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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 mai 2021
Dommage, ça démarrait super bien ; Tarantinesque à souhait, jusqu'a l'arrivée au " bar à vampires" et là... Catastrophe ; on plonge dans le grotesque absolu. Mais que viennent faire Keitel et Clooney dans cette pantalonnade digne des pires nanars du genre ? Même les acteurs n'y croient manifestement plus. L'assaut final contre les créatures à grand renfort de canons à eau ( bénite par le Pasteur Keitel), de préservatifs remplis du même liquide, ou encore d'un pieu en bois aiguisé par Clooney et fixé sur un marteau piqueur laisse pantois. J'ai abandonné le navire avant le naufrage total.
Un bon délire ! Avec un rythme survitaminé, on reconnaît bien la patte de Rodriguez et l'écriture de Tarantino. Le film ne se prend pas au sérieux et dans ce genre de film, on a juste envie de se divertir et la mission est accomplie.
Au premier visionnage je n'arrive pas à me positionner car ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Je pensais regarder un polar, ce qui a été le cas dans la première partie du film, d'ailleurs vraiment bien réaliser et jouer par un Tarantino et Georges Clooney de très grand soir. Après qu'ils aient passé la frontière mexicaine je m'attendais à ce qu'il rencontre leurs contact et qu'il y ait évidemment un depourvu enfin bref un scénario basique de polar. Au final d'un coup comme ça sans prévenir la sublime Salma Hayek se transforme en vampire et cela part complètement en sucette. Des meurtres, du sang, des pieux, des chauves souris etc.... Beaucoup trop de choses qui n'avait rien a voir d'un coup. A partir ce moment là j'ai commencé à lâcher prise dans mon visionnage car cela me paraissait absurde de gâcher un si bon film qu'on avait dans la première partie avec de vieux vampires et des armes surréalistes. Cela dit si On le regarde dès le départ comme un film de type fantastique/épouvante il est vraiment très bon, surtout pour l'époque. Au final je suis mitigée au premier visionnage mais je suis sur que mes points négatifs se dissiperont car je serais à quoi m'attendre.
From Dusk till Dawn dit "Une Nuit en Enfer" en français, réalisé en 1996 par le fameux Robert Rodriguez, produit par Miramax et écrit par l'unique Quentin Tarantino ! From Dusk till Dawn est un film comédie horrifique et fantastique américano-mexicain qui raconte l'histoire de deux criminels violents et insolents qui font route vers la frontière mexicaine en prenant en otage un ancien pasteur sans foi nommé Jacob et ses deux enfants en se rendant tous ensemble dans l'inoubliable bar qui s'agit du "titty twister".
Robert Rodriguez nous emmène dans un univers déjanté et fantasque en plein désert où aucune règle est imposée. L'humour décalé des deux frères Gecko reste imprévisible du début jusqu'à la fin ! Quentin Tarantino excellent en tant que scénariste même quand il n'est pas le réalisateur ! Un film riche et original au cœur d'une longue nuit qui laissera des traces !
Une bande de potes assez écervelés, on du refaire le monde un soir de beuverie et pondre un semblant d'histoire, en se disant que c'est le scénario du siècle. Vous avez compris, je parle de Tarantino et de Rodriguez. Alors comment ses jeunes loups ont trouvé le financement pour faire ce film, cela reste un mystère, encore plus fort, comment ont-ils pu réunir un tel casting ? Car si dans la première partie, on se retrouve dans l'univers de Tarantino, avec scènes violentes et discours qui n'en finissent pas, la seconde, elle est clairement influencé par Rodriguez, de la série B pur nanar. Alors que fait Harvey KEITEL et George CLOONEY dans ce film, c'est un mystère. Alors certain vont crier au génie, désole, mais au secours.
A une première partie tarantinesque marquée par des dialogues ciselés, des personnages complètement barrés et une ambiance singulièrement reconnaissable succède une seconde bien moins inspirée virant presque au grand-guignolesque à coups de filles dénudées, d'explosions vampiriques et de combats peu passionnants. Demeure un casting qui prend manifestement plaisir à se mouler dans les délires du réalisateur. Pour les amateurs seulement.
Les collaborations Rodriguez/Tarantino sont toujours du plus bel effet et en 1996, Une Nuit en Enfer créait la surprise en mêlant deux univers bien distincts (polar/épouvante) en assouvissant les désirs les plus fous de tout fan d'horreur. J'ai souvenir de l'avoir découvert sans savoir de quoi le film traitait et quelle ne fut pas ma surprise à l'orée de le seconde partie ! Déjà que la première, dans le style Tarantino est assez délirante, en mode polar déjanté avec punchlines, répliques cultes et bains de sang. Mais alors que dire de la suite ! Une boucherie intégrale avec toujours le même humour décapant mais encore plus no limit ! Un délire totalement assumé avec des comédiens investis et qui régalent et un script à mourir de rire, très très bon délire, second degré à fond, un régal.
Un film totalement barré, unique fait par deux potes "fous" du cinéma. Que ce film est bon dans son genre, le genre qu'il faut découvrir sans se le faire spoiler. Avec Robert Rodriguez (également à la réalisation) et Quentin Tarantino (également en acteur) au scénario ce film se divise en deux paries biens distinctes. Une première partie très "Tarantinesque" rappelant "Reservoir dogs et une seconde partie despoiler: chasse aux vampires totalement nanardesque (dans le bon sens du terme) et gore. Les scènes cultes et les idées complètement dingues s’enchaînent (l'explosion, le pistolet zizi, la danse, la guitare humaine...). Salma Hayek n'aura jamais été aussi sexy que dans ce film. Un film fait avec amour pour un budget dérisoire et on est prit au jeu. De plus, les acteurs sont tous excellents et George Clooney et Tarantino forment un duo iconique. Un super nanar. 4/5
Une nuit en enfer est une bonne série B bien délirante. Réalisé par Robert Rodriguez, habitué du cinéma de genre et des personnages plus fous les uns que les autres, il signe ici un film culte. Écrit par Quentin Tarantino, on reconnaît rapidement son style, dans les dialogues et aussi dans la narration. On retrouve ce dernier en tant que second rôle aux côtés d'un George Clooney assez étonnant, ainsi que du vétéran Harvey Keitel et de la populaire Juliette Lewis. Dotée d'une histoire en apparence classique, Une nuit en enfer opère un revirement des plus invraisemblables dans sa seconde moitié, laissant le spectateur lambda n'aimant pas le fantastique sur le côté. Car oui, c'est un sacré choc après 50 minutes « normales » mais très bien maîtrisées d'un road movie aux teintes désertiques. Pour les fans de genre, les 50 minutes suivantes ne sont que pure folie : vampires (et donc forcément sang), ainsi que tripes et boyaux font passer une nuit en enfer (ou une nuit d'enfer pour certains) à nos personnages. Des effets spéciaux passés d'une autre époque, et un humour noir caractéristique, font passer un moment savoureux à ceux qui n'ont pas froid aux yeux. C'est véritablement un divertissement comme il s'en fait que très rarement, généreux en blagues de mauvais goûts, en sang et en combats. Jouissant de lieux et décors inspirés et totalement improbables (comme le magnifique bar Titty Twister), le long métrage offre une imagerie variée et parfois volontairement sale pour coller à l'ambiance. C'est pour moi une belle proposition qui ravira les fans de genre, les nostalgiques des années 90 ou tout simplement ceux en quêtent d'un divertissement sans pitié. Attention film culte.
Le début est assez bien mais le film devient vite très nanar pendant tout le film on assiste à des scène d'action l'histoire n'a aucun sens le film est tellement si peut narratif qu'il en devient humoristique le film ce résume à des scènes de combat avec des effets spéciaux mal fait le seul plaisir que j'ai eu en regardant ce film c'etait de voir George cloney est Tarantino.
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0,5
Publiée le 22 mai 2020
Le film commence avec George Clooney et son frère dérangé dans une station-service essayant de commettre un vol à main armée. Salma Hayek sort comme un joli morceau de femme pendant 2 minutes puis ils combattent des vampires ridicules. La morosité et le manque d'étincelle de la première moitié et le non-sens total et ridicule de la seconde moitié compensent un film étonnamment non divertissant. Dans ce film la présence de George Clooney fait que le jeu d'acteur de Tarantino semble encore pire qu'il ne l'est réellement. Mais ce n'est pas le seul problème. Il y a un moment précis où le film nous réserve une surprise monumentale. Le film que nous regardions n'est plus là. Ce n'est pas un film sur les voleurs mais un film sur les vampires. Du faux sang partout, des batailles ridicules et enfin une conclusion confuse. C'était peut-être tout l'intérêt du film mais cela se transforme en plaisanterie. Je suppose que je ne suis tout simplement pas un fan de la comédie de vampires. Quelle perte de temps et le dialogue tant vanté de Tarantino est une tentative si forcée et pathétique de discours durs que c'en est risible. Regardez-le si vous voulez voir des psychos jurer fortement et tuer beaucoup de vampires de manière sanglante. À éviter si vous aimez l'intrigue et êtes dérangé par des insultes raciales abondantes...
Rodriguez dans tous ses états ou presque, après une micro saga dans le pur désert Mexicain, le voici aux portes d'un enfers tout aussi désertique. Ici, l'histoire débute et est mise en scène à la manière du culte "Pulp Fiction" du présent Tarantino, ce qui rend du coup le début ainsi qu'une moitié du film très molle et banale. Une interprétation bonne sans plus avoir besoin d'en rajouter, une première grosse scène de bar très musclée et une rencontre tendue entre nos méchants et nos gentils. Une immense pédagogie de la part d'Harvey Keitel face aux braqueurs campés par Clooney et Tarantino. L'intégrale du bar est quand à elle l'unique point intéressant, dynamique, exotique/érotique et bien entendu, gore du film. unique point culminant puisque le -16 n'est respecté qu'à partir de là. Visuellement le décors du bar est dément par sa grandeur et son design, un ensemble de mise en scène très percutant jusqu'à ce que l'horreur nous parvienne enfin. Les vampires sont diaboliquement réussis, l'aspect gore est hyper prenant, la bagarre générale est juste gérée et le grand final l'est tout autant. spoiler: Par contre et c'est ce que je ne comprendrais jamais dans un film, l'instant ou la jeune sœur doit tuer son petit frère par nécessité, met une éternité avant d'agir alors qu'il se fait dévoré vif, agonisant sans pitié. Un jeu absolument incompréhensible et franchement immoral. Salma Hayek ne brille pas suffisamment ici, aucun script, juste des déhanchés et puis s'en va, une apparition inutile. Un road-trip horrifique qui ne se voit pas avec un total plaisir à cause de ses longueurs, mais restant hyper efficace à la fin.
Un film étonnant, malheureusement pas dans le sens positif de ce terme. La première partie est bonne voire excellente, surtout le tout début avec la scène de la station service, mais aussi la partie road-movie en camping car. C'est sanglant, certes, mais c'est du Tarantino, exagéré et pas vraiment sérieux, la seconde partie dans la boite de nuit est un peu du même niveau, davantage sensuelle, sans doute, mais il y a une ambiance bière et bikers plutôt sympa, là où tout part en quenouille, et c'est bien long, c'est quand on tombe brutalement dans le vampirisme, les morts-vivants et le gore le plus total. Certes c'est tellement énorme qu'on ne peut qu'en rire, mais c'est pénible, inutile et sans aucune distanciation....c'est du Rodriguez !! reconnaissons que les acteurs font de leur mieux ( Clooney et Tarentino) et qu'il y a dans la toute dernière scène avec ce temple maya, u,e tentative d'explication, trop tardive et qui ne sauve pas le film
Une nuit en enfer, je l'ai vu au cinéma lors de sa sortie. Je venais d'avoir 16 ans à l'époque ... une très belle histoire de deux vagabonds Clooney et Tarantino qui donnent rendez vous à d'autres mafieux dans un bar au Mexique . Puis, le désastre .. a cette époque, j'étais mal à l'aise face à cette barbarie carnivores.. aujourd'hui ça un peu vieillis mais j'ai ressenti toujours un plaisir de le revoir .. un casting de rêve, écrit par Tarantino et réalisé par Robert Rodriguez ! A voir âmes sensibles à éviter