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calamarboiteux
28 abonnés
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2,5
Publiée le 4 mars 2008
Enquête quasi familiale en Côte d’Armor, l’inspecteur ayant eu pour compagne la principale protagoniste, dont le second mari, dévot, est assassiné. Après le succès de « Poulet au vinaigre », Chabrol reconduit Jean Poiret dans le rôle de l’inspecteur Lavardin ; quatre bons téléfilms mettant d’ailleurs en scène le même héros suivront. Ce film vaut pour son atmosphère languide, et l’étrangeté des rapports entre les membres de la famille de la victime ; La composition de Bernadette Lafont, en veuve blessée réfugiée dans son monde intérieur, y est pour beaucoup. Lavardin détonne par rapport à cette ambiance, et peu à peu le capital de sympathie que l’on a à son égard disparaît. A force d’abus de pouvoir, de chantage et de cynisme, il finit par inspirer le dégoût, et la crainte qu’un tel personnage puisse réellement exister. L’intrigue est bien menée, mais empile trop d’invraisemblances. Comment imaginer par exemple qu’après avoir dénudé et transporté une victime pour faire croire quelle a été tuée ailleurs, on laisse ses vêtements et ses papiers sur le lieu du crime ? Comme toujours, Chabrol peint avec talent une bourgeoisie provinciale qui sait mitonner ses petits plats en famille, mais cette fois son trublion d’inspecteur gâte quelque peu la sauce.
Un excellent Chabrol avec un Jean Poiret impeccable dans la peau de Lavardin, un inspecteur malin qui a du mordant. Intrigue classique mais bien menée, Chabrol a su instaurer un bon climat policier et on suit l'enquête avec plaisir de plus le film est bien servi par ses acteurs.
Un super film policier avec des acteurs splendide qui jouent tres bien leurs rôles surtout Jean Poiret qui joue tres bien son rôle de policier.Les dialogues sont solide le scenario est original avec du suspens jusqu'a la fin.Il y'a une bonne musique.Bref encore un excellent film de Claude Chabrol que je vous conseille vivement si vous aimez ce style de film.
Chabrol égratigne la bourgeoisie catholique de province dont il montre l'hypocrisie (quoique la bourgeoisie catholique parisienne est-elle plus respectable ?). Les acteurs sont excellents (surtout Jean Poiret et Jean-Claude Brialy qui ne se départissent jamais de leur calme en toute circonstance) et le suspence prenant. Quant à la fin, elle peut paraître immorale mais c'est dommage que cela ne se passe pas toujours comme ça dans la réalité (vous avez compris que je suis un adepte de l'adage : "la fin justifie les moyens").
Ce film est loin d'être un grand Chabrol. En effet tout n'y est pas d'une grande crédibilité et le maître nous a habitué à bien mieux. Cependant il faut souligner la prestation des comédiens, le plaisir que prend Chabrol à faire tomber les masques et sa délectation à tirer à boulets rouges sur l'hypocrisie chrétienne. Le suspens est au rendez vous et même si ce film est rapidement ficelé, il reste plaisant à regarder.
Le maître prolixe du polar nonchalant, Claude Chabrol, réalise une énième reproduction de son genre de prédilection. «Inspecteur Lavardin» (France, 1986) évolue toujours dans cette brume bretonne, la terne froideur de la photographie plonge le film dans une oppression indolente. Histoire dun flic fâcheux qui vient enquêter au sein de ses souvenirs de jeunesse et dévoile la métamorphose de ce quil avait laissé. Exposé dans la hâte, lenvironnement du film semble déjà édifié lorsque le spectateur sintroduit dans lintrigue. Son manque caractéristique de véritable singularité, semble navoir dintérêt que par le goût affable de la curiosité. Si plastiquement, ce film de Chabrol possède la tiédeur de sa tension, narrativement, ce serait comparable à une saga télévisé estivale où lultime découverte du secret est arriéré non tant par soucis de suspens que par besoin de longévité. Au mépris dune distribution exemplaire, Chabrol glace les interprétations au profit de son histoire. Car la prééminence du scénario sur sa mise en forme chez Chabrol possède là son expression la plus caractéristique, le déroulement de lenquête excède sur lemprise de la narration jusquà ne plus en faire quun Navarro à peine épicé. Classique en apparence, ce film possède pourtant une attitude baroque, tellement quiète quon en surprend leffet sur le film lorsque la vision est achevée. La passion des les yeux de Claude, la torpeur perpétuelle dHélène, larrogance opprimante de linspecteur Lavardin sexposent avec une telle spontanéité que leur application narrative tant quessentielle passe obscurément. Chabrol crée la perversité de langoisse par un décalage entre une esthétique gelée et une histoire satyrique. Linterprétation des acteurs soutient la vraisemblance de lanecdote mais pas suffisamment pour en sauver le naufrage doucereux. Condensation de ces serials de début du cinéma, ça nen sauvegarde que le divertissement délassant mais exempte toute recherche artistique.
Suite de "Poulet au vinaigre" (1985), Claude Chabrol retrouve son personnage d'inspecteur caustique pour une autre enquête. Cette fois l'inspiecteur Lavardin se retrouve à enquêter dans l'entourage de son grand amour passé. Le scénario offre une enquête retorse comme on les aime, les personnages sont tous antipathiques jusqu'à ce Lavardin. Un policier à la Chabrol sympathique mais auquel il manque un charme supplémentaire.
Chabrol fait encore une fois ici une critique féroce et drôle à la fois de la bourgeoisie de Province. La distribution est excellente, dominée par un Jean Poiret parfait dans son rôle de flic pince sans rire. Ce second volet est un poil moins bon que Poulet au Vinaigre mais on regarde néanmoins avec beaucoup de plaisir ce film.
Film assez ennuyeux, par desintérêt par manque de rythme, par manque de convictions. Le scénario est trop convenu: peindre les vices de la bourgeoisie provinciale...c'est chabrolesque à souhait! trop ethno-centré pas assez ouvert. De l'air! de l'air!