Opposer pour tout horizon une charcutaille à une autre -- femme ou cochon, IL FAUT choisir... --, c'est bien évidemment prendre soin d'enfermer entre deux pôles dérisoires toutes les possibilités d'une sortie, pourtant indispensable et urgente, de l'homme hors ses pires habitus. Et pareil traitement, volontairement débilitant, de la question des relations dégradées hommes-femmes, confirme que ceux qui ont le « droit » de s'exprimer en public appartiennent au club des histrions qui profitent de cette déliquescence programmée [1] & [2].
Parallèlement, insister exclusivement sur la vulgarité de ces associations de mâles -- bien sur complètement déboussolés sortis de l'attelage ordinaire avec leurs irremplaçables « moitiés » (obligement indispensables à leur équilibre...) --, est essentiellement un procédé pour affirmer, de la manière la plus hypocritement péremptoire qui soit, la nécessité absolue de l'exact contraire d'une voie qui ne sera en définitive qu'à peine évoquée. En termes plus directs : des mecs « tout seuls » sont évidemment des mecs paumés, qui se dépêchent de remplacer bouillave par la baffrerie la plus répugnante, et puis c'est marre...
Voilà le tout de la « critique » que nous inflige "Calmos" en minaudant autour d'un féminisme à la c... (étymologiquement parlant), en réalité hélas plus que mortifère, et de la recrudescence contemporaine de l'arrimage des hommes à leurs envies les plus épaisses et les moins gratifiantes. On demeure ici en effet dans la plate répétition ; on n'y sort pas de la zone nauséeuse qui va et vient entre indigestion mahousse et branlette hétérocrate.
Les propos placés dans la bouche de Marielle sont, quant à eux, révélateurs d'un discours complémentaire bien poutrave : le sucre, qui ronge encore mieux les dents grâce à la veulerie béate et satisfaite du crétin, est un agent destructeur souhaité, attendu, et même carrément fêté. Lors, la démonstration est claire, pas même en filigrane : « privé » de femme, un homme (digne de ce nom) en redemande FORCÉMENT du côté de la mort. CQFD.
Sous couvert de plaisanter (!), le tour est ainsi joué, et l'absolue nécessité -- désormais consacrée -- de la présence de la femme au côté de « son homme » comme indispensable agent équilibrant, est entérinée sans plus barguigner.
« J'ai dit », nous imposent sans gêne et ex cathedra les Blier, père & fils.
[1] Exactement comme cette "obsolescence" dont on nous rebat les oreilles aujourd'hui, alors qu'elle fait partie du quotidien de notre société marchande depuis lurette.
[2] La peinture surajoutée d'ecclésiastiques caricaturaux est, elle aussi, une indication des manies de cette même viscosité délétère "qui n'existe pas".