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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 avril 2008
SUBLIMISSIME!!! j'avais acheté le Double DVD Collector, et puis j'ai mis du temps à me lancer. Mais quel bonheur enfin! je reprends ce que mes prédécesseurs critiques ont dit mais les thèmes abordés, la musique, la réalisation même, sont magnifique. Et quel message! à voir, revoir et recommander!
Au-delà d’un film sur le sport, le film est aussi le portrait d’une époque et d’une façon de penser. Quelques scènes d’amour pour contrebalancer et les performances. Pas mal.
Une simple compétition de course à pied avec un léger fond sur le dépassement de soi et l'atteinte de ses objectifs, voilà ce que propose "Les chariots de feu". On suit l'évolution et l'ambition de deux athlètes cherchant à se dépasser pour des raisons propres à chacun sous une réalisation molle et en manque d'entrain. Il n'y aura rien de véritablement étonnant dans "Les chariots de feu", si ce n'est cette double histoire réunie autour d'un même combat. On s'attendait à mieux de ce long-métrage considéré comme classique...
Très peu de films à l'actif de Hugh Hudson mais autant dire qu'à chacun d'entre eux il y apporte un soin tout particulier, et c'est bel et bien le cas déjà pour son premier long métrage "Les chariots de feu". Ce dernier est l'un des rares films traitant de sport au sens premier du terme, c'est à dire sans artifice ou scénario abracadabrantesque. Ici c'est l'effort qui prime et le dépassement de soi à travers deux coureurs aux parcours différents mais animés par la même soif de victoire. L'un ne voit d'ailleurs que par elle et tend à déjouer par la même occasion les préjugés déjà coriaces sur les juifs tandis que l'autre brandis une foi inébranlable en sa religion. C'est un film simple et beau à la fois mais qui ne dépasse jamais les limites qu'il s'est fixé, les enjeux sont donc forcément moindres et je dois bien avouer que j'en attendais un peu plus. Malgré tout, les séquences de courses ainsi que leurs ralentis sont admirables, au moins jusqu'aux dernières scènes, lesquelles paraissent vire expédiées finalement, je les attendais bien plus épiques que cela. Ce qui par contre ne déçoit pas, c'est la bande originale, arrangée par Vangelis, qui est simplement magnifique et notamment lors de la scène d'ouverture (ainsi que celle de fin évidemment) mais clairement sous exploitée à mon humble avis. Quelques longueurs sont à déplorer également et le grain de la photographie fait très vieillissant alors que l'on est en 1981, la reconstitution de l'époque en revanche est très agréable. Au final, ça reste un métrage très agréable à regarder, véhiculant de belles valeurs et surtout porté par des acteurs revigorants et plein d'entrain. A découvrir même si la petite pointe de déception est présente.
Assez déçu par ce film qui est considéré par beaucoup comme culte. Je lui ai trouvé des points forts indéniable, notamment la musique d'ouverture et du générique de fin, les acteurs excellents, les scènes d'entrainement et de course, et enfin la reconstitution des jeux de Paris 1924. Le problème pour moi, c'est que le film est vendu comme un film ventant l'esprit olympique, mais au final je ne trouve pas que ce soit ce qui en ressort le plus. Deux coureurs, l'un qui veut pas courir le dimanche parce que c'est le jour du seigneur, et l'autre à qui on met des bâtons dans les roues parce qu'il est juif. Il est en résulte des tas de scènes pleines de dialogues qui en deviennent pénible. Personnellement, je n'ai pas du tout accroché sur toute cette partie du film qui ne traite pas du sport. Les chariots de feu reste quand même à voir pour se faire une idée sur un film qui a une grande réputation, mais aussi pour cette scène culte de footing sur la plage avec pour fond sonore une superbe musique.
Une bonne BO de Vangelis surtout le thème principal que j'adore. Les thèmes d'Éric et Abraham très bien aussi. Le reste est sympa sans plus. Les acteurs font le job pour incarner des personnages pas mauvais. Les décors, les costumes, la reconstitution, tout ça c'est du bon travail. De bonnes valeurs diffusées : la persévérance, le fair-play, le dépassement de toi, l'anti-antisémitisme. Une bonne mise en scène avec de bonnes voix off et flash-back de voix et transitions et une scène de course finale géniale de suspense. De grosses longueurs sinon, un film absolument pas passionnant, seul les fans de sport vons accrocher à cette longue succesion de scènes de course, de romance et de discussions inutiles. C'est intéressant de suivre deux personnages en parallèle mais si c'est seulement pour suivre leurs parcours religieux, sportif, et amoureux tout le film on s'en lasse vite. Et il faudra m'expliquer d'abord en quoi c'est un drame et ensuite pourquoi c'est un grand classique car personnellement j'ai trouvé que c'était chiant, que ça manquait de peps et d'intérêt. C'est un biopic pas mauvais mais sur des personnages que je ne trouve pas fascinants.
Si, aujourd’hui, seule la musique du film composée par Vangelis est restée dans la mémoire collective, il y a 30 ans, à sa sortie, le thème du dépassement de soi dans des buts idéologiques ou religieux qu’il prônait avec ferveur plut tellement qu’il remporta aisément quatre oscars et fut nominé à Cannes. Il s’agit en effet d’un bon film sur le thème du sport, et sans doute même le meilleur traitant des jeux olympiques. Cependant, le scénario souffre de sa naïveté, et surtout de sa mise en scène qui s'embourbe dans un académisme particulièrement décevant.
La musique est culte, le film moins, à juste titre. La composition musicale au synthétiseur est reprise dans bon nombre d'autres oeuvres, le film est parodié dans les bandes-annonces des Jeux Olympiques de Londres (2012, avec l'hilarant Rowan Atkinson), Les Chariots de feu attirait donc l'attention pour découvrir l'origine de tout cet engouement. Et l'entrée en matière est très satisfaisante, de la célèbre course sur la plage aux premières compétitions (dans la cour du pensionnat, les circuits de course...), le film se suit avec intérêt. Mais au-delà, lorsqu'on passe aux préparations des championnats majeurs, on s'ennuie ferme, le rythme étant trop lent et les bavardages devenant infernaux. Seule la toute dernière course nous réveille, et l'hommage final aux vrais coureurs est touchant, mais si l'on s'attendait à un film qui aille au pas de course, on trouve un long ventre-mou qui trottine tout juste.
Mouais, bon ben c'est pas mauvais mais c'est terriblement attendu, convenu, c'est assez terne et la mise en scène n'est pas inoubliable, loin de là d'ailleurs. C'est vraiment assez plat. Bon, alors pourquoi trois étoiles tout de même ? Car déjà le scénario est assez original et c'est parfois intéressant, surtout le procédé de narration même si je trouve qu'on s'y paume parfois un peu. Après malheureusement du côté de la forme ça ne suit pas à cause d'une réalisation bien trop lisse pour pouvoir rendre ce film un peu plus fort et marquant à mon avis.
Un peu longuet, beaucoup de blabla. La musique de Vangelis, magistrale, sauve un peu l'ensemble. La confrontation des protagonistes n'est pas suffisamment mise en valeur. Mais c'est sympa de retrouver Brad Davis (alias Billy Hayes dans le sublime Midnight Express d'Allan Parker).
Une superbe musique pour un film assez moyen , on n'arrive pas vraiment à rentrer dans ce film bourré d'aristocrate , c'est ce qui me déplait totalement dans ce film avec ces bourges bourrés de principes qui reflète l'image des élites , sinon les dialogues sont plats et on arrive pas à rentrer dans la ferveur de ces jeux olympiques
Ce film m'a laissé des images que j'ai longtemps retenu depuis l'enfance. En le revoyant dix ans après je compris pourquoi. Sublimé par la magnifique musique de Vangelis, le film est sans nul doutes la meilleure ode au sport et à l'athlétisme qui a été réalisée au cinéma.Le tout est porté par des acteurs britanniques très Shakespeariens et excellents (Ben Cross, Ian Charleson, Ian Holm que j'adore depuis Alien). L'idée de parler d'une autre époque du sport et de la société est très intéressante. La réalisation la retranscrit magnifiquement, et on se sent vraiment dans les années 20. On se rend compte que le sport a changé aujourd'hui ( la fin des élites, de beaucoup de discriminations...), mais que ses principes restent intemporels. Les chariots de feu restera un film intemporel lui aussi parce qu'il a su capter la vrai essence de l'olympisme et du sport en général.
Adapté d'une histoire vraie, un film plein d'humanisme à défaut d'être captivant, qui évoque l'essence même du sport, celui du dépassement de soi, soutenu par une reconstitution d'époque soignée et accompagné par la célèbre (et oscarisée) BO de Vangelis. Oscar du meilleur film.
De très riches britanniques aiment courir et finissent par participer aux jeux olympiques de Paris en 1924. L'amour du sport, du dépassement de soi, est le fil conducteur d'un scénario bien maigrelet. On nous montre un monde de privilégiés snobinards et puritains dans une représentation de carte postale de la haute société britannique. Heureusement il y a quelques lignes de dialogues qui ouvrent sur les thèmes du racisme et de l'antisémitisme, mais ça ne va pas bien loin. Le film reste d'une propreté et d'un conformisme absolu tant au niveau du scénario que de la mise en image, les dilemmes moraux et les enjeux sont insignifiants, et le suspens est nul. Ca peut être bien pour un fan d'athlétisme qui appréciera de beaux ralentis soutenus par la mythique musique de Vangelis, mais pour moi ça a été aussi intéressant que de regarder une étape du Tour de France
Basé sur une l'histoire vraie des Jeux Olympiques de 1924 (à Paris), Les Chariots de feu se focalise sur la trajectoire de deux athlètes britanniques, de leur rapport au sport, notamment vis-à-vis de leur foi et de leur famille respectives. Si le scénario est plutôt intéressant, le film manque globalement de rythme et d'énergie. La mise en scène est un peu plate, malgré une volonté d'y insuffler de l'épique. Les acteurs sont quant à eux très bons et parviennent à nous faire entrer en empathie avec les personnages.