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chrischambers86
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3,5
Publiée le 11 août 2013
Entre celui de Marilyn Monroe et celui de Jean Harlow, il exista un autre « extrèmisme » . Ce fut la superbe Veronika Lake, qui sut imposer sa cèlèbre coiffure « peekaboo-bang », dissimulant la moitiè de son visage! Une vamp idèale qui nous enchante agrèablement et que Renè Clair utilisa fort bien dans l'archi cèlèbre "I Married a Witch" aux côtès de Fredric March et de la jeune Susan Hayward qui conquiert peu à peu ses galons de star! Le tournage entre les deux comèdiens fut pourtant très agitè car la grande compètence de March s'accordait mal à la sensibilitè intuitive de Lake! Employè par la RKO, c'est Roy Webb qui compose la musique de ce classique joliment imaginè et ècrit, qui n'est pas sans points communs avec la sèrie mythique des sixties: "Bewitched". "I Married a Witch", c'est donc une fantaisie comico-fantastique comme les aime Renè Clair que le cinèaste dèlivre avec lègèretè à son public qui en avait bien besoin en 1942...
La vengeance est un plat qui se mange froid. Pour cela il faut attendre parfois plusieurs centaines d’années pour l’assouvir.
Un père et sa fille propulsés au vingtième siècle voient peu à peu s’étioler leurs déterminations vengeresses de départ.
L’époque est agréable, le vin est bon. Le père se grise d’alcool, la fille n’est pas insensible au charme du maître de maison. Devant de telles impressions la vengeance se trouve reléguée au rang d’une vilaine colère.
Œuvre pleine charmante, naïve et spontanée « Ma femme est une sorcière » se situe dans la période américaine de René Clair cinéaste parachuté paradoxalement performant dans un cinéma joyeux, maillon important d’un genre plébiscité par un public friand de comédies Américaines.
Véronika Lake la mèche dans l’œil est une sorcière virevoltante, un petit bout de femme bondissant de pièce en pièce troublant profondément le conformisme obscur d’un politicien sur le point de faire un mariage sans éclat.
Un climat sympathique réduisant en poussière les tristes moments précédant l’entrée en guerre du grand Sam.
Si elle n'est pas l'irrésistible comédie fantastique que j'espérais, « Ma femme est une sorcière » ne démérite pas pour autant. Oh bien sur que les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux et que l'on pouvait espérer quelque chose de plus inventif, plus original. Reste que Veronica Lake est charmante en sorcière amoureuse, que le couple qu'elle forme avec Fredric March est charmant, que les situations sont souvent charmantes, que nombre de répliques sont charmantes... Bref, une oeuvre peut-être un peu mineure dans la carrière de son auteur (quoique), mais qui n'en demeure pas moins sensible, alerte et très agréable... Vous l'aurez compris, en un mot : charmant.
Ma femme est une sorcière, une délicieuse comédie signée René Clair. Moi, c'est simple, j'ai adoré ce film. Comment diable, Veronika Lake n'a-t-elle pas fait une plus grande carrière au cinéma. Cinq films et puis s'en va, dont l'incontournable "Dahlia bleu" ? Dieu seul le sait. En tous les cas, en sorcière romantique et espiègle, elle vaut son pesant d'or. René Clair sait qu'il tient là une actrice formidable et axe peu à peu son film autour de son personnage. Avec quel bonheur ! Le film n'a pas pris une ride.