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boscopax
78 abonnés
1 509 critiques
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4,0
Publiée le 28 janvier 2014
Classique immédiat. Les chariots de feu est un véritable hommage au sport, à la lutte incessante contre soi même, porté par une musique devenue culte. Des longueurs évitables toutefois.
Film d'époque sur les jeux olympiques de 1924. Pour trouver de la grâce dans ce film, il faut aimer les jolis ralentis de gars qui courent et la musique électronique bien datée de Vangelis... Sinon beaucoup de longueurs dans ce film trop académique qui pour moi, malgré son joli paquet esthétique, m'a pas mal ennuyé...
Les chariots de feu film très long et surtout très ennuyeux pourtant je suis un adepte des biographie mais là ce film est plat et fade en plus l'acteur ben cross n'a pas vraiment sa place surtout que c'est un acteur une très grande froideur heureusement qu'il y a l'acteur Yann homme pour sauver le film ainsi que la magnifique film de Vangelis pour sauver le film à part ça rien de plus mais le film n'est pas réellement innovant d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi ce film a gagné autant de prix à cette époque il y avait beaucoup mieux que cela mais bon cela reste une question de goût
J'ai attendu 20 ans pour visionner ce "chef d'oeuvre" dont les caractéristiques notables sont: - scénario et dialogues insipides (un peu de sucre dans beaucoup d'eau, des situations prévisibles voire téléphonées, des grands discours plats) - réalisation convenue et maladroite (aucune audace, plans de coupe et raccords insupportables) - acteurs caricaturaux et platreux - jolis costumes
Bref, 2 heures de jolis costumes sans surprises sur fonds de ralenti... quel ennui.
enquiquinant au possible, comme la plupart des bio-pics qui racontent des vies dont on à rien à faire pour enrober quelques exploits ponctuels de gens connus !
C'est presque devenu une tradition. Comme une olympiade du cinéma. Tous les ans, quelques réalisateurs du monde occidental se préparent dans l'espoir d'obtenir une petite statuette dorée. Ainsi chaque année depuis près d'un siècle, on se bouffe régulièrement des productions d'un académisme presque forcené. Et tout ça pourquoi ? Tout ça pour des films tels que ces "Chariots de feu".
Alors OK tout ça est bien propre, bien lisse et bien consensuel. On titille la fibre historique, on célèbre la jeunesse et les esprits tantôt libres tantôt battants. Et tout ça sur fond de jolis ralentis et de belles reconstitutions d'époque... J'avoue d'ailleurs y avoir retiré quelques bons moments. Juste pour cette belle glorification au ralenti de jolis corps heureux foulant la plage au matin, juste pour le charme désuet de la musique de Vangélis, ou bien juste encore pour ce plan astucieux d'un Ian Holm voyant un drapeau britannique se dresser à sa fenêtre, ce film n'a pas été - du moins me concernant - totalement à jeter.
Par contre pour tout le reste, franchement, on repassera. Que tirer de cet ode faite de ces athlètes des années 1920 ? Ils étaient insouciants et lisses, animés de foi et de patriotisme. Ils couraient dans de jolis uniformes la mèche au vent... Oui... Et ? En quoi est-ce censé me transporter ? Voilà un film qui parle de course à pied et qui finalement n'en fait pas grand-chose. Quelques ralentis. Quelques plans fixes sans coupe histoire de transmettre l'instant de manière brute. Ce n'est certes pas totalement dénué de charme mais pas de quoi tenir 2h20.
D'ailleurs, à bien tout prendre, l'essentiel de ce film ne tient la plupart du temps qu'en de longs dialogues (et parfois monologues) souvent mal chevillés entre eux. On commence en priant à l'église puis - flash-back - on coure sur la plage. On rentre à l'hôtel puis - flash-back - on remonte au moment de la rencontre des athlètes. On commence à creuser les débuts de deux futurs médaillés de 1924 (dont l'un n'existe pas d'ailleurs) puis - enchassement violent - on part en Écosse en découvrir un autre. Et dans tout ce mic-mac étrangement ficelé, les courses se retrouvent souvent éclipsées par des discours sur la course en elle-même. Pourquoi court-on ? Pour qui court-on ? Pourquoi ça a du sens ? 2h20 durant lesquelles, au fond, ce film passe totalement à côté de son sujet. Tu veux transmettre au spectateur la transcendance que ça apporte de courir à bloc ? Eh bah tais-toi et fais-nous ressentir ça deux secondes. Ça aurait été mille fois plus efficace qu'un long discours bigot et creux.
Mais bon voilà, quand bien même ce film remodèle grandement l'Histoire à sa sauce et quand bien même défend-il des valeurs et une imagerie douteuses, qu'au final il a tout de même réussi son coup. A la fin ces "Chariots de feu" ont malgré tout gagné leur compétition. Ils ont eu leurs médailles d'or, dont celle du meilleur film et de la meilleure réalisation. Alors tant mieux pour eux et tant pis pour nous.
Ainsi, les olympiades persistent-elles encore aujourd'hui, continuant de stimuler la production de ce genre de cinéma sans audace et bien formolé. Les adeptes s'en réjouiront et tant mieux pour eux. Mais pour ceux qui recherchent un peu de sport dans leur découverte du cinéma, je crois bien que c'est voir ailleurs qu'il faudra...
Incompréhensible ! On m'annonce un chef d'oeuvre sur les véritables valeurs sportives, je tombe sur un film ultra-lent, désespérant de sentiments faciles. Soit il a extrêmement mal vieilli soit c'est un film qui fait partie de ces aberrations oscarisées sans aucune raison. Je ne trouve même pas la bande son si excellente que ça, vangelis est ici bien en dessous de ce qu'il fit pour 1492 . Franchement à peine un mois après l'avoir vu on ne se souvient de rien. Aucune scène marquante, aucune émotion particulière, aucun regain d'admiration pour les JO n'éclos de ce prétendu chef d'oeuvre.
J'ai moi-même pratiqué la course à pied (demi-fond, pas sprint) et je me suis vraiment ennuyé pendant ce film. Les acteurs ne ressemblent pasdu tout à des coureurs ! Donc manque de crédibilité.... De plus, le prêchi-prêcha pseudo-philosophique autour des "valeurs" du sport (lutte contre l'antisémitisme, promotion des valeurs chrétiennes,etc...) est d'une mièvrerie absolue! Ce film fut pour moi un véritable pensum... Bon, je mets quand même 1,5* à cause de la musique de Vangelis et un semblant de mise en scène...
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4,5
Publiée le 27 avril 2021
Force et rapiditè! Loyautè et courage! Ce film aux 4 Oscars a quelque chose en plus que les autres films du genre! Quelque chose qui s'appelle la grâce physique! On prend part à chaque course avec des athlètes qui ont des ailes aux pieds! Harold Abrahams & Eric Liddell couraient comme le vent aux J.O de 1924 avec des fusèes aux pieds! Peut-être ètaient-ils les èlus de Dieu ? En tout cas ces deux coureurs britanniques d'exception ont marquè l'histoire de leur discipline et mettent leur qualitè sportive au service de leur combat qu'est l'antisèmitisme et la foi chrètienne! Lorsque Hugh Hudson entame le tournage de "Chariots of Fire", personne ne s'attend à ce que le film, qui exalte des valeurs de sacrifice et de tolèrance, devienne une oeuvre mythique à travers l'esprit sportif! C'est d'ailleurs ce qu' a fait de mieux Hudson dans sa carrière en proposant une reconstitution des annèes 20 admirable! Les acteurs trouvent ici de grands rôles dont l'inoubliable et regrettè Ian Charleson, souvent filmè dans l'effort avec des ralentis de toute beautè! Cèlèbrissime musique de Vangelis...
Les Chariots de feu (1981), de son titre énigmatique, évoque la mémoire de deux grands champions de course à pied qui auront connus la gloire au début des années 20 en Angleterre avant de connaître la consécration aux Jeux Olympiques se déroulant en France en 1924. Deux athlètes bien différents mais se battant chacun pour une cause (la xénophobie pour l’un et la foi religieuse pour l’autre), fidèles à leurs idéaux et à leurs croyances, à force de courage et de détermination, ils sont parvenus au sommet comme peut d’entre eux auraient pu y parvenir. Hugh Hudson réalise ici un film poignant, sur l’exploit sportif et l’abnégation de ses jeunes gens près à tout pour parvenir à leurs fins. Les Chariots de feu nous fait découvrir deux jeunes acteurs pleins de talents : Ben Cross & Ian Charleson aux côtés de Ian Holm. La beauté des images se marie tout au long à l’incroyable B.O composée par Vangelis, qui signe ici, l’une des plus belles musique de film ! A noter aussi que le film fut récompensé de l’Oscar du Meilleur Film en 1982 !
Cette oeuvre récompensée par 5 Oscars en 1981 exalte les valeurs du sacrifice,du courage et de la foi,à travers le parcours de 2 athlètes sélectionnés aux Jeux Olympiques de 1924 à Paris.Si "Les Chariots de feu" demeure un film méconnu,sa musique ne l'est assurément pas.Le thème musical de Vangelis qui ouvre et ferme le film est simplement l'un des plus fameux de l'histoire du cinéma,et synonyme d'excellence sportive,avec les athlètes courant sur la plage pieds nus.Les ralentis durant les épreuves sont beaux,car donnant un côté épique,avec des corps en action,des visages déterminés.La reconstitution des années 20,bien que fidèle,manque un peu de relief.Les caractères sont tous un peu lisses,la faute à une réalisation de Hugh Hudson trop académique,trop britannique.La construction est également spéciale.Dès que le film s'éloigne de la quête identitaire par l'exploit sportif,il s'embourbe inexorablement.Au final,l'Ecossais Eric Liddle fervent chrétien,verra ses convictions intactes et respectées.Le Juif Harold Abrahams aura démonté les levées de boulciers antisémites.Un bel hymne à la paix et au fair play.
Qui ne connaît pas l'extrait de ce film épique (la scène du début de l'entrainement au bord de la mer), ne connaît pas la musique si distinctive de Vangelis. Rien que cela nous permet de dire que nous sommes en présence d'un bon film réalisé par Hugh Hudson. Film qui recevra plusieurs oscars.
L'histoire de ces athlétes britanniques qui préparent les jeux olympiques de Paris de 1924 nous plonge dans les questionnements, les doutes, les certitudes de 2 de ces sportifs par rapport à leurs convictions religieuses, de société, de dépassement de soi, d'amour, politiques. Tout cela amène un peu de lenteur, de longueur.
Un peu déçu moi qui m'attendait à un grand classique. Les chariots de feu n'atteint jamais la grande valeur épique à laquelle il aspire et devient une sorte de sous "cercle des poètes disparus" version sportifs. Malgré la bonne interprétation, le thème musical envoûtant et le montage ingénieux des scènes de course, on a quand même beaucoup de mal à se passionner pour les personnages du film. Cela est très ennuyeux pour un film épique qui nous fait suivre le parcours et la lutte de jeunes brillants étudiants anglais pour atteindre le Graal olympique. En revanche l'aspect vertueux du sport amateur ainsi que les valeurs du Baron de Coubertin sont idéalement mises en image en camouflet aux tristes valeurs de l'esprit olympique d'aujourd'hui (et du sport professionnel en général).