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    Les Chiens de paille
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    Eldacar
    Eldacar

    43 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 octobre 2007
    Un film tout ce qu’il y a de plus malsain. En effet, "Les chiens de paille" se révèle particulièrement misogyne, réac et, si on lis entre les lignes, homophobes.
    Le sexisme d’abord. On peut déjà noter que les deux femmes du film sont l’une tuée et l’autre violée. Ce dernier personnage, l’épouse du héros (jouée par Susan George), est totalement dénué de finesse psychologique puisqu’elle n’est finalement rien d’autre qu’une femme enfant désirable. Peckinpah semble même penser que toutes les femmes sont des « chiennes » dont le seul désir est d’être possédée pas un homme, un vrai. C’est particulièrement visible lors du viol, plus qu’ambigu. Car bien sûr, la vérité est qu’elle n’attendait que ça ! Les quelques flashs de la jeune femme sensés traduire le traumatisme causé par cet événement relèvent dès lors plus du voyeurisme que de la nécessité. De plus, elle se révèle de la même espèce que les villageois puisqu’elle n’aurait aucun scrupule à leur livrer Henry (l’idiot du village) et qu’elle n’a aucun respect pour son mari (elle méprise son métier de mathématicien, pas assez viril pour elle).
    Et on arrive alors au deuxième point, l’idéologie réactionnaire. Peckinpah n’essaye même pas de cacher son mépris pour les intellectuels, incarnés ici par Dustin Hoffman. Au début du film, il est présenté comme un lâche, inadapté au monde extérieur à son bureau… Ainsi, on le voit trébucher sur une pierre, être incapable de ramasser une caille qu’il a tué… et comble de tout, n’ose passer ses nerfs que sur son chat. De plus, il faut dire qu’il est indirectement responsable de la mort de l’adolescente qui, amoureuse de lui et déçue par le peu d’intérêt qu’il manifeste à son égard, aguiche un peu trop l’idiot du village. Comme quoi, il ne vaut mieux pas s’enticher d’un intello, ces sous-hommes ! Le mépris des villageois à son égard semble donc légitime. De ce fait, aucun problème à ce qu’ils se moquent de lui quand il tente sans succès de démarrer sa voiture ou jettent un regard ironique sur ses chaussures (les mêmes que sa femme !).
    Le mépris de Peckinpah pour son personnage se change tout-de-même en admiration lorsqu’Hoffman se métamorphose lui-même en sauvage. Son retour à une certaine forme d’« état naturel » commence dès lors que, pour défendre Henry, il accepte d’user de la violence. Et s’est seulement là qu’il obtient le respect de son épouse, auparavant si méprisante. Il la brutalise, lui tire les cheveux (reproduisant le geste de l’un des « violeurs »)… et occupe enfin sa place d’homme de la maison, dominant sa femme qui le regarde alors avec adoration et lui obéit docilement.
    La joyeuse musique irlandaise alors que Hoffman tue un des agresseurs avec une barre de fer (qui n’est pas sans rappeler le singe tuant un de ses congénères dans "2001, l’Odyssée de l’espace") célèbre la naissance d’un nouvel homme, le triomphe du sauvage Hoffman sur l’intellectuel Hoffman.
    La morale du film est donc plus que discutable et rappelle sur de nombreux points "Délivrance" de Boorman : la lente mais inexorable montée de la violence, la dénonciation de l’idée du « bon sauvage » de Rousseau… Mais là ou Boorman montre l’état sauvage dans toute son horreur pour le dénoncer, Peckinpah semble en faire l’apologie. En clair, un film parfaitement méprisable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2007
    Un film machiavéliquement malsain. On sort de cette séance complètement soufflé tant le réalisme est poussé ici à son paroxysme.
    On constate à nouveau le rôle primordial qu'a joué Dustin Hoffman dans cette période du cinéma américain (rappelez-vous de Marathon Man).
    Une oeuvre majeure du Nouvel Hollywood. A (re)voir sans faute!
    dahbou
    dahbou

    194 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2007
    Les chiens de paille est une oeuvre violente à la sauvagerie latente et éprouvante superbement interpreté par Dustin Hoffman dans un de ses meilleurs rôles. La violence froide de son personnage affronte une horde à la violence primitive. Peckinpah realisait un film qui rivalise avec Orange mécanique sorit la même année.
    Parkchann
    Parkchann

    18 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2008
    Crue, dérangeant, violent, intriguant, captivant, sont les adejctifs qui qualifient se film, Peckinpah nous refait un western mais cette fois ci campagnard dans l'Angleterre du début des années 70, il réinvente tous les codes pour en tiré une virulente oeuvre qui nous interroge sur la violence. Il fait monter la tension comme une cocotte minute, d'abord elle sera lattente et insinueuse pour qu'à l'arrivée elle explose à l'image, apocalyptique et sanglante, conséquence des non-dits dissimulés par des personnages qui ne savent quels choix prendre pour justement arreter cette spirale malsaine. No coment sur un Dustin impéccable et le reste du casting parfait, de vraix gueules qui correspondent parfaitement à leurs personnages. Encore inégalé, terriblement éfficace et intelligent ce film m'a pris aux tripe du début à la fin.
    Shidoobie
    Shidoobie

    4 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2007
    Un film plein de beauté et d'horreur. Une réflexion sur la violence et sa répercution sur l'esprit de l'homme. Une oeuvre portée par une réalisation et un casting talentueux qui vous feront froid dans le dos.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juillet 2007
    Rien. Il ne se passe rien. Peckinpah illustre ce néant scénaristique par une mise en scène des plus inexistantes et nous laisse littéralement de marbre.
    stebbins
    stebbins

    487 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2007
    Jamais - ou du moins rarement - un film m'aura autant estomaqué que Les Chiens de Paille ( Straw Dogs ). Un traumatisme, une claque, un choc en somme... Le couple formé par Dustin Hoffman et Susan George est à la fois emplie de médiocrité, de fragilité et de beauté. Grâce à un montage agressif, perturbant et à une utilisation astucieuse et dérangeante du ralenti, le grand Sam Peckinpah nous emmène au bout de l'enfer, le temps d'un film. Une réflexion sur la violence très intéressante : comment éviter d'avoir recours à des pulsions destructrices lorsque ces dernières nous font face ? Alors qu'il travaillait sur Deliverance ( film qui sera finalement réalisé par John Boorman ), Peckinpah s'intéressa à un autre projet, totalement différent de ce qu'il avait l'habitude de filmer jusqu'alors ( les westerns ): il réalise donc Les Chiens de Paille au début des années 1970, qui sortira à peu près à la même période qu'Orange Mécanique, autre grand film sur le thème intarissable de la violence et des réactions du spectateur face à celle-ci. Un excellent film, bien qu'extrêmement éprouvant. On n'en sort pas complètement indemne...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juin 2007
    Une oeuvre "choc" signée par le très controversé Sam Peckinpah. Le réalisateur de The Wild Bunch reprend son thème privilégié (la violence) et pose des questions intéressantes, à jamais d’actualité : plus de 2000 ans de civilisation ont-ils chassé la brutalité ancestrale qui réside en chaque homme ? Une suite d’évènements fâcheux peut-elle amener un honnête homme à réveiller cette barbarie immanente ? Du point de vue de la forme, The Straw Dogs a pourtant pris un réel coup de vieux. Il n’est sûrement plus aussi efficace et effrayant depuis le jour où il fit scandale. Tout de même ! Qu’est-ce qu’il vous faut ? Sans doute, le spectateur actuel réclame plus de sang, de cris, de coups de feu, de gueules fracassées, des scènes de viols plus longues et plus intenses… On connaît la chanson et les daubes que ça engendre ! Un remake parfaitement inutile est en préparation et, je l’espère, ne verra jamais le jour : on peut toujours rêver ! L’histoire relatée dans The Straw Dogs est extrêmement simple, classique, comme dans un vieux western… L’intérêt n’est pas dans l’intrigue mais dans ce qu’elle nous fait ressentir. En effet, elle permet au spectateur de mieux saisir la tension qui possède peu à peu les protagonistes de l’histoire, avant le paroxysme final… En fin de compte, la mise en scène de Peckinpah n’est pas spectaculaire, mais renforce le réalisme assez saisissant du film. Les personnages sont ambigus, attirent tantôt de la sympathie ou de la répugnance. Les ralentis, lors des principales actions, sont souvent irritants et superflus… Néanmoins, la qualité irréprochable de l’interprétation finit par nous convaincre complètement : grandiose Dustin Hoffman à côté de Susan George, magnifique fausse "sainte-nitouche". Ce film présage l’atmosphère paranoïaque et profondément pessimiste du cinéma des années soixante-dix. La même année, un autre film "à scandale" entend parler de lui : je vous laisse deviner lequel, si ce n'est déjà fait...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2007
    la lente montée en puissance vers la violence d'un homme sans histoire, un peu lâche, qui a force d'encaisser devient comme ses adversaires. a voir c'est un classique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 avril 2007
    Un chef d'oeuvre ultime d'une violence psychologique rare. Le film étant sorti la même année que le sublime "Orange Mécanique" de Kubrick, il est impossible de dire lequel des deux est le plus troublant tant ils se complètent mutuellement. Dustin Hoffman livre l'une des plus belles prestations qu'il m'ait été donné de voir dans toute sa carrière (même s'il est loin d'arriver a la hauteur de son rôle dans "Rain Man"). Cependant, le film donne un peu la sensation d'avoir pris un coup de vieux, serait-ce a cause de la VF ? Il est vrai que l'édition DVD que je possède n'a pas la VO, ce qui aurait put, sûrement, appuyer a 100% mon jugement sur ce film.
    loulou451
    loulou451

    113 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2007
    Un pure chef-d'oeuvre... Certains diront que le film a un peu vieilli... C'est sans doute vrai, mais il garde cependant toute sa force. Quel mot employer pour qualifier ce film ? Inquiétant ? Terrifiant ? Mystérieux ? Impudique ? Diabolique ? Rien de tout cela et en même temps un peu tout cela... Sam Peckinpah entraîne les spectateurs dans les bas-fonds de l'âme humaine. Et là où Kubrick prend le parti pris de la violence gratuite dans Orange Mécanique ( sorti la même année), Peckinpah prend le contre-pied du réalisateur de 2001 en cherchant l'explication de cette violence dans les conditions de vie de l'être humain, dans ses frustrations comme dans son désoeuvrement, comme si cette soif de nuire à autrui n'était pas seulement inhérente à la part animale de l'homme (le point de vue de Kubrick), mais qu'elle se nourrissait aussi de sa confrontation à l'autre. Le viol de Chiens de Paille ne ressemble en rien à celui d'Orange Mécanique, il vient là pour dominer l'autre, pour le soumettre à la loi de son désir. La pulsion vient ici de la frustration. Rien n'est gratuit dans l'oeuvre de Peckinpah, tout vient en réponse aux actes de l'autre. Ce qui en fait une oeuvre plus réussie qu' Orange Mécanique.
    Certes Peckinpah n'a pas le génie de la mise en scène de Kubrick et là où ce dernier construit pas à pas chaque plan, le réalisateur de Chiens de paille préfère s'abandonner à sa fulgurance, tel un poète de la pelliculle, un Rimbaud du cinéma. Là réside toute la force de Peckinpah.
    max6m
    max6m

    67 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2007
    Il paraît que c'est culte. Moi je me suis bien ennuyé quand même, j'avais le sentiment de regarder une série B correcte, sans plus. C'est mal filmé, mal monté, mal joué (Dustin Hoffman est bon mais tous les seconds rôles sont vraiment mauvais, comme souvent dans ce genre de films violents). J'entends dire que c'est une réflexion sur la violence... mouais... Me concernant, mon cerveau était plutôt en mode off du début à la fin, et rien ne l'a vraiment stimulé. En lisant la jaquette du DVD, on englobe tout le propos du film, qui se déroulera ensuite sans la moindre surprise. Après je lis que c'est extrêmement violent, à ne pas mettre sous les yeux de n'importe qui. Bon là aussi ce fut une grosse déception. Il n'y a pas la moindre scène un brin explicite, tout est suggéré mais vu que c'est mal suggéré car mal joué, on y croit pas une seconde (la scène du viol est ridicule). Seul moment fort du film (faut pas être distrait car il dure 5 secondes): Dustin Hoffman refermant un piège à loup sur la tête de son agresseur. Quitte à voir une série B violente et mal jouée, orientez-vous plutôt sur un bon vieux "rape and revenge" comme le "Day of the woman" de Meir Zarchi par exemple. Le film aura au moins le mérite de vous choquer...
    fade_away
    fade_away

    16 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2007
    un film très violent qu'on peut situer au croisement de midnight express et du film noir ( je n'ai pas d'exemple en tête qui me vient ). On peut juste regretter l'exagération des ouvriers
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 février 2007
    Chien de paille est un film qui a un peu vieilli mais qui garde beaucoup de sa force sur la violence et l’atmosphère. Les personnages sont inquiétants, ont leur part de mystère noir et caché. Dustin Hoffman et Susan George sont excellents. L’atmosphère est bien travaillée, cadran bien dans une Cornouaille froide et humide aux habitats isolés. La violence y est traitée crûment sans pour autant être voyeuriste. L’histoire se base sur trois choses, le mépris du « plouc » pour les citadins, les relations vis à vis du sexe entre immaturité et violence dominatrice, et le conflit de conviction sur qui peut faire quoi vis à vis la justice et de l’ordre établi. C’est un bon film bien qu'il semble avoir une simplicité manichéenne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2007
    C'est un thriller très intéressant qui explore le thème de la violence sous de nombreuses formes qu'elle soit physique ou morale et les différentes façons qu'ont les gens d'y réagir.
    Dustin Hoffman y trouve un très grand rôle qu'il assume parfaitement.
    Malgré l'esprit très malsain qu'il s'en dégage, c'est un film que je conseille.
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