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streptocock
47 abonnés
214 critiques
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4,0
Publiée le 6 août 2008
Oui, Buster Keaton est un génie du burlesque. Oui, tout cinéphile se doit d'avoir vu au moins une fois un de ses films et La Croisière du Navigator est un de ces films. Oui, le film est très drôle et certains des gags sont devenus des lieux communs du burlesque. Oui, le jeu corporel keatonnien est époustouflant et le début du film enchaîne fous rires en cascade. Néanmoins, il faut dire que le film a quand même vieilli un coup et que la deuxième moitié du film (quand les cannibales arrivent en fait) traîne en longueur et devient de surcroît nettement moins comique. Un film à voir car c'est un passage obligé quand même, ne serait-ce que pour se rendre compte des prouesses entreprises par Keaton pour faire rire sans passer par le verbe.
Une merveille ! Keaton joue un personnage enfantin et complètement décalé pris dans des situations absurdes et des effets d’illusion qui touche à la subversion. Il y a des scènes cartoonesques sous-marines, des cannibales de parodies de films d’aventure et une comédie sentimentale. Un chef d’œuvre burlesque, les années vingt sont vraiment des années d’or cinématographiques.
L'idée de ce film est venu suite à une oportunité de location d'un paquebot à bas prix de Joseph Schenck. Keaton y vit un merveilleux outil pour développer des gags et élabora un scénario autour de ce thème. Ce fut le plus gros succès commercial de Buster Keaton. Pourtant avec le recul ce n'est pas le plus créatif de ses film.
Indescriptible. Féérique. D'une drôlerie et d'une poésie fabuleuses (à l'image de la dernière scène, on n'aurait pas pu trouver meilleure fin.) Un bijou. Si en plus vous avez la chance -comme moi- de voir le film avec un pianiste qui improvise devant l'écran la musique, ce sera une expérience inoubliable et mystique.
Le plus beau film de Buster Keaton. Il nous rappelle, comme le fera bien plus tard Chaplin dans Les Temps modernes, que le genre burlesque peut être prétexte à une véritable tragédie. La lutte dérisoire de Keaton et sa fiancée contre les éléments qui les entourent, l'eau, la tribu de cannibales qu'ils rencontrent, le jeu de cartes humidifé que Keaton tente en vain de mêler, donne cette valeur unique au film...