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weihnachtsmann
1 141 abonnés
5 120 critiques
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3,5
Publiée le 24 janvier 2024
J'avoue avoir trouvé le début plutôt confus. Les images paraissent plus importantes que le récit et on ne sait pas vraiment ce que recherche la femme puis Ivory nous happe dans un romantisme effleuré que je trouve beau et sensuel. Le rythme du film est aussi étrange et c'est ce qui fait sa force. Comme si un tel film se méritait. On ne rentre pas dedans facilement mais ensuite on est récompensé.
Dernier film "indien" de James Ivory, tiré d'un roman écrit par sa collaboratrice et scénariste favorite Prawer Jabvala, "chaleur et poussière " reprend, une fois encore, les thématiques chères au réalisateur.
Confrontation entre culture différente, difficulté à s'ouvrir à une autre culture sans se perdre soi-même, impossibilité de s'extraire de sa propre culture, portrait de l'Inde, colonisation et administration du pays par les Britanniques, bref les amateurs d'Ivory seront ici en terrain de connaissance.
Une jeune anglaise part en inde sur les traces d"une sœur de sa grand-mère, mariée à un fonctionnaire britannique envoyé en Inde, qui eut une relation sentimentale avec un maharajah dont elle tomba enceinte. Le passé va t il se répéter ?
Si la partie chronologiquement la plus ancienne est vraiment réussie ( surtout dans sa première partie) , la version contemporaine l'est moins. Toutefois, même si "chaleur et poussière " est loin d'être le film le plus réussi de son réalisateur, il est de bonne tenue et se suit avec intérêt. Peut-être y a t il des ruptures de rythme dans la dernière demi-heure, mais les amateurs du cinéaste ne le manqueront pas.
Greta Scacchi, dont c'était le premier rôle au cinéma, est formidable et tient magistralement le film sur ses épaules. Julie Christie est malheureusement et curieusement beaucoup moins convaincante.
Actrice star du cinéma anglais dans les années 60, elle était déjà au début de son déclin en ce début des années 80.
Un double récit très maîtrisé qui fait la part belle au rêve colonial, où saris et tenues victoriennes se frôlent, où Schumann côtoie les chhatris. Quant à Greta Scacchi, sensuelle et enfantine sous la chaleur indienne, elle semble tout droit sortie d'un tableau de Klimt.
Si l'histoire n'est pas super prenante, on a tout de même une brochette d'acteurs convaincants ainsi qu'une réalisation au top. On profite des très beaux plans pour découvrir l'Inde. J'étais pas toujours très concentré sur l'histoire, mais je me laissais emporter par les images qui se laissent facilement regarder.
Je suis vraiment pénible...j'avais dit que j'arrêtais Ivory car à chaque fois c'est la même rengaine !! L'histoire m'excite sur le papier et devant je m'ennuie à mourir !!! C'est automatique (à part pour Maurice que j'ai beaucoup aimé !) et bingo voilà que je remets ça !! L'histoire est intéressante mais le rendu barbant et j'ai encore perdu 2h hier soir !! C'est mou et lent et maintenant je jure de ne plus me refaire avoir !!! Terminé !
Déjà la réalisation fait un peu tvfilm ce qui n'est pas très agréable pour ce genre de film d'autre part même si le scénario est intéressant James Ivory perd pas mal d'occasions pour rendre l' histoire vraiment prenante, c'est assez mou malgré la présence de Julie Christie et Greta Scacchi.
J'avais dit il y a peu que mon deuxième film préféré du James Ivory était "Maurice". Bon ben maintenant il est mon troisième film préféré du cinéaste... Ce qui apparaît clair dans ce film c'est la grande fascination d'Ivory envers l'Inde, fascination qu'il exprime à travers le regard de personnages occidentaux. Il suffit de partager un peu de cette fascination pour se laisser emporter par le film. Je m'étendrais pas au niveau de la reconstitution, etc... comme dans tous les plus grands films du réalisateur, c'est une merveille. Les "deux scénarios alternés" sont empreints de finesse et d'intelligence, et nous font mieux comprendre les points communs et les différences entre les destins des deux héroïnes qui (en particulier celle des années 20!!!), sujet récurrent chez James Ivory, vont passer outre les barrières d'une Société rigide (anglaise et indienne!!!). Mise à part que c'est un film de James Ivory et mise à part qu'il se déroule en Inde, ce qui m'a attiré le plus vers lui c'est Julie Christie, actrice que j'aime beaucoup. Mais si cette dernière est excellente, je suis obligé d'écrire que l'on retient plus Greta Scacchi (la sensualité du Sud et l'élégance du Nord harmonieusement réunies!!!) qui incarne merveilleusement un personnage fort. Une oeuvre méconnue et pourtant superbe.
Un film culte, magistral, magnifique, poignant, étouffant, qui nous plonge dans une Inde somptueuse de son faste et terrible de sa misère. Magnifique bande son. On aime!
Depuis qu'il a entamé sa collaboration avec Ruth Prawer Jhabvala, James Ivory ausculte les différentes facettes de la société anglaise du début du XXème siècle. Dans "Chaleur et poussière", il décrit le parcours initiatique d’une journaliste anglaise (Julie Christie) partie en Inde sur les traces de sa grand-tante (Greta Saachi). Celle-ci notable locale mariée à un haut fonctionnaire (Christopher Cazenove) se fit séduire par un noble hindou, quitta tout pour lui et finit sa vie dans un village de montagne après que l’élu de son cœur fut destitué de son rang par les autorités anglaises. Le rejoignant dans sa demeure d’exil elle y restera pratiquement seule, les visites de son « prince » se faisant de plus en plus rares. Anne (Julie Christie) suit les traces de son aïeule jusqu’à vivre une destinée semblable une fois sur place. Le film se termine par son arrivée dans le village de montagne où sa tante finira sa vie. Y restera-t-elle ? Film essentiellement esthétique à l'atmosphère languissante, "Chaleur et poussière" tente de dresser le parallèle entre ce que fut l’Inde au temps du colonialisme et ce qu’elle est devenue aujourd’hui à travers le périple d'un jeune hippie en quête d’un retour aux sources. Expérience malheureuse qui montre que le choc des cultures n'est pas chose si évidente. Il faut noter que Julie Christie pour se rendre disponible refusa le rôle que lui proposa au même moment Sidney Lumet dans "Le Verdict". Rôle qui échouera à Charlotte Rampling.