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    Les Chiens de paille
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    3,9
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    222 critiques spectateurs

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    "CHUUUT"
    "CHUUUT"

    20 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2012
    L'Avis du Cat's : Enfin le chef d'oeuvre de Sam Peckinpah réédité dans une version intégrale remastérisée et en Blu-ray (Import) svp. L'homme n'est qu'un animal, pour qu'il redevienne chasseur il suffit de réveiller ses pulsions. Tourné en 1971 le film est osé, provocateur et pertinent, c'est une oeuvre essentiel de la filmographie de Peckinpah . Une ambiance de terreur où le suspense monte crescendo jusqu'au long huit clos final.
    titusdu59
    titusdu59

    64 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Difficile de ne pas faire de rapprochement entre "Les chiens de paille" et "Orange mécanique", sortis la même année, et qui explorent tout deux de manière subversive les origines de la violence humaine. Pour Peckinpah, l'homme n'est qu'un animal éduqué, pour le meilleur et pour le pire. Il développe brillamment ce propos à travers ce film tout à fait bestial, très éprouvant qui plus est. Car le réalisateur crée une échelle montante de violence tout du long du film, et la fait éclater lors d'un final très long, assez spectaculaire et angoissant, au cours duquel le personnage de Dustin Hoffmann, excellent, cède à son instinct de survie pour combattre la violence par la violence. Difficile de ne pas frémir devant ce film osé, provocateur, oppressant, et intelligent. Peut-être Peckinpah allait-il un peu loin lors de la scène de viol... Mais clairement, il s'agit là d'une œuvre phare, essentielle et brillante.
    Yetcha
    Yetcha

    838 abonnés 4 345 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2012
    Malgré la lenteur à l'allumage du film, le dernier tiers vire dans la démence et la violence gratuite. On se sent happé par l'atmosphère et le déchaînement de violence dans cette campagne. Beaucoup de films de ce genre sont aujourd'hui tournés mais il manque souvent la profondeur et la complexité des personnages qui sont ici bien présentes. Je vais essayer de voir le récent remake histoire de comparer...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 février 2012
    Qui a dit que la campagne anglaise était paisible?
    Ça m'a fait un peu penser à La dernière maison sur la gauche.
    Et Dustin Hoffman toujours excellent!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 février 2012
    J'ai entendu parler de ce film comme étant un film très violent et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il à du choqué lors de sa sortie en salle. Aujourd'hui le film à vieilli mais seulement au niveau de la violence, son histoire, elle, est intacte.

    David, jeune mathématicien, fuit l'Amérique et son atmosphère orageuse. Il émigre en Cornouailles où il est confronté dès son arrivée à l'agressivité des autochtones. Atteint dans ses convictions, il aura lui aussi recours a une violence qu'il combat.

    Car oui, c'est ceci le principe du film. David (Dustin Hoffman, le rôle qui lui fera ouvrir les portes d'hollywood) est un lâche et un trouillard de première. Incapable de régler un conflit correctement, c'est pour cela que les habitants profitent de sa lacheté pour lui jouer un sale tour. De plus, sa femme ne fait pas tout pour reprendre le contrôle de la situation (se déshabiller devant les voisins est un exemple concret) en utilisant la provocation. Alors quand elle se fera violer, David ne dira rien. Ce sera au moment où David cache un "Psychopathe" qu'il va exploser dans la violence qu'il à toujours redouté.

    Car oui la morale peut se résumer à cela : la violence engendre la violence.

    Cependant le défaut de ce film est d'avoir vieilli et du coup la violence de David supposé être pire que celle des autres n'est rien comparé à ce qu'on voit aujourd'hui.
    Un bon film de Sam Peckinpah mais qui à souffert de la violence du temps.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2012
    Tout comme Orange Mécanique et Délivrance, Les Chiens De Paille est l'un des films qui marquaient le cinéma des années 70 par une violence débridée. Même si aujourd'hui, il ne paraît plus comme un film si rude que ça, on lui doit tout de même d'avoir ouvert certaines portes. Ce qui est particulièrement intéressant dans ce film est le personnage ambivalent d'Amy (interprété par Susan George), car on n'est jamais sûr à 100% de ce qui se trame dans sa tête. Pour moi, la vraie violence de ce film se cache dans la relation ambigüe qu'elle entretient avec les hommes. Le seul point négatif que je noterais est l'aspect esthétique qui est un peu laissé de côté. Néanmoins, Les Chiens De Paille reste un bon thriller.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2012
    "Les Chiens de paille" fait partie de ces films des années 70 traitant de l'ultra-violence, aux côtés de "Delivrance" et "Orange Mécanique". Plus près du premier, le film de Peckinpah n'est pas agréable à regarder. A ce niveau là, la forme s'adapte au fond : l'image est un peu dégueulasse, le montage est par moments très saccadé, les plans à l'intérieur de la maison à la fin du film sont débullés, contribuant à une sensation de malaise qui envahit réellement le spectateur. Là où Kubrick magnifie ironiquement la violence sur du Beethoven, Peckinpah nous la balance froidement à la figure. Le personnage incarné par Dustin Hoffman est assez fascinant d'obstination : s'accrochant à ses principes, il sera amené à les renier de la pire des manières. Il est toujours intéressant de voir ce que l'être humain peut faire d'abject, même s'il faut bien reconnaître que les raccourcis scénaristiques le permettant ici laissent songeurs tellement ils sont tirés par les cheveux. A voir autant pour ses qualités cinématographiques que pour ce que le film dit de son époque.
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2012
    Dans ce film qui déclencha la polémique à sa sortie en 1971, Sam Peckinpah oppose un placide mathématicien américain, émigré avec sa compagne en Angleterre dans la région des Cornouailles, à une population rurale hostile. La confrontation entre les protagonistes de ce récit va peu à peu s’envenimer pour aboutir dans la dernière partie à un déchainement incroyable de violence. Le mathématicien introverti va se muer en être brutal et déterminé devant l’agression de quelques autochtones. Avec ‘Les chiens de paille », Sam Peckinpah souligne la sauvagerie de la nature humaine, montrant que celle-ci peut se manifester chez des êtres en apparence inoffensifs lorsque les conditions s’y prêtent. Le personnage de Dustin Hoffman, avenant et timide, va ainsi se transformer en être capable de la plus grande violence. Bonne interprétation de Dustin Hoffman et de Susan George. Même si l’image a vieilli, ce film choc de Sam Peckinpah n’a rien perdu de sa force.
    Kill-Django
    Kill-Django

    39 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Un début longuet, mais une fin extraordinaire font de Les Chiens de Paille est film culte sur le thème de la violence. Sam Peckinpah réalise avec Les Chiens des Paille, un film d'une violence inouit, au même titre que Orange Mécanique de Stanley Kubrick et que Délivrance de John Boorman. Dustin Hoffman joue ici un de ses meilleur role en mathématicien coissé, peureux et qui fini par "exploser" à force d'accumulation d'humiliations et de violence. Susan George est très bien en "bimbo" encore un peu gamine. Mais comme je l'ai di plus haut, le début du film, il faut bien le dire, est très longuet, il ne se passe absolument rien, on a envie de faire autres choses en même temps que de regarder le film, mais la fin vaut presque toute l'attente. Ambiance malsaine, les couleurs sont sombres ( limite Grindhouse ) et les personnages sont chacuns plutôt tordus à leurs manières. Un film qui a vieilli mais qui reste absolument regardable et toujours aussi efficace ! Très bon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2011
    Le début, certes long, à le mérite de bien cadrer l'histoire et de se rendre compte du contexte dans lequel ce couple débarque. La suite est d'une violence qui fait assez peur. La moralité de même, Dustin Hoffman répond à la violence par la violence. Très bon film,
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 octobre 2011
    Après tout le bien que j ai lu j ai été très déçu. Les comportements sont loin d être crédible , que ce soit sur le viol ou on se demande si Amy est terrorisée ou contente ou alors dans la scène finale ou
    on passe du gentil au guerrier en moins de 3 minutes...dustin hoffman meme s il joue bien est limite supportable avec ses comportements qui ne collent pas aux événements. Délivrance est quand même bien plus réaliste dans le genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 septembre 2011
    Incroyable que cet ovni parmi la filmographie de Peckinpah. Plutôt habitué aux westerns ou aux drames dans lesquels les personnages usent de la violence sans vraiment se préoccuper des conséquences, le réalisateur de ‘La horde sauvage’ délaisse des convictions très sommaires impliquant par exemple la justice pour se concentrer sur le cas d’un jeune couple perdu dans un bourg irlandais peu accueillant du fait d’autochtones au comportement oppressant qui souhaite se retirer du stress de la ville en quelque sorte. Trois ans avant de jouer Mary la garce, Susan George (Amy Sumner) s’illustre dans quelque chose de beaucoup plus sérieux mais on comprend tout de même la jalousie de la bande des méchants louches. Dustin Hoffman (David Sumner) est, quant à lui, fidèle à lui-même dans un rôle à contre-emploi. L’opposition entre l’homme de science et l’homme d’église (le révérend Hood) est magnifique, autre thème évoqué. Comme Amy le dit elle-même : ‘Tu es venu ici parce que tu refuses d’affronter la vie’. David lui rétorque alors : ‘ Ce que j’admets, c’est que j’aime mon travail. Tu me demande d’être quelqu’un que je ne suis pas, et que je ne serai jamais’. Tout est dit dans ces quelques phrases annonçant une dispute désinvolte qui s’oublie vite mais qui n’est autre qu’une amorce d’une ambiance terriblement oppressante au sein du couple : David est obsédé par son travail et son comportement tend vers l’agoraphobie, la santé mentale d’Amy en pâtit sévèrement. Cette distance qui s’instaure entre les deux mariés est supposée être à l’origine de la presque acceptation du viol d’Amy. Scène en outre bien trop surestimée par rapport à d’autres films ayant pour motif l’ultra-violence (‘Orange mécanique’ en tête ou encore ‘Déivrance’, Peckinpah étant initialement prévu à la réalisation) mais en revanche très recherchée au niveau des plans utilisés et notamment les ralentis, marque de fabrique du réalisateur depuis ‘The wild bunch’. A partir de la moitié du film, ‘la bande’ engagée pour bâtir un garage et emmenée par Del Henney (Venner) et Jim Norton (Cawsey) entre pour la première fois dans la maison. Toute une symbolique s’instaure –comme pour la scène de chasse- et le vieux piège à loups obtient alors une toute autre image. On sait maintenant que l’équipe est imprévisible tant les différents caractères s’opposent –en particulier entre Venner et Cawsey. L’ambiance tout à fait glauque d’une attaque sauvage de 30 minutes pendant lesquelles le spectateur a les nerfs à vif est horrible. On comprend mieux l’univers de ce bourg dégénéré (les similitudes avec ‘Délivrance’ sont évidentes). Le problème est que Henry Niles, un attardé mental, s’est enfui après avoir provoqué un drame et a été percuté par la Triumph de David. Abrité par ce dernier et surtout parce que ses convictions l’en empêche, il ne peut livrer le sujet du litige aux bouseux. Dans la lutte, on note l’absence de musique pendant un bon bout de temps –le suspense n’en est que plus ardu- jusqu’à la cornemuse qui rend compte de l’état de folie dans lequel tombe progressivement le protagoniste devenant tout à coup héros. Sa naïveté toute relative est excusée disparaît entièrement pour laisser place à un tueur implacable doté d’un sang froid insoupçonné. Le questionnement final est celui-ci : Même en cas de légitime défense, faut-il toujours suivre ses convictions ? David les a trahies, il perd de sa liberté car il n’a plus le choix d’agir et devient en quelque sorte un chien de paille…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 septembre 2011
    Il ne fait pas bon s’installer dans une petite bourgade perdue de la campagne anglaise lorsque l’on est marié avec une (ravissante) jeune fille qui arbore minijupes et mines boudeuses. Dustin Hoffman, parfait en universitaire bobo, lâche en puissance, va subir les pires humiliations sans broncher… jusqu’à ce que le vernis de l’homme civilisé se fissure. Peckinpah questionne la masculinité à l’heure de la révolution sexuelle et du féminisme, mais, surtout, nous rappelle que derrière sa façade sociale, l’homme demeure un agrégat de pulsions primaires. Implacable et glaçant, le film défie toute récupération idéologique ou morale. Et nous laisse dans le même état de désarroi que son personnage principal, au-delà du bien et du mal. Une claque.
    halou
    halou

    114 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Réalisation bancale par moment mais une réelle tension montante tout au long du film avec un côté malsain bien retranscrit à l'écran. L'effet recherché est donc bien là tout comme la démonstration de la thèse du réalisateur mais d'autres œuvres ont été plus percutantes sur le sujet . On note encore une belle performance de Hoffman qui prouve de nouveau sa capacité à fusionner avec ses rôles.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    52 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 septembre 2011
    Film à placer entre le navet et l’anecdote, bien que le navet prenne le dessus. Dustin Hofman fait ce qu’il peut pour sauver tout ça, mais quand il n’y a rien à sauver et le réalisateur n’est pas inspiré du tout… image horrible, directeur de la photo aux abonnés absents. Histoire peu et pas crédible. Cette milice qui veut lyncher un individu peu recommandable, (qui aime trop les jeunes filles), réfugié chez David ( Dustin Hofman) qui est mathématicien mais il aurait très bien pu être plombier. Et cette milice improvisée n’hésite pas à tout casser, mettre le feu, violer sa femme… ? D’ailleurs l’actrice qui joue sa femme est aussi expressive qu’une page du Wall street journal, elle joue comme un pied. Certaines dont on ne voit pas du tout l’intérêt comme cette partie de chasse, ou David emmené dans une partie de chasse par ses voisins mal intentionnés, tue un volatile, mais le laisse finalement sur place, parce qu’il n’aime pas vraiment la chasse. Résultat j’ai passé mon temps à appuyer sur le bouton avance rapide de la télécommande, c’est pas bon signe pour moi, ennuie et perte de temps. Quand je pense que j’ai trouvé ça au vidéo club du coin, comme vieux films il y a mieux. Si on cherche un pamphlet sur la violence, dont l’action se situe en Angleterre, dans le genre il y a bien mieux quoique plus célèbre.
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