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    Arizona Junior
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    3,5
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    173 critiques spectateurs

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    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Une comédie écrite au rasoir qui peut faire rire même après trois fois de suite!!!
    ElBlasio
    ElBlasio

    26 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2007
    Mené à 200 à l'heure grâce à la réalisation des frères Coen, Arizona Junior collectionne les répliques d'anthologie et les scènes impérissables...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    595 abonnés 2 782 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2020
    Comme toujours dans le cinéma des frères Coen, il y a, enfoui sous des strates d’humour parodique et de second degré, un cœur humain qui bat à l’unisson d’un rêve impossible à concrétiser mais dont témoignent les efforts mis en œuvre pour le réaliser. Ici, c’est un désir d’enfant qui pousse un jeune couple à emprunter la route du kidnapping : voler à ceux qui en ont trop pour rétablir une forme d’harmonie, de justice sociale. Seulement, cet acte illicite et amoral va déclencher toute une série de péripéties qui peuvent être lues comme les épreuves d’un châtiment plus vaste, et dont le motard tatoué serait l’incarnation la plus frappante. Nul hasard, par conséquent, si le film introduit ce personnage fantaisiste tout droit sorti du Mad Max premier du nom, réalisé par George Miller : qu’est-ce que Mad Max, sinon l’agonie d’une famille à qui l’on enlève son enfant sur la route, écrasé par des motards fous ? Les cinéastes convoquent la référence australienne pour mieux en renverser la focalisation : les bourreaux ne sont plus des motards, mais Hi et Ed qui, en enlevant un nouveau-né à une famille nombreuse, se comportent aussi mal que les « aigles de la route ». Ledit contre-modèle vient hanter l’esprit de Hi, peupler son imaginaire de cauchemars qui se répercutent sur le bébé (on nous dit qu’il a « fait un mauvais rêve », lui aussi). Arizona Junior, aussi déjanté puisse-t-il être, reste une œuvre tourmentée sur la lucidité d’un jeune couple stérile et aux conditions de vie médiocres à élever comme il le souhaiterait un enfant qui représente le fruit de leur péché, un butin ravi, de la même manière que le papa pique des couches-culottes et des collants dans les grandes surfaces. Comment offrir des études quand on n’a rien ? Comment aimer quand on vit constamment dans la peur ? Le motard incarne le ravissement, les deux amis taulards le passé criminel qui ressort de terre tels des zombies pour y retourner, à terme. Aucune chance de salut, sinon par l’amende honorable, la restitution du nouveau-né. Le rêve de Hi constitue certainement la séquence la plus bouleversante du long métrage : la fiction semble être le seul espace dans lequel la famille peut prendre racines et s’épanouir, rappelant au passage l’univers du conte tel qu’il sera développé par Tim Burton dans Edward aux mains d’argents, quatre ans plus tard. Servi par des acteurs épatants, Arizona Junior est une œuvre magistrale, drôle et mise en scène avec talent, un acte de foi en l’humain et ses rêves que seul le cinéma peut concrétiser.
    pfloyd1
    pfloyd1

    105 abonnés 2 030 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2011
    j'ai beaucoup aimé ce style , celui des freres Cohen.Un film qu'il faut prendre au 2e degrés tant il est etrange.Nicolas cage est dans son meilleur role à mon avis, un voleur raté qui parle d'une molesse affligente.Tous les acteurs de ce chef d'oeuvre ont leur place et s'emboitent parfaitement avec l'histoire.On ne peut pas dire que l'on rit mais il ya une poesie et un style inimitable, géant!
    Patjob
    Patjob

    23 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Un « braquage » très spécial, commis par des nuls de l’Amérique profonde : ce deuxième opus des frères Coen repose sur une de leurs situations de prédilection, et contient quelques éléments que l’on retrouvera plus tard dans « Fargo » ou dans « No country for old man ». Les vingt premières minutes sont brillantissimes (idées, montage nerveux et efficace, plus un dialogue en quiproquo mémorable) et absolument hilarantes ; on se dit que l’on est devant une pépite. Mais on change ensuite de genre : l’humour fait place au délire, et à ses excès. Les deux frangins ont voulu produire un film original, relevant du burlesque et du cartoon ; mais le cartoon ne s’accommode pas vraiment du réel que constituent un vrai décor et des acteurs de chair et d’os, ces éléments limitant par nature le coté délirant. Alors ce film sur vitaminé, qui convoque aussi Mad Max ou Sergio Leone, devient fatigant. On espère aussi que la mièvrerie des scènes finales doit être lue au second degré.
    Vivien19
    Vivien19

    50 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2011
    Un film décalé et déjanté dans la droite lignée du cinéma Coen : ironie sur l'Homme et ses désirs; c'est con, c'est fou, c'est intelligence, c'est un coup de maître magnifiquement interprété.
    janisaire
    janisaire

    79 abonnés 1 895 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2010
    un film asse dejante avoir si vous aimer le cinema des cohen
    basbi
    basbi

    31 abonnés 1 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2009
    A la fois émouvant et comique déjanté, le film, par cette ce principe, sépare deux idées philosophiques: le rêve confronté à la réalité.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 221 abonnés 12 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Deuxième long mètrage des frères Coen, figures emblèmatiques du cinèma amèricain! Nicolas Cage et Holly Hunter forment un couple dètonnant! Les deux font ensemble des rêves de vie de famille! Mais Hunter dans le film ne peut pas avoir d'enfant! Avec l'aide de Cage dont la coupe de cheveux ressemble à celle de Woody Woodpecker, ils dècident d'en voler un dans une famille qui compte des quintuplès! Ajoutez y deux taulards gominès et farfelus, un biker insensible à la pitiè, sorti tout droit de « Mad max » , et vous obtenez à l'arrivèe un nouveau film culte des Coen! La camèra, jamais en repos, tournoie sur les routes de l'Arizona et prend de la vitesse avec un Cage contorsionnè & un Randall Tex Cobb sans pitiè, à la limite d'un cartoon! Beaucoup d'idèes (il ne fait pas bon de toucher les plafonds dans ce film), des gags à la pelle et des rèpliques d'anthologies! C'est suffisamment drôle et rythmè pour divertir le cinèphile! Avec la formidable bande son de Carter Burwell qui se marie parfaitement avec l'univers des frangins...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 029 abonnés 4 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Pour leur deuxième long métrage, les frères Coen ont souhaité quitter l’univers très codifié du film noir qu’ils avaient néanmoins gentiment bousculé avec « Sang pour sang » (1984). Très amateurs des films de Preston Sturges, notamment des « Voyages de Sullivan » (1941), ils décident de plonger à pieds joints dans la comédie déjantée qu’ils ont déjà côtoyée auprès de leur ami Sam Raimi pour lequel ils ont écrit le scénario de « Mort sur le grill » en 1985. Leur construction narrative prend cette fois sa source dans l’idée qu’ont les deux frères de faire travailler Holly Hunter, ex-colocataire de Frances McDormand (épouse de Joel Coen depuis 1984) à New York et devenue leur amie.
    L’actrice encore débutante sera donc Edwina, une policière travaillant dans la prison où elle croise régulièrement Hi (Nicolas Cage), un petit malfrat pas complètement dégrossi dont elle finit par tomber amoureuse. Pour donner un sens à leur vie commune, le couple plutôt baroque vivant dans un mobil home décati en plein désert de l’Arizona se met en tête de procréer coûte que coûte malgré une infertilité qui se profile. Arizona Sr. (Trey Wilson), un magnat local, et sa femme viennent d’avoir cinq enfants via une fécondation artificielle qui a réussi au-delà de leurs espérances. « Plus qu’il n’en faut… » annonce Arizona Sr quand il est interviewé à la télévision. Il ne faut guère plus de trente secondes pour que germe dans le crâne en ébullition d’Edwina, l’idée d’aller soulager le riche industriel d’un cinquième de son fardeau. Rejoint par deux amis d’Hi, évadés de cellule et sorte de Stan Laurel et d’Oliver Hardy revus et corrigés sauce William Forsythe et John Goodman, le couple improbable s’embarque dans une épopée inénarrable comme les affectionnent les frères Coen où tout est possible et surtout l’impossible à l’image des dessins animés de Tex Avery et Chuck Jones auxquels les spectateurs avertis penseront forcément.
    Les scènes drolatiques s’enchaînent avec en premier violon un Nicolas Cage, paré de la fameuse crête de Woody Woodpecker. Impayable, sorte de créature hybride entre Droopy et Jerry, l’acteur qui a déjà de jolis rôles derrière lui a eu l’audace d’endosser la chemise hawaïenne trop large de cette petite frappe au grand cœur et à la cervelle d’oiseau au contraire de Kevin Costner qui avait refusé le rôle sans doute par crainte d’abîmer son image de beau gosse romantique. Holly Hunter ne donne pas sa part aux chiens en jolie petite teigne, prête à tout pour réaliser son rêve tout en préservant son pré carré. Elle est tout bonnement géniale dans un rôle qui la lancera dans une carrière prestigieuse qui la mènera jusqu’au sommet d’Hollywood avec un Oscar reçu pour sa prestation dans « La leçon de piano » (Jane Campion en 1994). John Goodman doté de seyantes rouflaquettes fait son entrée tonitruante dans l’univers des Coen qu’il retrouvera régulièrement (6 fois au total) jusqu’à son rôle culte de Walter Sobchak dans le tout autant cultissime « The big Lebowski » (1998).
    Le film bourré de références cinématographiques (Mad Max, les westerns de Sergio Leone,…) est certes déjanté mais il ne faut pas s’y tromper : tout est parfaitement sous contrôle, les deux frères qui travaillent énormément en amont du tournage savent exactement où ils veulent en venir. Le spectateur s’amuse donc follement dans cet Arizona de pacotille revu par les frères Coen qui n’oublient pas au passage de rappeler le sort fait aux petites gens qui n’ont pas su ou pu prendre en marche le train express de « l’American Way of Life » qui ne repasse pas si souvent qu’on le dit. Le film sera un solide succès commercial et critique qui permettra aux deux frères de mettre leur pas assuré dans le chemin souvent sinueux et caillouteux qui mène à l’indépendance artistique. On notera la partition musicale parfaitement adaptée de Carter Burwell qui sera associé par la suite à tous les films des deux frères qui ont avec le temps constitué une sorte de troupe.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    Après la noirceur de Sang pour sang, le second long-métrage des frères Coen, Arizona Junior, annonce le ton humoristique d’une grande partie des films remplissant leur carrière. Il est difficile en effet de résister à la folie douce qui remplit cette œuvre. Cette aventure autour un bébé réunit un casting semblant s’amuser (Nicolas Cage à l’époque de sa splendeur, Holly Hunter, Trey Wilson, John Goodman, William Forsythe, Sam McMurray…) et regorge d’humour. La réalisation de Joel Coen est parfaitement huilée et renforce le scénario très sympathique qu’il a coécrit avec son frère Ethan. Après avoir montré leur talent dans le genre du polar, les deux frères prouvent donc avec Arizona Junior qu’ils sont aussi doués pour la comédie. Un pur régal.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    95 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Un film des frères Coen comme on les connait : burlesque, parfois tendre, souvent absurde, avec le sens du détail à partir duquel ils développent une science de l'absurde. L'inconvénient de l'époque du film, c'est que ça crie vraiment beaucoup.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2023
    Une excellente comédie des frères Coen qui a extrêmement bien vieilli et reste toujours follement drôle.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    226 abonnés 2 804 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2020
    Un film des frères Coen sans une once d'absurdité, c'est un peu comme une raclette sans fromage: c'est inconcevable enfin, c'est le fondement même! De là une nouvelle comédie satirique consacrée à la famille américaine et à la réussite sociale, avec une brochette de personnages allumés (de manière plutôt curieuse, on a le sentiment ici que les personnages féminins sont moins bien servis, un comble chez eux qui ont toujours magnifié l'équilibre) et un scénario plutôt simple mais qui aligne régulièrement une petite trouvaille du meilleur effet, sans compter une mise en scène réglée au poil. C'est aussi amusant que grinçant.
    tyrionFL
    tyrionFL

    17 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2023
    Contrairement à ce que je croyais, Arizona Junior n'est pas le premier film des Coen mais bien leur second et contrairement à nombre de leurs films, celui-ci est tout à fait accessible et ayant déjà pour leurs débuts un sacré casting sur lequel je ne m'attarderait pas.
    Cependant, forcé de constater qu'il s'agit déjà d'un film tout ce qui a de plus Coennien regroupant autant de personnages et de situations loufoques et absurdes qu'on pourrait l'attendre venant d'eux.

    Le pitch déjà très original (voir résumé), est sans cesse renouvellé par des gags hilarants et des quiproquos à gogo en faisant d'office une pépite d'humour absurde très accessible.
    Les Coen avait finalement dès le début leur style si reconnaissable et le mieux pour s'en convaincre est de découvrir ce métrage finalement un peu trop méconnu de leur filmo comme quelques uns de leurs premiers films pré-fargo.
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