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    Calmos
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    112 critiques spectateurs

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    Bruno-063
    Bruno-063

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2020
    Comment noter ce film ? Zéro étoile ou cinq ? J’ai pris le parti du coup de génie et de lui donner le maximum. Oui, un coup de génie. Ce film, cela faisait longtemps que je voulais le voir. On n’en connaît sur les sites de vidéos en ligne que quelques extraits, comme celui devenu culte, de la séquence de la rue Flaubert. De quoi exciter la curiosité. Marielle, Rochefort, et puis un peu plus loin Piéplu, en costume et rosette au revers. Et puis à l’affiche, rien que des grandes gueules et des monstres du cinéma français de papa. Marielle, Rochefort, Blier (père), Piéplu, Bertin (de la Comédie Française mais à la si longue filmographie), Fossey… Entourés de jeunes qui vont se faire un nom, Jugnot, Lavanant, Mairesse, Garcia ; et de seconds rôles que l’on croise alors partout sur la toile hexagonale comme Dora Doll ou Michel Fortin. On secoue tout ça bien fort dans le shaker de Bertrand Blier et on obtient « Calmos ». Un truc improbable qui commence comme une comédie française que l’on croirait parfois écrite par un Audiard et vire à mi chemin soudain vers la farce fantastique, un peu effrayante, à la limite de la science fiction sociale (on est en France, au pays de Foucault, Deleuze et Bourdieu, au faîte de leur célébrité alors) qui peut créer un certain malaise. Profond. La première chose qui me vient à l’esprit après avoir vu ce film donc, découvert après l’achat récent du DVD, c’est que Blier nous refait là en partie, le coup de sa dynamique des Valseuses, cette fois-ci non plus avec son célèbre duo de jeunes marginaux mais avec des quadras en rupture de ban. C’est presque un copier-coller de la dynamique du premier film vers ce deuxième, avec des duos aux ressemblances psychologiques parfois frappantes. Mais ici un duo de quadras qui a peut-être eu 20 ans dans les Aurès et non pas sur le boulevard Saint Germain, rattrapés de plein fouet par le tsunami qui a émergé des évènements de 68 partout sur la planète ; la première révolution globale qui a frappé toutes les sociétés pour les transformer en profondeur. Que l’on soit à Paris, Rome, Prague, Washington, Saigon ou Pékin. Donc des héros qui n'ont pas du tout, sur la lecture des évènements qu’ils subissent, la même lecture que de plus jeunes pourraient avoir. Ils vivent sur la pellicule le ras de marée qui a bouleversé les équilibres sociaux en France, dont et à commencer, celui du couple. Les femmes ne sont plus reléguées à la maison et aux seconds rôles, à tenir le foyer, devenir enceintes et élever les enfants. Elles votent. Elles travaillent et sont autonomes. Et surtout, dorénavant, elles ne se contentent plus d’être simplement aimantes, mais elles jouissent. Et elles revendiquent leur droit au jouir. La deuxième séquence après celle de présentation d’ailleurs, nous donne le ton du film. On a engagé rien moins que la star féminine du X d’alors, Claudine Beccarie (il paraît qu’elle a tout largué dans les années 80 et élève des oies en Bretagne…), pour nous offrir en gros plan et en cinémascope, sa vulve non plus comme dans un simulacre rigolard de porno mal ficelé d’alors mais comme une donnée essentielle du monde à venir. Cette chose là a des exigences. Parce que fragile. Celles du soin et du respect dorénavant qu’on doit lui apporter en toute circonstance. Mais Marielle, le gynécologue, en face, préfère gouter son pâté et son beaujolais avant de soudain tout larguer, fuir son cabinet, croiser et rencontrer Rochefort lui même en fuite pour les mêmes raisons. Ras le bol des bonnes femmes et de leurs exigences… Le buddy movie peut commencer. C’est ça ce film. Juste le monde ancien des hommes qui dominaient le monde avec le nouveau où il faut le partager avec les femmes. Mais le patriarcat aimable et débonnaire représenté par nos deux bonshommes ne doit pas se contenter de laisser de la place à parité égale aux femmes. Parce qu’il n’y aura pas de partage. C’est une guerre, totale et une guerre déjà perdue par les hommes de l’ancien monde. Il doit disparaître, au profit d’un autre ou règnera ce nouveau pouvoir. Celui des femmes, ici exacerbé jusqu’à une forme de dictature féroce, froide et clinique, presque nazie. Autrement dit, le féminisme n’est qu’un patriarcat brutal qui a juste changé de sexe. On comprend que ça a du en coincer quelques uns dans les rédactions des journaux progressistes d’alors…. Derrière le burlesque, voire le grotesque, mais qui ne flirte jamais avec la pochade ou le nanar comme j’ai pu le lire, un film comme un conte moral et philosophique sur le pouvoir, qui, quel qu’il soit, reste un pouvoir : il ne peut qu’opprimer. J’ai cru comprendre que Blier n’était pas très satisfait de ce film. Qu’il avait des regrets. Peut-être de n’avoir pas eu les acteurs qu’ils espéraient, Jean Yanne et Jean-Paul Belmondo. Je pense que cela n’aurait rien changé au fond de l’histoire, telle qu’elle est racontée là avec un certain luxe de moyens parfois dans certaines séquences. Mais je m’étonne que personne n’ait relevé les derniers plans. La morale finale de l’histoire. Sur les bords d’une mangrove. Magnifiques et d’une infinie poésie, qui ont fait monter en moi des souvenirs de poèmes de Saint John Perse et d’André Breton, Amers (Midi) et Air de l'Eau (et mouvement encore). Là où, au bord de l’effacement de toute chose, un homme et une femme se rencontrent, se découvrent et découvrent qu’ils doivent encore et toujours se découvrir. Parce qu’il reste une chose immuable et éternelle propre à notre espèce, au-delà de la comédie du pouvoir et du péché capital que nous commettons les uns envers les autres et qui nous condamnent à la damnation éternelle. Ce qui ne se prend pas mais se donne. Et c’est l’amour.
    GéDéon
    GéDéon

    87 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Comme le plus souvent dans les films de Bertrand Blier, on a du mal à suivre le sens de l’histoire tant l’absurde prévaut. Mais c’est aussi ce qui donne une certaine saveur à ses réalisations. Avec « Calmos », sorti en 1976, on ne déroge pas à la règle. Le duo Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort nous emmène dans une farce énorme. Si la première partie est savoureuse, on s’enfonce peu à peu dans une comédie grotesque et vulgaire, proche du navet. Bref, le réalisateur lui-même considérera ce film comme une erreur.
    DanDan
    DanDan

    86 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Film de Bertrand Blier complètement décalé..Jean Rochefort et Jean Pierre Marielle sont hilarant..mais ce film est pour les adeptes du second et troisième degré...A éviter si on aime pas ce genre surtout pour la fin complètement folle..Film un peu misogyne impossible à faire en 2020..La scène des 2 copains tard dans la nuit entrain de faire un dîner aux aurores culte !!!
    ronny1
    ronny1

    37 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Réponse ultra misogyne aux excitées du mouvement féministe, « Calmos » reste majoritairement un ramassis de scènes ratées avec quelques fulgurances comme par exemple Brigitte Fossey dans un numéro de vamp vénéneuse, embrassant le nez d’un Bertrand Blier au bord de l’apoplexie. Quelques côtés sympas aussi, autour de la charcuterie entre meursault et beaujolpif, avec en particulier les dialogues que Blier (père) interprète avec brio et délectation. Si la grossièreté est assumée comme dans « Les valseuses », elle ne parvient pas, ici, à éviter la vulgarité et la charge finit par être insultante à force d’énormités graveleuses. Le délire de la dernière demie heure s’enlise complètement, suscitant en ennui profond, voir gêné par tant de maladresse. Bertrand Blier voulait Jean-Paul Belmondo Belmondo et Jean Yanne (donc clairement un autre film) et regretta finalement « Calmos » qu’il réalisa en n’ayant ni ces acteurs, ni les moyens. Pour fan inconditionnels uniquement.
    Lefter Proto
    Lefter Proto

    5 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2019
    Marielle et Rochefort dans un film assez osé
    je dois avouer , à regarder au second degré
    sans parler des discours!!
    Assez vulgaire aussi!
    De mon coté, j'ai bien ri.
    Il y a Gérard Jugnot qui se fait passer pour un idiot!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 167 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2019
    On ne parle même pas de choquer ou pousser un pied dans la fourmilière des années 70 car ici la vulgarité qui surnage donne un goût de détestabilité lamentable tellement on est dans la bassesse des échanges humains.
    A fuir
    mazou31
    mazou31

    96 abonnés 1 284 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2019
    Film déjanté, typique des années 70 où se popularise la libération sexuelle. Film qui a le charme des vieux objets que l’on ne refera jamais. Que diraient les Femen, #metoo et Sens commun devant tant de mysoginie et d’anticléricalisme. Ils sont tellement pleins d’humour et d’ouverture d’esprit ! Mais d’abord est-ce la mysoginie qui domine ? Ne serait-ce pas plutôt la lâcheté congénitale des hommes ?
    C’est cru et souvent lourdingue, mais aussi plein de séquences très drôles, surtout dans la première moitié. Surtout grâce aux dialogues dans la bouche d’acteurs regrettés. Sans oublier quelques acteurs qui font leurs premières armes. Après ça patine un peu et le rythme, peu enlevé, devient vraiment poussif. C’est réellement un petit Bertrand Blier. D’ailleurs lui-même le trouvait raté. On ne peut pas lui donner tort.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2019
    Dans cet essai totalement délirant sorti en 1976, Bertrand Blier – tout juste auréolé de son succès des Valseuses – nous faisait suivre les pérégrinations de deux hommes (géniaux Jean-Pierre Marielle et Jean Rochefort) prenant le large car excédés par les femmes. Si ce film contribua à construire la réputation misogyne de Blier, car très à contre-courant d’une époque où les droits des femmes restaient à construire et où les mouvements féministes étaient à leur apogée, Calmos étonne aujourd’hui par sa liberté de ton et son incroyable ambition. Le film dont le ton surréaliste se renforce minute après minute finit dans une débauche jouissive d’érotisme, d’effets spéciaux grotesques et de décors hallucinants. Joyeux, absurde et bordélique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 février 2019
    C'est clairement un film défouloir ! J'aime bien dans l'ensemble, bien que les scènes avec les femmes soldats soient un peu lourdingues. Et la fin ultra barrée, pendant laquelle on rit mais on est aussi à la limite de l’écœurement ! Bertrand Blier s'est lâché ! Marielle est excellent, Rochefort un peu moins. A voir.
    Roub E.
    Roub E.

    969 abonnés 5 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    C’est du Blier pur jus avec la part belle aux acteurs et aux dialogues. Calmos est presque un hymne à la phallocratie assez décousu qui tient presque du film à sketch et donc assez inégal. Il repose en grande partie sur son duo d’acteur Marielle et Rochefort qui s’en donne à cœur joie et qui arrivent à faire passer certains passages vraiment loupé. Je me suis posé la question de la volonté de Blier avec ce film, était il vraiment au premier degrés ou l’a t’il fait par goût de la provocation à une période de montée du féminisme. Je me suis vraiment posé la question au moment de la scène du métro ou Rochefort esseulé est agressé dans une rame et qui prend aujourd’hui une certaine dimension. Après on oscille entre passage vraiment drôles et d’autres vraiment lourds mais là aussi sauvés par des acteurs qui donnent le meilleur d’eux mêmes.
    VOSTTL
    VOSTTL

    97 abonnés 1 945 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2018
    Après le remarquable « Buffet froid » que j’avais déjà vu à sa sortie, et re-re-revu récemment, je découvre seulement « Calmos ». Une nouvelle claque dans la figure ! C’est simple : Bertrand Blier n’arrête pas de me fouetter, et avec l’âge, j’aime ça ! Je peux dire que Bertrand Blier me fait du bien jusqu’à « Beau-père ». Après… après, il faudrait que je me remette à revoir le reste, j'ai des bons souvenirs de « Tenue de soirée » à « Un, deux, trois soleil » en passant par « La femme de mon pote »… Bertrand Blier, c’est indéniable, il en a ! Si « Les valseuses » a été un scandale à sa sortie, il reste que la fréquentation a été aussi un succès. Il récidive dans l’irrévérence avec « Calmos » mais cette fois, la critique spécialisée perd son calme qualifiant le film de "réactionnaire", de "pornographique", où les femmes sont comparables "à des armées nazies" ! Encore une fois, Bertrand Blier bouscule la morale bien pensante, chahute les esprits étriqués, rudoie les hypocrites. Encore une fois, Bertrand Blier est hors du temps. Il faudra attendre 2015 pour qu'on invite les spectateurs à redécouvrir "d'urgence" « Calmos » ! Bertrand Blier est un visionnaire et son esprit iconoclaste ne s’accommode pas avec son époque des années 70. « Calmos » est d’une audace jouissive. Film surréaliste ou science-fiction ? Imaginer un monde où la femme oppresse l’homme ; où l’homme fuit la femme « qui ne pense qu’à ça », des obsédées sexuelles ; où l’homme serait un objet sexuel pour lequel les femmes feraient la queue (sans mauvais jeu de mot) pour l’enfourcher que 2 minutes, peut relever de la science-fiction. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, « Calmos » souffle un air de poésie et cela en fait indéniablement un film surréaliste. A bien écouter Bertrand Blier, il y a toujours un brin de poésie qui se glisse dans ses dialogues. On peut y voir trois parties dans ce film : la première : le burn out de Paul et d’Albert ; la deuxième : l’exode ; la troisième : Paul et Albert objets sexuels. Et le tout enrobé d’une introduction avec cette séquence où l’actrice Claudine Beccarie nous joue l’origine du monde de Courbet sous les yeux indifférents de Paul, gynécologue, préférant savourer un pâté avec un verre de vin blanc ; et d’une conclusion où nos deux fuyards vieillis se réfugient dans la vulve d’une femme étendue sur une plage exotique. C’est vrai, la deuxième partie perd de son intensité, comme une respiration nécessaire pour mieux rebondir. La troisième partie peut paraître indigeste avec toutes ces femmes qui se succèdent pour jouir ou tenter de jouir durant les 2 minutes imparties. Moi, j’ai adoré. Ça suait le bon nanar ! « Calmos » m’a fait du bien. Je salue les acteurs et actrices pour leur implication. Quant à leur interprétation, j’ai connu le réalisateur mieux inspiré en tant que directeur d’acteurs. Cependant, je salue Marielle qui certes fait du Marielle mais je ne m’en lasse pas. Surtout quand il a de bons dialogues à débiter. Il prend de la valeur. Rochefort me paraît un ton en dessous mais reste agréable, comme Blier père. Je salue Brigitte Fossey, la petite fille de « Jeux Interdits », qui ne se défausse pas pour assurer les scènes de nue, en douce hystérique. Une belle découverte, il était temps. Je n’aurai pas assez d’une vie pour rattraper mon retard… « Calmos » est un hommage à la femme contrairement à ce qu’on peut penser. Il n’est en rien misogyne. Bertrand Blier a ce don de brouiller les codes. L’irrévérence est un art chez Bertrand Blier.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 820 abonnés 12 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Il faudrait parler de la comèdie de moeurs au bord du dramatique d'un Sautet, la comèdie grinçante d'un Jean-Pierre Blanc, la poèsie d'un Dugowson, la comèdie noire d'un Mocky, la comèdie romantique d'une Companeez, la satire mèchante d'un Calderon, le mariage d'un Lelouch! Sans oublier cette fameuse ècole des 70's dite du « nouveau naturel » dans laquelle on n'a cataloguè superficiellement aussi bien un Rozier et un Pascal Thomas qu'un Doillon ou un Daniel Duval, mais qui n'a d'autre signification qu'une certaine dècontraction dans l'ècriture cinèmatographique et le ton de la comèdie! Ni la verve provocante, l'audace agressive d'un Bertrand Blier qui, avec "Les valseuses" et ici, "Calmos" hisse la comèdie à la dimension de Rabelais, du fantastique même, de la morale-fiction avec le sujet de "Calmos" qui conte la guerre que se font rèellement, armes en mains, les hommes et les femmes! Ce sont les les hommes qui subissent le harcèlement des femmes! Jean-Pierre Marielle y est une fois de plus èblouissant en reprèsentant à lui seul tout l'intèrêt du film! Brigitte Fossey est bien belle où elle est pourtant fort « maltraitée » ! Les rèpliques sont hilarantes ( « Des Q, toujours des Q, 30 à 40 touchers par jour ! ») et certains passages spoiler: (le repas nocturne entre Marielle et Rochefort, les combattantes fèminines dirigèe de main de maître par Dora Doll, le final à l'institut)
    sont d'anthologies! Un film majeur de Blier...
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    89 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Le plus planté des Bertrand Blier. Une première partie réussie même si sacrément misogyne et décomplexée de toute convenances. Marielle est superbe et les dialogues sont délicieux. Après la seconde partie est completement ratée et fauchée. Mais rien que pour la première demi-heure ça vaut le visionage ne serait-ce que pour se rappeler à quel point le cinema francais des années 70 était libre et audacieux.
    Vixare
    Vixare

    32 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Ce film a de quoi décontenancer n'importe quel spectateur, voici un OVNI du cinéma français, une gigantesque blague délirante, plus intelligente qu'elle n'y parait, c'est la réaction de Bertrand Blier à la vague féministe de libération sexuelle des années 70. Au premier abord, on peut trouver à travers ce "Calmos' un film réactionnaire, réalisé par des hommes pour des hommes, pleins de gauloiseries et de misogynie, dans lesquels on s’esclaffe devant des répliques bas de ceintures, servies avec grand talent par le duo Marielle-Rochefort (qui tourne même en quatuor dans la rencontre mémorable avec Blier et Piéplu). Dans sa seconde moitié, le délire part loin, très loin, imagine un Etat totalitaire féministe, géré par des femmes, au service premier du plaisir sexuel dont les hommes ne sont plus que les objets, le propos est d'abord assez fort, brut mais recherché, à l'image du personnage de Gérard Jugnot dont les réactions laissent songeur. L'ensemble est au final très provocateur, iconoclaste, preuve d'une totale liberté de ton, au point qu'il est difficilement possible d'imaginer une telle production dans la France des années 2010. Quelques séquences peuvent paraître maladroites, mais on y trouve un certain plaisir. Calmos est donc un film témoin d'une époque, non dénué d'intérêt, preuve de la totale liberté d'expression du cinéma français post-soixante-huitard.
    DirtEagle
    DirtEagle

    19 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2018
    Bien que trop souvent cru (surtout pour les scènes de sexe) ce film est un doux mélange de protestation, d'absurde et d'humour comme Blier sait le faire. On ne voit pas le temps passer, le rythme est quelque peu saccadé mais on est tenu en haleine par l'excellent duo Marielle/Rochefort.
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