Assez déçu par ce film qui est considéré par beaucoup comme culte. Je lui ai trouvé des points forts indéniable, notamment la musique d'ouverture et du générique de fin, les acteurs excellents, les scènes d'entrainement et de course, et enfin la reconstitution des jeux de Paris 1924. Le problème pour moi, c'est que le film est vendu comme un film ventant l'esprit olympique, mais au final je ne trouve pas que ce soit ce qui en ressort le plus. Deux coureurs, l'un qui veut pas courir le dimanche parce que c'est le jour du seigneur, et l'autre à qui on met des bâtons dans les roues parce qu'il est juif. Il est en résulte des tas de scènes pleines de dialogues qui en deviennent pénible. Personnellement, je n'ai pas du tout accroché sur toute cette partie du film qui ne traite pas du sport. Les chariots de feu reste quand même à voir pour se faire une idée sur un film qui a une grande réputation, mais aussi pour cette scène culte de footing sur la plage avec pour fond sonore une superbe musique.
"Les Chariots de Feu" est un bon film qui transmet un message tout à fait remarquable, sur la volonté de gagner et du dépassement de soi, et tout ce que cela peut engranger. Les acteurs sont très bon (notamment Ben Croos, Ian Charleston, Iam Holm, ou encore l'entraineur arabe, dont j'ai oublié le nom...). La musique de Vangelis est devenue culte, et pas pour rien : celle qui accompagne les premières minutes du film est magnifique. Le reste dénote un peu quand même. La réalisation de Hugh Hudson assez classique, mais ne fait pas tache. La reconstitution historique du 100 mètres des J.O. de 1924 est réussi, mais si on fait la comparaison avec de nos jours, ça fait peur (ils faisaient eux même les starters avec une petite pelle ! C'est pour dire...). le seul reproche que je puisse faire au film, c'est que je n'ai pas accroché comme je l'aurais voulu, j'ai trouvé beaucoup de longueurs.
Bref, un film très intéressant et assez bien fait, mais qui présente des longueurs qui décourageront certains.
L'un de ces films totalement éclipsés par leur propre bande originale. Le constat est bien évidement flatteur pour Vangelis mais beaucoup moins pour Hugh Hudson. L'idée scénaristique était pourtant plaisante. Proposer les destins croisés de deux athlètes permettait a priori d'accentuer l'intérêt du récit. En outre, l'événement historique servant de background, à savoir les JO français de 1924, ne pouvait que passionner le public chauvin que nous sommes. Enfin, la thématique religieuse, assez rarement associée avec celle du sport, s'avérait passionnante. En dépit de ces conditions favorables, Hugh Hudson ne parvient à faire guère mieux qu'un téléfilm. La première demi-heure est particulièrement brouillonne. On passe d'un personnage à l'autre. On revient quelques mois en arrière avant d'être de nouveau basculé dans le présent. Bref, c'est pénible à suivre. Il faut vraiment attendre l'arrivée en France pour que le film devienne un tantinet intéressant. Même la suite ne vaut pas le détour. Hugh Hudson cherche vainement à combler la vacuité scénaristique pas quelques ralentis voire même des "highlights", mais il le fait maladroitement. En témoigne la course du 100 m, filmée en temps réelle, donc dénuée de toute tension dramatique. Elle donne lieu ensuite à d'interminables ralentis sur lesquels le héros bave et grimace allégrement. La thématique religieuse, quant à elle, est l'occasion de discours moralisateurs à n'en plus finir. Enfin, la mauvaise qualité des images, du niveau d'un film tourné dans les années 70, achève le spectateur le plus acharné.
Long, ennuyeux, presque pas de fiction s'intégrant dans le documentaire. Surestimé à sa sortie mais oublié aujourd'hui. De plus la qualité de pellicule est médiocre.
Si, aujourd’hui, seule la musique du film composée par Vangelis est restée dans la mémoire collective, il y a 30 ans, à sa sortie, le thème du dépassement de soi dans des buts idéologiques ou religieux qu’il prônait avec ferveur plut tellement qu’il remporta aisément quatre oscars et fut nominé à Cannes. Il s’agit en effet d’un bon film sur le thème du sport, et sans doute même le meilleur traitant des jeux olympiques. Cependant, le scénario souffre de sa naïveté, et surtout de sa mise en scène qui s'embourbe dans un académisme particulièrement décevant.
enquiquinant au possible, comme la plupart des bio-pics qui racontent des vies dont on à rien à faire pour enrober quelques exploits ponctuels de gens connus !
Mouais, bon ben c'est pas mauvais mais c'est terriblement attendu, convenu, c'est assez terne et la mise en scène n'est pas inoubliable, loin de là d'ailleurs. C'est vraiment assez plat. Bon, alors pourquoi trois étoiles tout de même ? Car déjà le scénario est assez original et c'est parfois intéressant, surtout le procédé de narration même si je trouve qu'on s'y paume parfois un peu. Après malheureusement du côté de la forme ça ne suit pas à cause d'une réalisation bien trop lisse pour pouvoir rendre ce film un peu plus fort et marquant à mon avis.
On a beau chercher, on se demande comment ce film a fait pour remporter quatre oscars. Oscars des meilleurs costumes, passons. Oscar du meilleur scénario? L'histoire du film n'a rien d'extraordinaire: celle de deux athlètes qui s'entraînent pour gagner les JO. Le film ne possède qu'une tension dramatique plutôt faible et un suspens limité. Quelques belles répliques certes, mais rien de shakespearien. Quand aux personnages, ils possèdent certes une certaine épaisseur psychologique mais n'ont rien d'inoubliable. La vraie force du scénario est en fait dans le thème du film: le dépassement de soi, l'émulation du sport. Thème assez bien traité il est vrai. Oscar de la meilleure bande originale alors? Le thème principal, composé par Vangelis, est magnifique il est vrai. Seul (gros) bémol: il n'apparaît que...deux fois dans tout le film! On ne retiendra vraiment qu'une seule autre mélodie (qui n'apparaît elle aussi que deux fois), le reste de la bande son étant constitué de chansons d'époques très kitsch. Oscar du meilleur film, enfin, le moins mérité des quatre à mon avis. Un film avec une musique moyenne et un scénario moyen ne peut déjà pas être un bon film. Le rythme est lent, l'histoire n'est captivante à aucun moment, bien que la fin ne soit pas exemptée de suspens ni de tension. Les scènes de courses sont bien filmées, mais pas inoubliables. Un film de qualité, bien filmé, bien écrit, mais lent, ennuyeux et au potentiel très limité.
Un groupe de jeunes gens représentant l'élite de l'Angleterre qui court sur une plage sous un ciel gris le tout sous une des plus grandes musiques de film de tous les temps, un début mémorable pour ce très beau film. Bon, l'ensemble est parfois académique et comporte quelques petits défauts comme une structure narrative pas vraiment bien établie. Mais le réalisation d'Hugh Hudson est constamment bien inspirée, en particulier lors des scènes d'athlétisme qui restituent parfaitement les efforts des coureurs. La reconstitution est au poil et l'interprétation, avec une grande mention pour Ben Cross et Ian Charleson dans les rôles principaux, est de très haut vol. Le film est dense et même très captivant. Sans oublier de mentionner la BO des BO, totalement inoubliable et magnifique du grand Vangelis avec une préférence pour le thème principal, "Eric's theme" et "Jerusalem". Du grand et du vrai cinéma et le plus beau film sur l'effort sportif.