Mon compte
    Onibaba
    Note moyenne
    4,2
    197 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Onibaba ?

    26 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    12 critiques
    3
    1 critique
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 août 2012
    Voilà, ça c'est le film d'horreur asiatique de référence! On reste scotché par ce qui arrive. On est effrayé, étonné, fasciné, excité, bref, toutes les émotions d'un survival ou un film d'épouvante japonais y sont présents. Après le film, on se sent libéré, la boule au ventre commence à partir. Mais pourtant, j'ai vu des films bien plus effrayants. Pourquoi celui-ci m'a autant plu? Peut-être dû au noir/blanc qui, comme Psychose, nous fait voir des choses qu'on ne voit pas dans les roseaux. Et cette musique qui stresse ou angoisse sans raison, ces courses à travers ce marais, ce fantôme au masque effrayant. Et l'histoire du film n'est pas en reste. Une femme vit avec la femme de son fils. Pour survivre à une guerre qui détruit le Japon, elles tuent les samouraïs qu'elles rencontrent et vendent leur armure pour manger. Et, des thèmes différents sont traités comme l'amour, la croyance religieuse ou encore la mort. Et tout ça dans une ambiance étouffante, incroyable qu'il a réussit à garder ceci après tant d'années!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    144 abonnés 685 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Kaneto Shindô signe là un film fort, minimaliste et d'une noirceur extrême! Il émane d'«Onibaba» une atmosphère délétère, étouffante, infernale, matérialisée par le somptueux noir et blanc de Kiyomi Kuroda! Le contexte belliqueux et instable de l'histoire qui nous est narrée constitue le cadre parfait pour la mise en scène par Shindô des passions les plus primaires de l'être humain. Celles-ci sont incarnées par les personnages principaux : un duo de femmes voleuses et tueuses de samouraïs blessés, vivant au jour le jour de leurs rapines, rejointes par un troisième larron tout aussi dénué de scrupules, et qui viendra bouleverser les rapports liant la belle-mère à sa belle-fille. En ces temps de guerre tout semble permis lorsqu'il s'agit de survivre : hommes et femmes n'hésitent pas un seul instant à s'acquitter des besogne les plus basses, et le quotidien de ces 3 protagonistes est ce qu'il y a de plus bestial, leur horizon se limitant à la satisfaction de leurs besoins alimentaires et sexuels. À ce propos il convient de souligner l'économie de moyens employée par le talentueux cinéaste, les magnifiques prises de vue des herbes hautes ondulant au gré du vent réussissant à elles seules à évoquer les différentes pulsions qui s'offrent aux personnages, qu'elles expriment la sensualité, l'angoisse, la vie ou la mort! Le propos est lui aussi relativement simple, mais sa force vient à la fois de son traitement et des différents niveaux de lecture qui s'offrent à lui. On sait tout d'abord que pour Shindô le sexe est source de vie, d'où la place qu'il occupe par ailleurs dans sa filmographie. Mais on peut aussi voir en ce film un aperçu (malgré lui?) des plus éloquents de ce que deviendrait l'humanité si elle était dénuée de toute spiritualité. Un autre angle de lecture est encore envisageable, développé avec pertinence par le site Dvdclassik.com : c'est peut-être justement le restant ou le peu d'humanité des 3 personnages qui viendra ébranler l'horreur de leur conduite! Et d'autres interprétations sont certainement possibles, c'est dire la richesse de ce film! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    betty63
    betty63

    15 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2011
    J'ai beaucoup aimé ce film qui donne des frissons et nous retient en haleine jusqu'à la fin. Les roseaux qui ondulent, la brue qui court la nuit et le démon m'ont bien fichu la frousse. Magnifiquement filmé, tout distille l'angoisse. Surtout les regards...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2011
    Que devient l'homme lorsque la guerre détruit la civilisation, il revient à ses besoins primaires. Une absence totale de morale, de loi parcourt ce film possédant des plans d'une grande puissance esthétique ainsi qu'une symbolique hautement sexuelle.
    Jean-Raymond M.
    Jean-Raymond M.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2010
    Oui je l'ai vu...il y a environ 45 ans...mes études supérieures ont avorté mais ma culture cinématographique s'est fortement enrichie.
    Onibaba, quel choc, je regardais sur Allociné ce qu'on disait sur "Le soldat dieu" que je vais aller voir, et j'ai repensé à Onibaba...et "La femme des sables", et tant d'autres merveilles. Onibaba histoire captivante, images superbes. Pas besoin de 3 D ni même de couleurs, ah, les roseaux agités par le vent...ou l'arbre succédané d'homme...La fameuse recette en 3 points, une bonne histoire, une bonne histoire et enfin une bonne histoire, si en plus on a des images exceptionnelles, alors, c'est le nirvana !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 228 abonnés 12 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2009
    Moins complaisant et plus en rapport avec les traditions romanesques et dramatiques du Japon, "Onibaba", de Kaneto Shindo, ètonnante symphonie des marais et des roseaux, nous montre deux meurtrières qui attirent dans des guet-apens des guerriers ègarès afin de les assassiner et de se nourrir de leurs cadavres! L'action se passe au Moyen Age! Une atmosphère de frustration règne sur cette oeuvre forte, dans un montage saccadè, faits de gros plans et de ralentis, dans laquelle on voit des femmes meurtrières se frotter contre un tronc d'arbre, dans une pantomime masturbatoire! Ce genre de film, qui mêle l'èvocation d'un passè lègendaire à la violence et l'èrotisme, est une constante du cinèma nippon! Fantastique et sensuel...
    max6m
    max6m

    67 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2009
    Le Japon médiéval en proie aux guerres intestines entre empereurs. Une femme et sa belle fille, dans l’attente du retour du fils (et mari), survivent dans une petite masure perdue au milieu des roseaux en assassinant et dépouillant les soldats égarés. Un jour, un compagnon de lutte du fils attendu revient et leur annonce la mort au combat de celui-ci. Cette arrivée va perturber le quotidien de ces deux femmes, déchaînant leur désir et leurs pulsions sexuelles. Très librement adapté d’un conte bouddhiste, Onibaba de Shindo brille par la qualité de sa réalisation et la beauté de ses images. Selon moi, le film est une très belle réussite sur 3 niveaux : le lieu où se joue le drame, l’érotisme suggéré, et le travail du son. Ainsi, l’ensemble du film se déroule dans un environnement primitif : une vaste et dense étendue de roseaux en bordure de rivière, filmée sous tous les angles et sous toutes les conditions (jour/nuit, soleil/tempête) par Shindo, et donnant lieu à chaque fois à de superbes images. Les seuls plans nous offrant un autre décor sont des plans sombres d’intérieurs exiguës (les masures, la caverne du receleur) et les plans à l’intérieur de la fosse, fosse éminemment symbolique, qui renforcent l’ambiance ténébreuse du film. Loin du spectacle érotico-voyeuriste vulgaire, Shindo parvient finement à saisir les pulsions sexuelles de ses personnages et à faire affleurer l’érotisme à la surface de scènes anodines, en utilisant subtilement les éléments (l’eau, le vent). Le travail du son, très riche, mélange de percussions et de sons naturels exacerbés, colle parfaitement à la mise en scène du film. A noter également la beauté des scènes flirtant avec le fantastique (je pense au masque de démon), réellement inquiétantes et visuellement époustouflantes. En résumé, un très bon film de Shindo, s’ouvrant à différents niveaux de lecture, et porté par une réalisation de haute tenue. A découvrir.
    leyashadesalpages
    leyashadesalpages

    4 abonnés 108 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2009
    Encore un tres beau film japonais, l'image en noir et blanc est magnifique. Niveau ambiance, que ce soit le decor, les personnages ou le contexte, aucun moment de detente n'est permis, on sent toujours que quelque chose de lourd peut se produire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    magnifique noir et blanc, magnifique de cruauté et d'érotisme. J'ai eu envie de revoir Rashomon, va savoir pourquoi!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une atmosphère moite à la limite du fantastique, des personnages cruels, egoïstes et sans scrupules, tous détruits psychologiquement (ravages des guerres claniques). Explorés jusqu'aux tréfonds de leur âme, ils se révèlent tels qu'en eux-même au plus fort des tensions créées par leur cohabitation. A voir impérativement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Quand érotisme et fantastique louchant vers l’horreur se marient avec humanisme et lyrisme, c’est à une œuvre magnifiquement singulière que l’on a la chance d’assister. Et quand on a qui plus est une photo sublime et une mise en scène sensible l’Elysée n’est plus très loin. Ici les personnages de chair et d’os se partagent la vedette avec les hautes herbes où se situe leur histoire. Tour à tour sensuelle, envoûtante, inquiétante puis menaçante, ces herbes maintes fois filmées semblent doués de vie et se fondre dans les émotions des personnages, ici au nombre de trois, et tentant de survivre dans un contexte de guerre civile assassine, n’hésitant pas pour cela à achever les soldats blessés afin de vendre leurs armes et armures. A la sexualité animale des deux plus jeunes, s’oppose le matérialisme égoïste de la plus vieille qui l’entraînera dans les tréfonds de l’enfer, ici symbolisé par un trou profond caché au beau milieu des hautes herbes. Ici le message de Shindô est clair. Que l’on soit soldat ou simple civil, la guerre pousse les gens à se transformer en démons et l’amour n’y a pas sa place. Seule la nature, que Shindô sait si bien mettre en valeur et qu’il avait sublimé dans L’île nue, conserve sa pureté originelle, et se montre finalement comme l’entité la plus sensible du film.(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top