Derniers Avis : Une nuit en enfer - Page 22

Le film commence pourtant bien. Je n’attendais à voir un vrai film du genre policier avec une touche de comédie aux dialogues Tarantanesque mais ça tourne rapidement dans le grand n’importe quoi et le glauque. Les vampires et les monstres sont trés mal faits.

Film déjanté qui commence de façon brutale pour finir sur du grand n'importe quoi. Georges Clooney joue tjrs très mal avec ses jeux de tête et de cou en permanence. Tarantino ressemble à un vrai taré. Bref un film finalement anecdotique.

Une nuit en enfer est une œuvre difficilement classifiable. La première partie du film est un road-movie hyper violent et la deuxième une comédie/horreur très décalée. Le changement de style est aussi brusque que déroutant mais on se laisse entrainer par l’énergie communicative des acteurs. Un bon gros délire, pas très fin mais diablement réjouissant.

Un film très décalé et jouissif comme seul Robert Rodriguez ou Tarantino savent les faire. La première fois qu'on voit le film, on reste scotché par la tournure que prend le film, la seconde on se contente de passer un bon moment devant ce bon film de bourrin.

Un film d'horreur à la pure R. Rodriguez: un exelent duo entre Clooney et Tarantino qui nous amuse encore et encore, du gore et es éclaboussure à souhait à la deuxième partie du film avec des vampires aussi délirant que dégoutant, présence dans le film de Danny Trejo et Tom Savini qui accentue ce delir jubilatoire avec une dose de violence et de sang qui nous met l'eau à la bouche, une premiere partie qui commence comme un road-movie totalement normal et réaliste qui plonge dans une second partie completement déjanté, innatendu, surréaliste specialement pour nous faire passer un extraordinaire moment de gore et de rire. 5/5

Un bon film pop-corn à la sauce R.Rodrigez. Divertissant et bien gore.

Quentin Tarantino au scénario, Robert Rodriguez aux commandes. Une collaboration qui ne pouvait que faire mouche. D'autant plus que la barre est poussée encore plus haute avec un casting en béton (Quentin Tarantino, George Clooney, Harvey Keitel et Juliette Lewis en tête...). Difficilement définissable, Une nuit en enfer se situe entre les thrillers assez oufs de Tarantino et la comédie horrifique volontairement "nanaresque", deuxième partie du film qui était tout sauf prévisible, en raison de son arrivée tardive, et s'avère complètement hilarante de bout en bout. Vous l'aurez compris, Une nuit en enfer est un film culte, totalement jouissif et aussi hilarant que déjanté. Tout cela accompagné d'une bande originale détonante, présence de Tarantino oblige. Grand public, n'y va pas ; cinéphile, fonce tout droit !

Dans "Une nuit en enfer", on retrouve ce grain si particulier qui fait le charme des films de Robert Rodriguez. On trouve aussi des acteurs formidables dont Georges Clooney en méchant gars (ça change !). La musique est bonne et les dialogues plutôt pas mal même si au début c'était pas déjà ça ! En fait, on a à faire à un film de vampires (un vrai) qui ne réinvente pas le genre mais qui reste sympa à regarder.

Surprenant exercice de style qui commence comme un road movie et se transforme soudain en repaire de vampires griffus et assoiffés de chair humaine. Tout d’abord le couple d’assassins bizarre, Clooney en voyou beau gosse et Tarentino en pervers à lunettes, c’est assez osé. Harvey Keitel en pasteur qui a perdu la foi est très crédible, Salma Hayek en reine des démons à la plastique parfaite à envie de mordre, mais Clooney n’est pas d’accord, (à sa place je cédais à la tentation, mais c'est pas le sujet). A aucun moment il ne faut prendre ce film au sérieux, mais se laisser entraîner dans la danse macabre, bien rythmé, et visuellement proche du burlesque. Les effets spéciaux sont hilarants comme pas possible, le maquillage criard, les masques laids et grotesques, tout est exagéré, c’est un grand carnaval orgiaque et sanglant, ou un jeu vidéo qu’on a sous les yeux, au choix. Autant avouer qu'on se fout de savoir si il y en a un qui ressorte en vie, ou qui sera le dernier à se faire mordre. Bonnes scènes d’action chorégraphiées le tout estampillé série B ou Z. Des répliques qui tuent, au ketchup à la sauce piquante, pour un effet maximum. Le tout est bien réalisé, et reste très drôle. Le plan final très malin rajoute un cachet pyramidal. A regarder la nuit, non pas pour avoir peur, mais pour mordre à pleine dents, comme dans un clip de Marylin Manson.

Un plaisir coupable mais un plaisir quand meme ! Une première partie déconcertante et une deuxième ou tout part en vrille , mais c'est cà qui est bon !

C'est deux types dans un désert. Lui, c'est le gangster normal, raisonné, qui n'aime pas tuer. L'autre, il est barge. Ils ont une mallette. Avec pleins de soussous dedans. Ils ont un rancard, dans un rade miteux, au Mexique. A la télé, une journaliste parle d'eux, parle de leur horreurs, avec un sourire masqué, une joie perverse. Là, on hésite à rire. Dans une autre scène, la toute première cette fois, tarantinesquement filmée, l'on voit le stéréotype du shérif désabusé, cinquante balais tout au plus, chapeau vissé sur la tête, entrant dans une boutique. Il chuchote, tranquillement. Raconte, au jeune vendeur, d'autres horreurs. L'histoire de quelques copains à lui à qui l'on a explosé le crâne. Il sur joue. Des mimiques improbables lui parcourent le visage. Impossible, cette fois, de ne pas rire. Mais on hésite encore...Très vite, au rythme des grains de sable qui filent au grès du vent, l'atmosphère nanardesque se fait vite, très vite sentir. Et puis, Tarantino arrive. Et on constate qu'on s'est trompé. Rodriguez se fout de nos gueules. L'écriture de son meilleur pote de cinéma, toujours tip top questions dialogues et répliques de comics biens senties, sent bon l'hommage aux vieilles séries B bien pourris qu'on aime bien, quand même. Et lorsque Clooney (excellent) demande à son frère de se coller une sorte d'appareil dentaire dans la bouche, et lui de lancer aux deux otages "parce que je grince des dents", on comprends qu'on à été roulé. On est bien dans un nanar. Mais un nanar qui assume. Nuance. Alors, c'est bon, maintenant qu'on à les codes : on peut rire. Se déroule alors une partie road-movie intéressante, pour les dialogues surtout. Au programme, violence, fusils pointés sur le front des invités, et des cactus à perte de vue, le tout dans la plus grande bonne humeur, assaisonné d'un délicieux seconde degrès correctement dosé. On aurait franchement tort de s'en priver. Mais lorsqu'on arrive au lieu du rancard, la partie sobre et, pourquoi pas, allons-y, carrément plausible, c'est fini. Comme si Rodriguez nous lançait : "Ca va ? Vous n’êtes pas fatigué ? On continue, alors ?!"...Soudainement, en un éclair, le cinéaste se met à parcourir l'alphabet, passe du B au Z, et quelle série Z ! Pour les deux "héros", le nom du bar, déjà, ça sentait mauvais. "Tity Twister", en français : "Le téton tortillé". Devant les portes d'entrée, un type barbu en salopette introduit le lieu, et ça ne fait pas envie... Hurlant devant son micro, il présente ce qu'on peut y trouver, toute sorte de "chatte", de la meilleure à la pire qualité, soie, velours où polyester, et même une variété nouvelle : la chatte qui mord...Et profitez-en, jusqu'à la fin du mois, offre garanti : deux chattes pour le prix d'une...Et ça continue, comme ça, pendant plus d'une minute : mais quand/où s'arrêteront t-ils !?...Deuxième partie, donc, un tout autre style, mais respectant à merveille la loi de ces films là : forcément, à un moment où un autre, ça part en vrille. Et, yeahhh, qu'est ce que c'est bon !! Jouissif sur tout les points : du gore, d'autres répliques qui font mouche, des vampires qu'on-se-demande-ce-qui-foutent-là, feu d'artifice de flammes, fontaines d'hémoglobines, baston, re-baston, et tuerie complète pas crédible une seconde… Et Selma Hayek, dérouleuse de langues des mecs bien virils, python en guise d'écharpe. Scène culte. Film culte. Bourré d'imagination fertile coulant dans tout les plans comme gicle le sang. On croise, parmi toutes les trouvailles, l'hilarante guitare humaine (Pratique) et la croix fusil du seul pasteur du coin, rien de mieux pour dégommer les créatures repoussantes. Tarantino et Rodriguez s'amusent, et nous aussi. Ils se foutent de nous, un peu, et appliquent logiquement leur habituelle philosophie cinématographique : tout film respire le cinéma, n'importe lequel. Nanar où chef-d'oeuvre, qu'importe : n'est-ce pas la même chose, finalement ? Ils le prouvent avec cet excellent moment de détente, ce joyau du cinoche d'exploitation (ici d'ailleurs proprement détourné), où se laisser aller est la seule chose à faire. Et ce n'est sans doute pas la plus difficile. 16/20.

Considéré par certains comme culte et par d’autres comme débile et sans intérêt, "Une Nuit en Enfer" est né de l’imagination du réputé peu conventionnel Quentin Tarantino qui signe le scénario mais qui tient également un des rôles principaux. Mis en scène par le déjanté Robert Rodriguez ce film était assuré d’être en adéquation avec son réalisateur qui réussit ici une série B distrayante. La première partie est même excellente, elle nous dépeint une histoire de gangsters en cavale et le duo Clooney / Tarantino fait des ravages grâce à leurs répliques drôles et bien senties mais c’est dans la dernière partie que le film bascule du tout au tout, dès l’arrivée du petit groupe dans ce bar miteux et mal famé : le "Titty Twister" en plein désert mexicain. A partir de ce moment-là "Une Nuit en Enfer" révèle sa vraie nature qui n’est autre qu’un film d’horreur complètement azimuté usant des effets gores et des maquillages parfois cheap mais bizarrement cela choquera moins que le final assez décevant. Plaisant et sans prise de tête le film de Robert Rodriguez fait l’impensable séparer deux genres distinctement dans le même film, une jolie prouesse.

Une série B sympathique et fun qui nous fait passer un bon moment, qui ne se prend pas au sérieux. La transition road-movie/film d'horreur de vampires gore peut surprendre mais ça passe plutôt bien. les acteurs sont corrects.

Le film commence comme un road-movie pour prendre un virage assez surprenant si on n'est pas au courant. L'ayant vu au ciné ça fait son petit effet, à voir une fois.

J'ai rarement vu un film aussi mauvais ! C'est de la série Z² sans queue ni tête mais avec hémoglobine inutile, pseudos vampires et psychopates. Que font ces acteurs dans une telle nullité ? Mystère. ..