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    Fargo
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Fargo passionne parce qu’il ose peindre la violence sous sa couche joliment enneigée comme aseptisée par une société qui ne veut pas la voir : les policiers semblent errer de çà de là, passent leur temps à discuter autour d’un repas, les malfrats rejouer un duo comique bien connu ; entre ces deux pôles oscille un homme que les Coen affectionnent particulièrement, un infirme-révolté incapable de s’élever au-dessus de sa condition mais dont cette dernière se reflète dans la neige environnante d’une manière si insupportable qu’elle déclenche en retour une prise de conscience et la ferme volonté d’y remédier. Pas de chance, notre anti-héros voit ses actions aussitôt anticipées aussitôt figées dans la glace, sur lesquelles il n’a plus aucun contrôle. Car la clef de la violence réside dans l’improvisation, dans l’instinctif, résulte de ruptures tonales que les réalisateurs cultivent si bien. En redéfinissant ainsi le polar, en le déplaçant depuis sa noirceur ambiante jusque dans les paysages enneigés du Minnesota, ils changent leur œuvre en monument d’absurde et d’efficacité que la série télévisuelle, quelques décennies plus tard, développera avec justesse.
    zorro50
    zorro50

    119 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Un film sublime, le meilleur de tous les films des frères Coen. Toute la distribution est extraordinaire et tout particulièrement Frances McDormand oscarisée pour son rôle. Je pourrais continuer inlassablement à énumérer tout ce qui m'a plu dans ce film mais je me contenterai de dire que tout y est parfait
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juin 2018
    Sans doute l'un des meilleurs film des freres coen qui allit superbement l'humour et le polar. Tete des acteur vraiment bien employé
    Alexis C.
    Alexis C.

    5 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2018
    Ce film est une pure merveille avec son ambiance glaciale et son humour noir. C'est très bien mis en scène, le scénario est superbement écrit et les acteurs sont géniaux apportant chacun quelque chose de différent.
    Un grand film policier, quelque part dans la veine d'un Pulp Fiction. Fargo est un grand et beau moment de cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 janvier 2018
    J'ai découvert ce classique de Joel et Ethan Cohen que très tardivement, et ce que je peux dire c'est que ce film m'a énormément plu ! Il s'inscrit parfaitement dans la filmographie des frères cinéastes et nous avons ainsi droit à un cocktail explosif de ce qui constitue leur style de film : un scénario aux multiples facettes avec son lot de personnages barrés et un humour noir parfaitement maitrisé.Ajouté à cela : nous avons droit à une critique acerbe de la société américaine entre inégalités sociales, la course au pactole et la fascination pour les meurtres à élucider. Bref, encore un film des frères Cohen qu'il est indispensable de voir dans sa vie que l'on peux également complété par sa version revisitée en série !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2017
    Un chef d’œuvre grandiose et magnifique de Joel Coen et Ethan Coen avec un excellent scénario, des scènes d'anthologies, une photographie splendide, une intrigue particulièrement prenante, une réalisation soignée et un casting de qualité.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 465 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    Fargo est un film que je n’avais jamais vu. Je me demande bien pourquoi, il est excellent. J’ai beaucoup apprécié.
    Bon, je ne vais pas mentir, c’est parce qu’il y a une scène qui m’a beaucoup touché, et donc j’ai tendance à être un peu généreux, mais ce film est mémorable à bien des égards. D’abord, comme dans tous les films des Coen ou presque, l’équilibre entre comédie et sérieux est brillant, bien qu’ici le sérieux l’emporte. Le film est vraiment puissant, suscitant des émotions fortes, et arrivant à vraiment nous faire avoir de la compassion pour les victimes, et de la haine pour les meurtriers. Abordant les bassesses de l’âme humaine, mais aussi les bons côtés, Fargo est une magnifique plongée dans l’humanité telle qu’elle se présente sous tous ses aspects, et j’ai adoré cela.
    Le métrage, brillant par son scénario (et qui ne dépaysera pas les fans des frères Cohen tant ce film est caractéristique de leur style), est tout aussi brillant visuellement. Prenant pour cadre l’hiver américain, le film possède une photographie, une ambiance, une musique incroyable. C’est mélancolique, ça navigue entre les ambiances, c’est piquant, c’est méchant, c’est puissant, je ne sais pas quoi dire, c’est juste ultra-prenant. Les images sont superbes, les plans recherchés, les scènes de meurtres sont incroyables, et c’est l’une d’elles qui m’a vraiment touché. Formellement c’est impeccable.
    Le casting est énorme aussi. Stormare, trop souvent abonné à des rôles secondaires ou des films moyens est juste mémorable en tueur froid ici. Il fait face à un Buscemi lui aussi, trop souvent limité dans ses rôles alors qu’il a un talent fou, et on pourrait presque dire pareil de Macy et McDormand. J’ai adoré le personnage de cette dernière, elle est une actrice remarquable. Ses prestations sont souvent impressionnantes, dommage qu’on ne lui permette pas davantage de s’exprimer. Macy hérite d’un rôle complexe, mais enfin, que cet acteur est génial dans ce genre de rôle. Tous les acteurs sont excellents, campant des personnages touchant ou répugnant. Mais c’est bien leurs prestations qui fixent l’un ou l’autre.
    Fargo est un très beau film. Il m’a rendu un peu triste, mais c’est l’humanité en bouteille, et d’une certaine manière, ça permet de savoir où l’on est sur l’échelle de l’humanité. Moi je suis du côté de ces pauvres innocents en voiture. Rien que pour cette certitude messieurs Coen, 5/5.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    Un chef d’œuvre grandiose et magnifique de Joel Coen et Ethan Coen avec un excellent scénario, des scènes d'anthologies, une photographie splendide, une intrigue particulièrement prenante, une réalisation soignée et un casting de qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2017
    Franchement, énorme. Et étrangement : c'est le personnage de la femme flic qui m'a le plus dérangé !
    Fabien S.
    Fabien S.

    568 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2017
    Un chef d'œuvre des Frères Coen. Un très belle enquête teintée d'humour noir. Un très beau film. Steve Buscemi incarne un cynique personnage. William H. Macy interprète un antihéros atypique. Frances McDormand tient le rôle d'une policière. La mise en scène est flamboyante.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2017
    Jerry dirige une concession automobile dans le Minnesota. Proche de la faillite, il a l’ingénieuse idée de faire enlever sa femme par deux tocards et de se faire verser une rançon par son beau-père. Sorti en 1996, Fargo est un thriller dont seuls les frères Coen connaissent les ingrédients parfaits pour y apposer un humour noir subtile et une imagination débordante. Récompensé au Festival de Cannes, aux Oscars ou encore aux BAFTA Awards, le film montre la bêtise humaine face à l’argent mais se joue également du spectateur en lui faisant croire que tout cela est vrai. Fargo vaut également pour les performances exceptionnelles de Frances McDormand, William H. Macy ou encore Steve Buscemi et Peter Stormare, alors qu’ils apparaissent pourtant comme des personnages simples. Teinté de faits violents dans une neige glaciale, Joel et Ethan Coen expose une société intéressée et corrompue au travers de cette enquête aux apparences désopilantes.
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    overlook2
    overlook2

    27 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    Plus que jamais, les frères Coen nous livrent ici un monde déserté par le sens. Dans l’univers glacé de « Fargo », les corps retrouvent d'emblée une maladresse et une lourdeur animale qui leur interdisent toute synchronie avec l’univers alentour, tandis que la parole, qui bégaie, se perd ou tourne à vide, est la marque d'une totale incommunicabilité. Cette défaite, cette impossibilité à entrer en contact avec l'autre, le plan fixe en aggrave simultanément le ridicule et la douleur. Il ne peut être question ici d'unité puisque tous les personnages sont affectés d'une même paralysie, qu'on croirait invincible, celle de leur regard : ils voient comme ils parlent, pour eux-mêmes et en inadéquation absolue avec le monde. Un moment du film synthétise merveilleusement (et cruellement) cette suspension quasi métaphysique du sens : vers la fin, le personnage de Buscemi enterre dans la neige la mallette qui contient la rançon ; il regarde à droite puis à gauche, et constate l'alignement parfait et à perte vue des poteaux et des barbelés qui clôturent un champ. Cette répétition à l'infini et sans faille du même ne lui faisant pas signe, Buscemi est contraint à un acte stupide : planter un outil pour marquer l'emplacement de sa cachette. Pour s'y retrouver, l'homme doit faire tache mais, faisant tache, il se condamne.Fargo, tout comme Miller's Crossing propose une version primitive et silencieuse d'un monde insensé : cette absence de sens est le fait d'un ordre pur, d'une souveraineté du monde dont la mise en scène est l'imperturbable respiration. Bornés, entêtés, gelés par une idée fixe : tels sont les humains, presque tous. L'obstination des choses accompagne celle des hommes : un paysage enneigé, indécis et lugubre, passe aux fenêtres des voitures, indifférent, tandis qu'un tueur bavard disserte sur le silence. La circulation des idées, l'échange, sont impossibles. Comme dirait Pascal, nous sommes perdus dans un espace qui nous effare, mais on tient à notre idée. Dans Fargo, l'homme est ainsi tout entier dans sa propre affirmation, calme, net, opiniâtre. Suffisant - mais son insuffisance ne tarde pas à éclater. L'automatisme exprime la manière dont l'obstination réponde, avec ponctualité, à la glaciale exigence du monde. Idée fixe, la réaction paraît toujours prête d'avance. La préméditation n'y est pour rien, ni le calcul. C'est l'irréflexion même : une spontanéité stupide, mais fertile, engage l'acte, le précipité, l'exagère. Ce n'est pas que le ridicule défigure les personnages ; mais la part de réalité que prend leur action, la manière dont elle s'inscrit dans le monde les réduit à rien. Vanité des actions humaines. Le premier plan du film, inoubliable, forme un autre blason de cette dérision métaphysique : sur une route toute droite, dans la neige, une auto peine à se rendre visible ; à peine a-t-elle émergé qu'elle disparaît dans un creux que la perspective ne permettait pas de deviner ; mais voici qu'elle réapparaît, soutenue par une musique insistante. Ce même entêtement à être, à agir, à se manifester, rend les personnages à la fois absurdes et pathétiques. Cette trivialité de l'existence dénonce évidemment les valeurs de l'American way of life, profondément mortifère par l'ennui qu'il suscite. Les Américains, semblent nous dire les frères Cohen, évoluent dans une Amérique standardisée et démultipliée à l'infini, comme dans un gigantesque tableau d'Andy Warhol. On dira que les auteurs louent la médiocrité ou qu'il se moquent. Ce n'est pas si simple. Car, à observer l'enquêteuse, on découvrira que son génie ne tient pas à de brillantes déductions, mais à une attention méthodique, toujours en éveil. Ce regard franc sur la nature qu'incarne aussi son mari, peintre animalier qui n'a pas inventé la poudre, suppose une acceptation du réel tel qu'il est, mais avec la certitude qu'il se prête à l'intelligence. Voilà ce qui nous change de l'entêtement et de l'outrance des autres personnages. L'humilité, vertu peu américaine, fonde la connaissance, tandis que l'ambition aveugle…
    Roger Cola
    Roger Cola

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2017
    Froid, ultra-grinçant mais tellement drôle ! Ce faux fait divers met en scène des personnages hilarants mais profondément humains, reflets de l'absurdité de l'être humain. Le décalage comique entre les personnages et les situations fait toujours mouche et vous agenouillera de rire plusieurs fois (la scène avec Buscemi et la prostituée me fait rouler par terre encore après moult visionnages). Mais si Fargo est un chef-d'oeuvre, c'est car derrière ses allures de thriller idiot se cache un film très critique et même pessimiste. A mourir de rire, mais aussi déprimant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2016
    le meilleure des frères Coen , un thriller sombre et magistral mêlant humour noir et scène sanglante dans un rythme effréné qui confirme au génie de ce chef d'oeuvre qu'est Fargo .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2016
    Fargo est une sorte d'OVNI du cinéma, entre thriller haletant et comédie dramatique.
    Les frères Coen nous offre avec ce petit bijou de cinéma certainement l'oeuvre la plus aboutie de leur riche filmographie. Ces 90min de films ont l'air d'en faire 20 malgrés un rythme plutôt lent et nous ne pouvons qu'être en admiration devant le travail des frères cinéastes.
    Ils s'attaquent ici à un de leurs sujets de prédilection : la bêtise humaine au travers de sa violence.
    Les deux malfrats (joués par Buscemi et Stormare) sont une allégorie parfaite de cette bêtise, leur duo marche à la perfection et nous ne pouvons que rire devant ces situations cocasses, proche du burlesque par moment malgrés l'atrocité de leurs actes.
    Jerry Lundegard  (William H Macy), sorte de Mr.Toutlemonde mène une existence quasi banale mais, endetté, décide de faire kidnapper sa femme afin de récupérer la rançon payée par son riche beau père. Il s'avère que rien ne se déroule comme prévu et les évènements dépassent son contrôle, il est une sorte de spectateur impuissant dans ce récit qui ne l'oublions pas est inspiré d'une histoire vraie.
    Le film prend ton son envol après l'arrivée à l'écran de l'oscarisé Frances McDormand. L'écriture de son personnage est très intelligente, elle s'avère être notre seul point de repère au milieu de tous ces personnages plus loufoques et mesquins les uns que les autres.
    Au niveau de la mise en scène, les Coen nous offre un travail de très grande qualité. Ces décors du Midwest sont d'une splendeur incomparable et on pourrait y voir une sorte de clair - obscur fictif entre cette neige d'une blancheur immaculée et la noirceur de ces personnages.
    L'utilisation intra-diégétique de la bande son donne au film une ambiance froide, noire et quasi mécanique.
    Tout simplement un chef d'oeuvre du 7e art !
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