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faeriebandmetal
49 abonnés
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4,0
Publiée le 2 août 2007
Nous n'avons pas là un remake/prequel comme on nous sert depuis quelques temps déjà, mais à un vrai remake. Pas de rajout inutile, Gus Van Sant ne veut pas devaloriser le film d'Hitchcock et ose lui rendre hommage en faisant le film identique afin de ne pas sâlir l'original. D'où l'interêt? Bah on ne sait pas vraiment. Le film est d'une beauté esthétique et sent bon les années 60, les acteurs sont très bons surtout Vince Vaughn dans le rôle de Norman Bates même si Anthony Perkins lui fait de l'ombre, il s'en sort à merveille. La réalisation est soigné ainsi que la photographie somptueuse. Mais bon voilà c'est tout ce qu'on retient du film. C'est bien mais déjà vu et c'est le cas de le dire lol. Assez inutile mais...
Jamais le mot "remake" n'avait eu autant de signification que dans ce film. Tout est identique, le jeu des acteurs, le montage, les plans, les musiques dans le film sont placés au même moment. La seule différence est que l'on voit Vince Vaughn se masturber derrière un mur. D'ailleurs, quand on apprécie Vince Vaughn est que l'on a vu ses films, comment ne pas rire quand on le voit débarquer avec une robe de chambre et une perruque grotesque sur la tête?
Un simple remake, déguisé ou pas, aurait été complètment inutile. En revanche, une reproduction plan par plan, colorisée, comme celle-ci relève de l'exercice de style, et nous montre la parfaite maîtrise technique de Gus. Une curiosité donc. L'original est quand même à voir en priorité.
Dans l’intention de donner au légendaire "Psychose" d’Hitchcock plus qu’un simple remake mais davantage une version colorisée et modernisée, Gus Van Sant s’est attelé à la réalisation d’un pastiche. Malheureusement, la comparaison n’agit pas en sa faveur car l’expérience tourne court : hésitant constamment entre conserver le style d’Hitchcock et imposer tant bien que mal sa patte, cette version colorisée se révèle rapidement une version franchement délavée. Van Sant épure non seulement de sa subtilité l’œuvre d’Hitchcock, en la rendant bien trop démonstrative, mais en plus de sa distinction, allant même jusqu’à évincer les symboles qui la caractérisait (les jeux avec les miroirs ou les couleurs, ou encore la phrase culte "I'm Norma Bates"). Van Sant aurait gagné à opter pour plus de suggestion plutôt que d’y ajouter le genre d’effets tapageurs qui caractérisent son cinéma depuis quelques films déjà : les bruits d’ébats sexuels dans les chambres voisines de l’hôtel, les fesses de Viggo Mortensen,… Pire encore est ce qu’il a fait au personnage de Norman Bates : à l’origine personnage à la sexualité trouble, légèrement efféminé et incarné avec retenue par Anthony Perkins, sous les traits de Vince Vaughn, Norman est littéralement une folle, pouf et dandinante ! Mais là où il touche vraiment le fond, c’est avec la scène de la douche, dans laquelle il se plante royalement en essayant une réalisation sous acide et un montage épileptique…catastrophique. Kitch, régressif et informe, si l’idée de départ avait de quoi allécher, le résultat se révèle être un exercice de style aussi vulgaire que vain, et à la vue de ses innombrables défauts, on se dit que Gus Van Sant s’est montré bien peu exigeant vis-à-vis de la virtuosité de l’original. Le règne d’Hitchcock en tant que maître du suspense a donc encore de beaux jours devant lui avant d’être égalé, et nul doute que face à cette profanation, celui-ci doit se retourner dans sa tombe.
Gus Van Sant reprend plan par plan l'original et si ce nouveau Psycho se laisse regarder il semble cependant d'un intérêt limité. Quasi similaire à l'original et pourtant moins bon. Vince Vaughn joue très bien Norman Bates mais il ne peut faire oublier Anthony Perkins.
Film qui ne rivalise pas avec le premier film de Hitchcock, il est juste remanier de façon plus moderne, plus de noir et blanc ici. Je trouve que les nouveaux acteurs sont mal trouvés. Je préferais largement Anthony Perkins à Vince Vaugh et je préférais aussi Vera Miles à Anne Heche(le rôle ne lui convient pas du tout, avec ses cheveux courts elle n'est pas attirante).De plus, certains choses sont rajoutés comme la masturbation ou alors le coup de pied sur Norman à la fin.De plus, le sang de couleur quasi orange dans la douche ne donne pas un effet terrible.Ayant voulu donné un effet moderne, ca n'a pas réussi et a plutot enlevé du réalisme. Une suite dont on peut se passer!
Ce film est plus qu'un remake, c'est un remarquable exercice de style. Gus Van Sant reprend, image par image et presque mot pour mot, le chef d'oeuvre d'Hitchcock. Certains y verraient un pillage sans concession, je vois en même temps un hommage au maître et une oeuvre d'art à part entière. Un OVNI cinématographique en somme...
Malgré un casting intéressant (Vince Vaughn/Anne Heche/Viggo Mortensen/Julianne Moore/William H. Macy), ce remake de Gus Van Sant ne rivalise pas avec l'original. Même sil est tout à fait regardable, il ne sagit que dune copie de luvre dHitchcock remaniée à la sauce moderne (adieu le noir et blanc !) et qui enlève tout son charme à lhistoire originelle. Cest bien dommage.
Lorsque l'on sort de la projection de Psycho, on est dans le droit de se dire : pourquoi avoir fait ce remake alors que l'orignal était déjà très bon ? A vrai dire, c'est ce que l'on dit de tous les remakes de films d'horreur - ou presque -, mais celui-là est bien différent. Différent car ce n'est pas une simple reprise du scénario original mais une reprise de tous les plans, les dialogues, les musiques de l'original. Gus Van Sant a refait le film de Alfred Hitchcock à sa manière en ajoutant de la couleur et en changeant les acteurs. C'est un bon exercice de style qui n'avait encore jamais été fait au cinéma, mais qui ne donne pas vraiment de différence avec l'original, sauf celle d'être moins effrayante. En effet, Gus Van Sant a beau avoir retranscrit tous les plans de Alfred Hitchcock, il n'a pas réussi à amener une ambiance aussi forte que l'original. On peut simplement donner une mention spéciale à Vince Vaughn, rôle à contre-emploi, interprétant à merveille Norman Bates. Un remake fait pour ceux qui ne connaissent pas Psychose, mais aussi ceux qui veulent le redécouvrir.
Gus Van Sant aime nous étonner. "Psycho" est une expérience étrange, une performance intellectuelle hors du commun qui a pour but de copier au plan près le film original d'Hitchcock. Le film est donc de même qualité que le premier soit un excellent suspense. Mais on se suprendra à penser que ce n'est pas ce qui interesse Van Sant. Le véritable critère de jugement sur le film tiendrait sur la qualité du remake, c'est à dire que la vision de Van Sant sur le film. Or, globalement il n'y en a guère, si ce n'est que quelques subtilités dont on n'est même pas sur quelles soient de la volonté du réalisateur. Encore une fois, le film de Van Sant nous hante avec cette sempiternelle question : POURQUOI CE REMAKE ?
Je suis parti avec un a priori negatif ayant lu les critiques de ce film sur ce site. Ce film merite tous les honneurs, meme s'il n'est pas aussi bon que l'original et ce pour une raison evidente: n'est pas Anthony Perkins qui veut. Commencons donc par le gros bemol: erreur totale de casting sur le personnage de Bates. Le genie d'Hitchkock avait ete de choisir un acteur avec une gueule d'ange, un enfant de choeur timide: un homme qui respire la gentillesse. Ici, l'acteur a une tete de serial killer! Ratage donc de ce cote la. Mais sinon quel bon remake: Gus Van Sant respecte Hitchkock a la lettre tout en le modernisant de facon geniale. Et les couleurs? Quel plaisir de voir cette debauche de couleur sur ce film qui a toujours ete pour moi le classique du noir et blanc. Evidemment Van Sant s'addresse plus a ceux qui ont vu l'original mais quelle importance? L'histoire garde toute sa force et tout son suspense et bienheureux celui qui entre dans l'univers de Psychose par ce magnifique remake: il ne prendra que plus de plaisir a voir l'original.
A quoi bon copier le maitre quand son chef d'oeuvre etait superbe, meme si on s'appelle Gus Van Sant.Desole Gus, mais faut pas faire ce genre de coups tordus meme pour l'argent.
Gus Vant Sant a fait de Psycho ce que l'on peut appeler un vrai remake: même ambiance, même histoire, même déroulement, mêmes clichés et... mêmes dialogues! C'est un Psychose tout neuf version 21è siècle. Et c'est ce que le réalisateur d'Elephant aurait pû faire de mieux: il a tout simplement rendu hommage au maître Hitchcock avec le plus grand des respects. Un film approximatif, commercial, inspiré de quelques éléments de Psychose aurait été insultant. Là, en revanche, on prend plaisir à redécouvrir le film de façon plus moderne, les clins d'oeil sont présents en permanence (surtout la scène de la douche), les acteurs sont très bons (surtout Vince Vaughn, dont j'ai été très surpris) et l'ambiance est même encore plus glaçante et dérangée. Un des plus grand film d'épouvante mélangé à la modernité du Cinéma d'horreur d'aujourd'hui: un vrai plaisir! Gros conseil: voir en priorité la version originale avant pour profiter au maximum du remake.
(suite) Par lintermédiaire de Van Sant, le film dHitchcock revit, dialogue à nouveau avec ses spectateurs et continue dagir comme uvre en mouvement. Il faut bien admettre également que si le film de Van Sant nexiste que grâce à celui dHitchcock, et pour cause, être spectateur du Psycho 98 na dintérêt que si lon connaît le premier. Van Sant sadresse donc à un spectateur intelligent, doté de mémoire cinéphilique et capable détablir des correspondances, ce qui est terriblement gratifiant et constructif. Mais Psycho 98 soulève aussi et surtout une question fondamentale en ce qui concerne le cinéma moderne, celle du maniérisme. Le cinéma américain actuel nexiste presque plus quau travers de la référence à outrance et du clin dil répété. Sans émettre aucun jugement de valeurs, que leurs films soient convaincants ou non, des cinéastes tels que Brian De Palma, Quentin Tarantino, les frères Coen ou Tim Burton, pour ne citer queux, passent leur temps à revisiter le passé, à lancer des grands coups de coude au spectateurs et, au fil du temps, le procédé commence un peu à se mordre la queue pour déboucher sur une stérilité créative assez évidente. Qui aujourdhui est capable de dessiner lavenir du cinéma hollywoodien ? Quels sont, à part le maniérisme justement, mais celui-ci est en fin de course depuis un moment, les nouveaux courants émergents ? Ne serait-il pas nécessaire et sain dabandonner ce systématisme du second degré qui, à force, engendre stérilité et conformisme plutôt que création ? Gus Van Sant semble répondre à toutes ces questions avec Psycho, en réalisant luvre maniériste ultime, celle au-delà de laquelle il est impossible daller. On ne peut pas, bien évidemment, aller plus loin dans lintertextuel quen refaisant un film plan par plan.