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    Les Chiens de paille
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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Les chiens de paille, film culte de Sam Peckinpah, n'est pas franchement le genre de film que j'affectionne (j'avais arrêté Orange mécanique au bout de 20 minutes, avant de me forcer à le finir). Mais je me suis dit qu'après tout, si c'était bien fait, ça pouvait être le genre de film qui marque, qui fait réfléchir. Bon, les points positifs sont l'interprétation sans faille de Dustin Hoffman, décidément un immense acteur, la mise en scène très correcte ainsi que la dernière demi-heure qui est un sommet de tension. Le problème du film est qu'il met beaucoup de temps à démarrer. Soit, me direz-vous, mais si c'est pour poser les bases du film, quel est le problème ? Le problème c'est que les personnages ne m'inspirent aucune empathie : le héros est froid, accroché à ses principes et prend toujours les décisions qui le conduiront à faire de mauvaises choses. Sa femme quand à elle est stupide et provocante ( spoiler: bon, c'est vrai que c'est horrible qu'elle se fasse violer, mais se balader devant n'importe qui sans sous-vêtements et même à poil ça n'aide pas
    , les villageois sont presque tous des ploucs consanguins (dont un à un rire irritant au possible) sans aucune nuance, l'attardé fait penser à Lenny dans Des souris et des hommes (le côté attachant en moins)... Alors on me dira sûrement que c'est voulu, que c'est pour montrer que l'Homme est mauvais de nature... Soit, mais personnellement je ne prend pas de plaisir à suivre une histoire où les personnages ne m'inspirent rien, voire même m'irritent au plus haut point...
    Les chiens de paille est donc un film qui a des qualités, mais auquel je n'ai pas adhéré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 septembre 2015
    Je viens de sortir de la cinematheque ou je viens de revoir ce chef d'oeuvre de Peckinpah. Je l'avais vu petit et bizzaremment je ne me souvenais pas qu'il etait si violent. Durant deux heure, on va suivre la transformation du gentil mathemateuu David (dustin Hoffman), simple, qui ne cherche pas les histoires faire ressortir en lui le vrai tueur que peut declancher une bande de sauvage venu l’accueillir a leur manière lui et sa femme dans leur nouvel demeure en Angleterre. Dans un petit village isolé sombre et peu peuplé ou tout se sais tres vite l'Americain va avoir du mal a s'adapter.
    Une merveille a voir de toute urgence si ce n'est pas deja fait
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Une belle et sexy jeune femme revient en Cornouailles pour habiter l'ancienne maison de ses parents. Elle engage des artisans locaux pour finaliser des travaux d'aménagements. Peu à peu ces ouvriers vont ouvertement se moquer de son jeune mari, mathématicien américain peu bricoleur. Elle le trouve alors lâche et le lui reproche car elle veut qu'il se montre autoritaire face à ces hommes dont l'un d'entre eux a été autrefois son petit ami.
    On retrouve ici un thème cher au réalisateur : l'impossibilité de l'homme à satisfaire, à fournir suffisamment de plaisir à la femme.
    Ce qui sera montré dans la scène du viol où la malheureuse cherche à éprouver du plaisir.
    Cette séquence est difficilement soutenable, mais parfaitement assumée par le réalisateur pour qui les hommes sont des animaux (straw dogs).
    Sam Peckinpah n'a pas une vision reluisante de la femme, ni des hommes d'ailleurs, c'est le moins que l'on puisse dire.
    Il le prouve une fois de plus dans ce film où la violence des êtres s'entrechoque dans un final délirant.
    Le savoir faire du réalisateur s'exprime dans la présentation des faits où le montage est rythmé. Les différentes scènes se succédent sans temps mort.
    Tout est clairement exposé et le spectateur se prépare à l'inéluctable.
    Le scénario lui permet d'avancer avec minutie pour nous exposer la psychologie des personnages.
    Les seuls moments de contemplation de la nature reflètent l'absence de violence du personnage alors que les lieux de vie commune sont chargés de tension car ce sont des arènes où les animaux s'affrontent.
    Fidèle sa vision, Sam Peckinpah interpelle l'église comme possible recours à cette violence latente. Mais sur terre : point de salut, la violence sera au contraire décuplée par l'alcool.
    Une fois le point de non retour franchi, la bestialité des êtres s'exprimera dans une lutte sanguignolante où il faudra tuer pour survivre.
    Certaines photos des assaillants de la ferme rappellent étrangement les personnages d'Orange mécanique, film paru la même année (71) et relatant des faits similaires d'ultra-violence.
    La scène du viol a engendré beaucoup de polémiques car elle est très réaliste, le réalisateur a même refusé à Susan George la possibilité d'être doublée.
    Le mérite du film est d'appréhender le viol dans ce qu'il a le plus abject : les faits, et d'énoncer clairement ses conséquences : le traumatisme dû au viol.
    Le film laisse penser dans un premier temps que la femme a pu être consentante, mais lors de la soirée de bienfaisance la jeune femme comprend qu'elle a été victime d'un crime car elle ne peut supporter ce souvenir.
    Film s'adressant à un public adulte.
    Roub E.
    Roub E.

    886 abonnés 4 939 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2015
    Un film qui me pose problème. Problème quand au message qu il laisse au final et une scène de viol plus qu ambiguë qui a créé chez moi un véritable malaise. On a ici une réflection sur la violence et sur l intervention en cas de conflit. En effet le personnage de David foncièrement non violent quitte les États Unis ou il ne se sent plus à l aise pour vivre dans la campagne anglaise avec son épouse. Mais la ils vont vite être victimes de provocations de plus en plus graves de la part d autochtones ravagés par la bêtise et la bière. En n agissant pas David va laisser la porte ouverte à l irréparable et va devoir finir par agir et répondre lui même pas la violence. La question est intéressante et il faut reconnaître à Peckinpah un savoir faire qui sort de l ordinaire dans la fantastique dernière partie angoissante, violente, troublante. Seulement comme je le disais le tout final donne l'impression de justifier cette violence comme si elle était libératrice et la seule voie à suivre; brillant mais gênant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    557 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Impassible d'abord, étranger à l'environnement malsain dans lequel il évolue, David (phénoménal Dustin Hoffman) est un mathématicien américain qui vient vivre dans la campagne anglaise avec sa femme Amy (Susan George). Ce que filme Peckinpah, c'est un couple dans la tourmente qui va être encore un peu plus bousculé par des autochtones particulièrement détestables. Et si l'atmosphère est pesante d'emblée, la violence morale et physique va constamment s'accentuer pour atteindre son paroxysme lors d'un final barbare qui révèle la pensée nihiliste du cinéaste. En effet, le monde de Peckinpah ne tient pas en une vulgaire opposition gentils/méchants mais en une conviction intime et effrayante: tous sont pourris, à degrés variables, mais tous sont inévitablement rattrapés par leurs pulsions les plus viles. Scènes d'humiliation, de viol ou encore de sadisme: rien ne nous est épargné. Une sauvagerie magistralement mise en scène avec des ralentis aussi singuliers qu'époustouflants et un montage dynamique qui disent la tension continue de ce film hors du commun. Un grand moment de cinéma !
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    108 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Après avoir réalisé des westerns et s'être montré un apôtre de la violence à l'écran, Sam Peckinpah débarque dans l'Angleterre profonde et tourne ce film au sujet très contemporain, où il pose une question : sommes-nous oui ou non des violents de nature ? Le western étant par essence un univers violent, il est instructif de constater comment intégrer la violence dans un village rural anglais où théoriquement, il n'y a place que pour la tranquillité. Dès le début, on ressent une certaine tension tandis que le décor est planté et que les personnages sont présentés de façon évidente ; ce début est un peu long à démarrer, mais il est sans doute nécessaire pour bien marquer le contraste avec ce qui va suivre. Ce qui est intéressant, c'est la montée progressive du drame qui va éclater, les événements se précipitent, la sauvagerie se déchaîne, le film bascule alors dans une sorte de folie hallucinatoire, la mise en scène est portée à un paroxysme rarement atteint à l'écran en 1971. Peckinpah démontre avec acuité et en même temps une évidente délectation la montée de la violence chez un individu ordinaire et au départ pacifique, incarné par Dustin Hoffman qui trouvait là un de ses premiers grands rôles dramatiques.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 065 abonnés 5 000 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2015
    Un film assez fort sur la violence d'un groupe d'hommes venus "lyncher" comme au temps du western un autre homme innocent avec Dustin Hoffmann au milieu, défenseur de l'opprimé face à la masse brutale. Un film construit comme un énorme crescendo: tout se passe à la fin et la tension monte sans arrêt. Assez puissant.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    127 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Pas vu depuis ma jeunesse… Souvenir pas facile, douloureux… Mais j'avais aimé. Je me rappelle d'une discussion récente avec un détracteur qui fustige la misogynie de Peckinpah (selon lui la femme est décrite comme trop ambiguë au regard de son ami d'enfance revenu la courtiser) et le caractère extrémiste du film (une morale lorgnant du côté de ceux qui préfère donner eux-mêmes la justice)… Je dois le revoir mais j'ai toujours pensé au contraire que le pros du film était à l'exact opposé de cette appréciation. Le film raconte plutôt comment la bête féroce (l'envie, la haine et la violence,…) est tapie en chacun de nous, qu'on soit inculte, sauvageon, rétif à la vie en communauté ou "bien sous tous rapports" avec des années d'études derrière soi. Ici, de la ville, on est rapidement ramené à l'âge de pierre, à la loi du talion, aux règles régissant le monde annal lorsqu'il s'agit de survie bestiale et de défense de territoire !
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    275 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Un film à l'atmosphère très particulière, dérangeante diraient certains. "Les chiens de paille" doit une grande part de sa réussite à une mise en scène épurée mais efficace. La montée en tension est très progressive, mais atteint un paroxysme hallucinant. Dustin Hoffman est impeccable dans le rôle d'un mec normal poussé à bout par d'inquiétants villageois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 décembre 2014
    Le film est à l’image de son réalisateur, bordélique oui, destructeur oui, mais complètement maîtrisé et avec un réel propos. Un couple d’américains arrive dans un village isolé de la Cornouailles. Ils ont fui l’Amérique pour une raison obscure. De plus, la femme veut retrouver son village natal. Lui est mathématicien, cartésien, travailleur et très humain. Tout le contraire d’elle qui est frivole, provocatrice, paradoxale et souvent irritante. Ils vont se frotter très tôt à la violence de ce village isolé où les étranges villageois semblent n’en faire qu’à leur tête (on ne dirait pas un western ?), armé de fusils de chasse effrayants. Jusqu’à un final d’une puissance et d’une violence inouïe pour un film de ’71. C’est une des caractéristiques du cinéma de Peckinpah : la violence, des scènes finales dantesques. Et, baigné dans cette violence, David, le personnage de Dustin Hoffman, va lui aussi avoir recourir à cette violence qu’il condamnait jadis. Comme quoi, l’homme reste demeure un être violent livré à des instincts qui le dépasse. C’est la légitimité de la violence que Peckinpah excelle. Mais une violence répugnante et sale, on est loin de la violence ultra esthétisé d’un film de Sergio Leone ou d’un giallo. Le film est un crescendo ultra maîtrisée, sur la violence, la folie, le sexe aussi, qui est toujours au centre de ces frustrations.
    Un film clairement dérangeant (un petit peu dans la lignée d’un Délivrance de Boorman), sale, mais puissant et qui ne s’oublie pas : c’est bien les caractéristiques d’un film réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    La force intrinsèque de ce film tient à la tension qu'il parvient à maintenir tout au long de l'intrigue, bien que par moment il ne se passe que peu de choses. Le final est d'autant plus haletant, et la prestation de Dustin Hoffman, angélique mais révélant au fil du drame un homme aux convictions inaltérables, est impressionnante. Les films qui s'inscriront dans sa lignée, Funny Games, Eden Lake, et plus anciennement Délivrance, garderont son défaut, quasiment indépassable, qui est de provoquer un dégoût chez le spectateur, impuissant face au vice d'une part de l'humanité.
    Pauline G.
    Pauline G.

    35 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2014
    Peckinpah commence par prendre de gros risques, le temps de poser ses marques et de présenter ses personnages : Dustin Hoffman en homme faiblard aux contours incertains, marié à une belle femme/enfant gentille mais un peu bête, qui s'installent tous deux dans un coin perdu d'Angleterre parmi une bande de dégénérés alcooliques et obsédés sexuels. Tous ces personnages sont repoussants à leur façon et il est bien difficile non seulement de s'attacher à eux mais aussi de voir où tout cela nous mène. Heureusement, la qualité de jeu de Dustin Hoffman maintient l'attention, couplée qu'elle est à son comportement pour le moins surprenant, voire agaçant tant il s'éloigne du bon sens tel que nous l'admettons généralement. Qui se laisserait marcher sur les pieds comme lui ? Ce mec est bizarre, mais il semble savoir, lui, où il va, et on commence à prendre goût à le suivre rien que pour essayer de le décrypter. Puis l'action s'emballe, la tension s'installe et il prend enfin un peu de plomb dans l'aile. Peut être cette affirmation identitaire peut elle paraître radicale, mais à y regarder de plus près elle est cohérente avec le propos du film : l'instinct animal de l'Homme sommeille en chacun de nous, que nous soyons proches de la nature (comme les riverains de ce petit village) ou un scientifique urbain comme Dustin Hoffman et il suffit d'un élément déclencheur pour le réveiller. Quoi qu'on en pense, Peckinpah a eu le mérite de défendre son idée, de l'illustrer de manière brute et de donner à réfléchir.
    S M.
    S M.

    33 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2014
    Sorti la même année que le génial "Orange mécanique" de Stanley Kubrick, "Les chiens de paille" est un film tout aussi radical, brutal et excellent. Typé "Rape & revenge", il nous conte l'histoire d'un couple qui vient d'emménager dans une nouvelle maison et qui va être la proie d'hommes vils. La femme, violentée et même violée cruellement par l'un d'eux, va être vengée par son mari, joué ici par un très bon et surprenant Dustin Hoffman. Un film culte signé Sam Peckinpah, à ne pas mettre entre toutes les mains.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    382 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    N'en ayant appris l'existence que très récemment et entendu le plus grand bien, je me suis lancé dans le visionnage de ce film, "Les Chiens de Paille" est un thriller réalisé par Sam Peckinpah, il fait d'ailleurs parti, de manière emblématique, de la trilogie de l'ultra-violence du cinéma américain des années 70 avec "Délivrance" et "Orange Mécanique".

    Il raconte l'histoire de David (Dustin Hoffman), un jeune mathématicien américain, qui décide d'emménager avec sa femme Amy dans la campagne anglaise, il engage des ouvriers du village pour réparer le toit de sa ferme. Seulement ces derniers vont se montrer moqueurs envers sa faiblesse caractérielle pour en devenir de plus en plus menaçants, un jour ils prétextent une chasse au canard pour s'éclipser et rendre visite à sa compagne dans sa propre maison, avec des intentions peu catholiques ...
    Peckinpah maîtrise totalement son sujet, de l'écriture du scénario (il en est en parti l'auteur, en premier lieu c'est une adaptation du roman de Gordon Williams "The Siege of Trencher's Farm") à la réalisation (pas mal d'originalité dans montage d'ailleurs) en passant par la mise en scène (les acteurs sont parfaits), Dustin Hoffman signe une interprétation prodigieuse, c'est véritablement un acteur d'exception au jeu tout en nuances, on croit totalement à son personnage d'intello un peu coincé, introverti et peureux, son évolution dans la dernière séquence est bluffante. Sa nana, jouée par la très charmante Susan George, a de quoi rendre dingue, elle semble profiter de sa gentillesse naturelle en lui faisant tourner la tête par sa malice candide, ils forment un petit couple de "monsieur et madame tout le monde", c'est ce qui va s'avérer efficace pour l'introduction de la tension, car il est au final très attachant.
    Le danger malsain que représente cette bande de pèquenots rend limite mal à l'aise au début puis se révélera de plus en plus conséquent, pour arriver à des menaces physiques, la scène de viol est assez marquante et provoquera chez Amy des sentiments étrangement partagés. À partir de ce moment là, la tension va monter et ne plus s'arrêter jusqu'aux derniers plans, cet assaut de la maison de David par les villageois, désireux de se venger de ce type dérangé et accusé du meurtre d'une jeune fille qu'il protège, est carrément scotchant, l'immersion est rendue insoutenable, on ressent profondément l'angoisse du couple.
    La présence de la violence est puissamment dosée par Peckinpah, il la met réellement au service du récit et de l'ambiance, rien n'est exagéré malgré l'apparence de certaines scènes chocs et sanglantes, le long métrage se permet même de se conclure sur une note cyniquement ironique.

    "Les Chiens de Paille" est un film époustouflant et diaboliquement maîtrisé, un thriller qui tient en haleine comme rarement et qui mériterait certainement une bien meilleure reconnaissance publique, un vrai grand moment de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Une montée inexorable dans la violence, de plus en plus gratuite. Le gentil prend des airs de sadique et se sert de la situation pour exorciser ses pulsions les plus sombres. Un film puissant, prenant, et incroyablement bon.
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