'a voulu dire Peckinpah, rien en fait à par qu'un type d'apparence tranquille peut se transformer en brute en cas extrême, mouais. Des films comme Guet-apens, Major Dundee ou encore La horde sauvage m'ont beaucoup plu, mais celui-là absolument pas, sa réputation de chef-d'œuvre me fait beaucoup rire, parmi ceux que j'ai vu, c'est pour l'instant le plus mauvais film de ce réalisateur.
    lupanar
    lupanar

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 novembre 2010
    Ca a dû très mal vieillir, car j'ai trouvé ce chef-d'oeuvre d'une nullité sans nom !
    Les acteurs (la palme à l'héroïne) sont mauvais, la mise en scène, les personnages, les situations... tout est grotesque !
    Et la scène du viol est particulièrement machiste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2010
    Selon moi, le meilleur film de Sam Peckinpah, mais aussi le plus ambigu avec une distribution très percutante et en tête de liste un Dustin Hoffman dans l'un de ses meilleurs rôles. Une intrigue qui monte crescendo dans la lignée de "Délivrance" de John Boorman. A (re)découvrir loin des scandales générés par sa sortie en 1972...
    bidulle3
    bidulle3

    57 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2010
    quel choc, le film va crescendo, tout semble calme jusqu'a ce que david et amy engage des gens pour faire leur garage, alors que le couple pensait vivre tranquillement en cornouaille, ils vont vivre un veritable enfer, dustin hoffman est remarquable, il monte petit a petit dans une fureur incontrolable, l'homme qu'il etait au debut ne sera pu, decidé a montré a sa femme l'homme qu'il peut etre, decidé a ce faire respecté telle un homme et non un animal, face a une bande d'enragé, persecuté, violenté, abrité dans sa maison, cerné par plusieur individu rempli de violence avancé par la haine, il va etre tel un predateur pour defendre son foyé coute que coute utilisant des maniere de marginal
    et que dire de la sublime susan george dont la beauté qui eclairci ce film est le contraste d'autant de noirceur, elle incarne la femme enfant, la femme desirable au corp sensuel et charnelle... elle rend la replique de grande qualité face a dustin hoffman.

    sam peckinpah offre un film d'une rare violence mettant le specateur a forte epreuve comme devant une scene de viol tourné comme une descente au enfer faisant deffilé et alterné tantot des image de dustin hoffman dans une partie de chasse montrant qu'il est impuissant ( et niais, trop gentil, c'est l'image de l'homme croyant encore a la bonté de l'homme, l'image de quelqu'un qui ne pense pas qu'on puisse etre mechant...violent) et les image du violeur se confrontant au visage d'hoffman... une veritable tourmente dont la scene revient sans cesse, de plus la mise en scene est res fine avec une histoire en parallele d'une jeune fille et d'un homme pri en chasse qui dénonce une sorte d'ironie noir...un grand denouement qu'est ce film "les chiens de pailles", film choc qui fut interdit au en grande bretagne.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 854 abonnés 7 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2021
    David & Amy sont un jeune couple qui vient de quitter les États-Unis pour s’installer dans une ferme dans la campagne anglaise. Ils pensaient y avoir trouvé un havre de paix, cela va vite se retourner contre eux. En effet, les jeunes qui village qu’ils avaient embauché pour retaper la vieille ferme attenante à leur maison, vont devenir plus en plus intrusif au point de tourmenter le couple.

    Sam Peckinpah n’avait réalisé jusqu’à présent que des westerns (Coups de feu dans la Sierra - 1962), pour son 5ème long-métrage, il change de registre et réalise pour la première fois en dehors du sol américain. En adaptant le roman "The Siege of Trencher's farm" de Gordon Williams, le réalisateur met en scène un époustouflant home-invasion.

    La tension se fait progressive tout au long du film, le cinéaste prenant le soin d’instaurer son intrigue et de présenter chacun des protagonistes. On devine et on sent la tension monter crescendo. On sent venir un certain malaise, au sein du couple tout d’abord, puis auprès des instigateurs. D’un côté on se retrouve face à David, un mathématicien intello, à la fois effacé, voir dégonflé et de l’autre, Amy, une jeune femme pimpante et aguichante. En second plan, on se retrouve avec un quatuor de beaufs qui se saoulent chaque soir après leur journée de travail. Le jeune couple va rapidement devoir faire face aux dénigrements et autres moqueries de leur part, jusqu’au point de non-retour.

    Comme il avait su si bien le faire avec La Horde sauvage (1969), Sam Peckinpah nous offre un final de toute beauté. Les 30 dernières minutes nous plongent lentement mais surement dans le chaos le plus total. Tel un western, on se retrouve avec le couple pris en tenaille au sein même de leur demeure, face à leurs assaillants. La violence n’en sera que plus forte au fil des minutes, transformant David un pacifiste convaincu en mari à la bestialité et la virilité exacerbées.

    Le réalisateur y fait des merveilles, grâce à un scénario habille, diablement intelligent et un montage très découpé et calibré de bout en bout. Ajouter à cela, une distribution remarquable, avec un duo aussi inattendu que réussit avec Dustin Hoffman (Marathon Man - 1976) & Susan George (Larry le dingue, Marie la garce - 1974) aux côtés de David Warner (Titanic - 1997).

    Alors que la réalisation de Délivrance (1972) lui avait échappé au profit de John Boorman, il est intéressant de voir à quel points ces deux films ont tant de similitudes (la violence, le viol et la confrontation entre la civilisation moderne et les autochtones).

    Une œuvre d’une rare violence (la scène du viol ne vous laissera pas indifférent). Brillamment mise en scène, réalisée minutieusement, avec une distribution magistrale. A signaler enfin, l’existence du remake éponyme (2011) de Rod Lurie, sorti dans l’indifférence la plus totale.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
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