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Kill-Django
42 abonnés
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4,0
Publiée le 28 novembre 2011
Un début longuet, mais une fin extraordinaire font de Les Chiens de Paille est film culte sur le thème de la violence. Sam Peckinpah réalise avec Les Chiens des Paille, un film d'une violence inouit, au même titre que Orange Mécanique de Stanley Kubrick et que Délivrance de John Boorman. Dustin Hoffman joue ici un de ses meilleur role en mathématicien coissé, peureux et qui fini par "exploser" à force d'accumulation d'humiliations et de violence. Susan George est très bien en "bimbo" encore un peu gamine. Mais comme je l'ai di plus haut, le début du film, il faut bien le dire, est très longuet, il ne se passe absolument rien, on a envie de faire autres choses en même temps que de regarder le film, mais la fin vaut presque toute l'attente. Ambiance malsaine, les couleurs sont sombres ( limite Grindhouse ) et les personnages sont chacuns plutôt tordus à leurs manières. Un film qui a vieilli mais qui reste absolument regardable et toujours aussi efficace ! Très bon.
Difficile d'accès. C'est du Peckinpah pur jus. Autrement dit: un puit sans fond rempli d'insanités.il faut aimer. Les oeuvres du réalisateur de la Horde Sauvage ont toutefois le mérite de ne pas trop souffrir du temps qui passe car leur force vient surtout de l'ambiance et des questions malsaines qui ressortent de la pellicule.
Sorti la même année que le génial "Orange mécanique" de Stanley Kubrick, "Les chiens de paille" est un film tout aussi radical, brutal et excellent. Typé "Rape & revenge", il nous conte l'histoire d'un couple qui vient d'emménager dans une nouvelle maison et qui va être la proie d'hommes vils. La femme, violentée et même violée cruellement par l'un d'eux, va être vengée par son mari, joué ici par un très bon et surprenant Dustin Hoffman. Un film culte signé Sam Peckinpah, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Sam Peckinpah, avec une intrigue simple, réussit subtilement à faire passer son message, à travers un thème qui lui est cher – la violence chez l'homme. Opposant l'Américain intellectualisé, civilisé, riche aux modestes autochtones des Cornouailles presque sauvages, Peckinpah montre à son spectateur que tout homme a un instinct de sauvagerie, une face cachée plus ou moins ancrée dans le subconscient et qui peut surgir à tout moment. Tout homme est à la base un animal. Mais le point commun qu'a l'homme avec l'animal, c'est la défense de son territoire. Ce thème est clair dans 'Les Chiens de paille'. Dans cette petite bourgade, les "chefs" ont pour objectif de "s'occuper des leurs" comme le dit un des membres de la bande – les autres ne sont que des intrus. Dustin Hoffman, qui joue l'intellectuel américain civilisé, endoctriné par des principes traditionnels, est confronté contre son gré aux pulsions primaires et aux bas instincts humains. Il devra même agir avec une violence qu'il n'aurait jamais estimée. Filmé avec brio, 'Les Chiens de paille' suit les grands films de Boorman et de Kubrick – à savoir 'Délivrance' et 'Orange mécanique' – tout en gardant une originalité dans la mise en scène (notamment par l'effet oppressant continu) mais aussi dans le thème abordé.
L'histoire de ce jeune mathématicien venu s'exiler au fin fond de l'Angleterre avec sa femme donne vite lieu à une ambiance malsaine dès les premières scènes du film. La confrontation entre ce jeune couple et les habitants du village reste ambiguë et tourne vers la violence pure et dure. La violence on y vient car c'est le thème central du film : le personnage incarné par D. Hoffman va tout doucement y céder. La scène du viol est d'une intensité rare et très bien filmée. Le final atteint des summum grâce à une scène extrêmement longue et vraiment violente. Un film choc dans les années 70 qui a quand même un peu perdu de son impact au fil des années mais dont on peut encore se délecter sans problème.
Un film très controversé. Certes celui ci est lent, l'intrigue n'arrive pas immédiatement mais on est tout de suite mis dans le bain. Plus on avance dans le film, plus le violence est importante pour arriver à une fin absolument géniale. Le film est merveilleusement bien filmé et monté. La scène du viol est insoutenable et pourtant... Les acteurs sont tout a fait réaliste.
Les chiens de paille est selon moi le chef d'oeuvre de Peckinpah. Le film présente des faits : un couple qui n'est pas au mieux, l'intéret de l'un n'étant pas celui de l'autre, une oppression venue de la population, et là, tout part en sucette. Le gentil mari introverti se transforme en bête féroce, il chasse l'homme comme il l'a fait avec ses canards ( cette scène étant peut-être plus le pivot du film que la scène de viol ). Cependant, la réflexion sur la violence, c'est le spectateur qui doit la faire. Peckinpah montre ce qui peut arriver, nous devons comprendre comment cela peut arriver.
Ce film apporte une image des plus durs aux dépences de la vie. Oui, la vengeance est le thème principal. Mais voyez aussi la dépence à l'image corporel (le viol par ex), le sexe, la jalousie, l envie....ce film merveilleux, qui ouvre les yeux sur se qui peut sembler être un léger divertissement et qui se transforme très vite en obsession.
Encore un film violent pour secouer les seventies, qui remplit bien son rôle. Une oppression constante subite par un couple d'américains arrivé sur un territoire qui n'est pas le leur. On commence par essayer de s'intégrer avec de la gentillesse, puis on passe au stade du doute, enfin on finit sur l'engueulade avant de passer à la violence. Dustin Hoffman réalise que l'intégration est peine perdue face à ces autochtones. Un combat va alors éclater pour défendre son honneur. Un scénario intéressant qui nous donne ce sentiment d'être mal à l'aise et provoque en nous une certaine haine envers ces jeunes qui "s'amusent" (impression ressentie). Du cinéma qui réveille. PS : spoiler: la scène de viol m'a choqué, non pas par la violence ; mais par la non-résistance qu'offre la femme...
Les chiens de paille est une oeuvre violente à la sauvagerie latente et éprouvante superbement interpreté par Dustin Hoffman dans un de ses meilleurs rôles. La violence froide de son personnage affronte une horde à la violence primitive. Peckinpah realisait un film qui rivalise avec Orange mécanique sorit la même année.
Les Chiens de Paille n'est rien de plus rien de moins que le récit d'un humaniste qui découvre la violence et la barbarie humaine.
De ce postulat original débute alors une longue fresque initiatique et subversive qui prend parfois des allures de transposition westernienne : la désertion de la Justice notamment.
Marquant pour sa mise en scène sans concessions, choquant de par sa gradation inéluctable dans les échelons de la violence, le film de Sam Peckinpah est hanté par le cinéma de genre (le Survival en particulier, à l'occasion d'une séquence grandiose).
A la manière d'un Pasolini, l'objectif du cinéaste n'est pas gratuit mais bien philosophique sans verser dans la démagogie intellectualiste.
Oeuvre résolument nihiliste et pessimiste quant à la condition humaine, les Chiens de Paille s'affirme en film ultime, non pas grâce à son casting impeccable ou sa mise en scène aux petits oignons mais bien par son propos et sa portée actuelle.
Une oeuvre dérangeante et malsaine, avec une mise en scène appliquée et des scènes d'action d'une violence inouie, avec un Dustin Hoffman très bon. Un film culte qui a certe pris une ride, mais le film reste culte.
Souvent catalogué comme le "cinéaste de la violence", Peckinpah livre avec "Strawdogs" son film le plus viscéral. Une analyse intéressante sur l'aliénation.
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1,5
Publiée le 26 avril 2021
Ce film m'a beaucoup rappelé A History of Violence qui prétendait être une étude approfondie de la violence et des comportements violents mais qui n'était finalement rien d'autre qu'un film d'action bon marché se faisant passer pour un film de réflexion sur la violence. Dustin Hoffman et sa nouvelle épouse britannique s'installent dans une petite ville anglaise et se heurtent au harcèlement incessant des ivrognes locaux qui ne font rien d'autre que de traîner au pub toute la journée et de faire des histoires. Ces hommes n'ont-ils pas un travail quoi qu'il en soit Dustin prend tout ce qu'il peut prendre et à la fin du film il tient bon dans sa maison et combat chacun des agresseurs ivres par des moyens aussi horribles que du whisky bouillant versé sur quelqu'un, des pieds arrachés par un fusil de chasse et la tête de quelqu'un prise dans un piège à ours. Il est amusant que quelqu'un ait besoin d'un piège à ours aussi grand dans une petite ville britannique sauf peut-être pour y mettre la tête d'un homme. Sam Peckinpah aborde également le thème de la violence sanglante dans laquelle personne n'est épargné. Mais c'était fait avec style et on y croyait. Tout d'abord le lieu de tournage est erroné et ne fonctionne pas et pourquoi le situer en Angleterre. Je pense plutôt à un centre ville ou à une petite ville du sud des Etats-Unis dans les années 1930. Deuxièmement à mon avis on n'explique jamais clairement pourquoi ces hommes sont si prompts à la violence sauf peut-être qu'ils étaient ivres et ont ressenti le besoin de tuer Hoffman et de violer sa femme. Sam Peckinpah a raté le coche sur ce coup ce film...
Woaha ! Une claque dans ma gueule ! Et encore un film des années 70 qui passe à la postérité ! Un film énervé et méchant, qui ne fait aucune concession et qui va au bout des thèmes qu'il me en scène. Si il y a "viol" dans ce film, le tout se révèle plus intelligent qu'un rape and revenge classique. Il joue plutôt sur l'agacement quotidien tirant peu à peu tous nos personnages vrs le pétage de câble. La violence est crue et filmée façon naturaliste, les persos jouent bien, l'atmosphère est lourde... Que dire de plus ?