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wesleybodin
1 136 abonnés
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2,5
Publiée le 1 août 2009
Un cadre magnétique, un casting éblouissant, une intrigue palpitante, dommage que vers la fin le film perde le cap pour nous embarquer dans un voyage d'une originalité bien fade et mollassonne.
Très mauvais film d'aventure basé sur l'inusable lutte entre le bien (les chasseurs) et le mal (les lions), le monde sauvage (les lions) et le monde civilisé (les chasseurs), l'humain (les chasseurs) et l'animal (les lions)...Navrant, vraiment navrant. Trop de dualité, trop de nullité, à fuir.
Deux lions massacrent des travailleurs d'un chantier de chemin de fer au coeur de l'Afrique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il s'agit d'une histoire vraie. La réalisation est efficace, l'interprétation des acteurs est extraordinaire et la bande son est du même gabarit, captivante et dans le ton du film. On se pose des questions sur les deux fauves. Comment deux lions peuvent-ils tuer autant de fois et avec autant de sauvagerie ? Car, comme le film le signale, ces lions ne tuent pas pour se nourrir, mais pour le plaisir. Et au final, c'est cette remarque qui est la plus déroutante. Une ambiance fascinante pour un film qui n'en est pas moins un authentique chef d'oeuvre.
Lion, pour rugir de plaisir. Sauf que dans L'Ombre et la Proie, c'est l'histoire vraie de deux lions mangeurs d'hommes, vous allez moins rugir, c'est eux qui prendront du plaisir à vous croquez. J'en gardais un excellent souvenir de ce film, revu des années après, il reste toujours bon. Casting, Val Kilmer dans ses meilleurs moments épaulé par Michael Douglas. La chasse est ouverte pour stopper l'animal comme envahit par le diable. Situation sérieuse de cache cache et de face à face, haletant jusqu'à la fin.
"L'Ombre et la Proie", film d'aventure fantastique historique américain réalisé par Stephen Hopkins (Prédator 2) et sorti en 1996. Un film que le réalisateur à lui-même présenté comme une synthèse de "Laurence d'Arabie " et "les dents de la mer". Inspiré d'une histoire vraie racontée par le soldat et chasseur britannique John Henry Patterson dans son livre "Les Mangeurs d'homme de Tsavo" (1907). Les dépouilles des lions dont Patterson avait fait ses descentes de lit, sont toujours conservées au Musée Field de Chicago. Un film qui oscille entre deux genres, une grande fresque historique relatant la construction d'un pont ferroviaire en 1899 au Kenya et un film d'horreur fantastique. Une belle reconstitution pour le premier aspect et une déception pour le second. Une réalisation de très haute qualité pour la partie reconstitution historique et des ralentis, caméras subjectives et flous artistiques pour la partie safari. Au final le résultat est moyen.
Au delà du film d'aventures on est plutôt ici dans le film d d''attaque animale plus proche du type "dents de la mer". Les attaques sont très spectaculaires ,le film maîtrisé est très beau.
Quelle surprise que de découvrir Michael Douglas en dehors des bureaux new-yorkais dans un univers étranger à la bourse. Film partant sur un pied historique puis changeant sur l'aventure horrifique voisine des "Dents de la mer", "L'Ombre et la proie" se révèle être un long-métrage à la qualité correcte qui parvient à vous divertir durant deux heures. Duo relativement efficace sans pour autant crever l'écran, Val Kilmer et Michael Douglas s'unissent et se lancent dans une chasse au lion bien cruelle. Comme dans la grande majorité des films du genre, on pourra reprocher le QI surdimensionné dont bénéficient les deux félins mangeurs d'hommes. On appréciera dans un second temps, la musique, la qualité des décors ainsi que l'absence de censure qui assurent une immersion absolue dans la savane africaine. Le scénario n'a rien d'exceptionnel mais peut se vanter de ne pas lacer tandis que le travail des personnages restent superficiel mais charmeur. Un bon divertissement en somme pour ce petit film sans prétention signé Stephen Hopkins.
Servi par un casting alléchant, L’Ombre et la Proie (1997) nous offrent son lot de frisson et de suspens tout au long du film. Stephen Hopkins y réalise là une fabuleuse épopée en Afrique où une menace redoutable attend nos héros. Des lions « mangeurs d’hommes » sévissent sur le chantier de la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer. Des fauves qui ne recherchent qu’une chose, la chaire fraîche ! Ils tuent non pas pour se nourrir, mais par pur plaisir. Décimant les ouvriers à une allure affolante, un chasseur légendaire est appelé à la rescousse pour mettre fin à ce terrible carnage. Inspiré d’une histoire vraie, ce film est à la fois captivant et garantit des sensations fortes, au côté d’un casting d’exception : Michael Douglas & Val Kilmer.
Réactualisation des Dents de la mer dans la savane africaine, empruntant à celui-ci sa construction, sa conception du suspense et de la tension, une partie de sa musique également - Jerry Goldsmith propose une composition originale d'une redoutable efficacité, glissant quelques échos malicieux à la partition de John Williams lors des attaques félines avec le recours à la harpe et aux deux notes hautement symboliques -, L'Ombre et la proie s'impose comme une œuvre en demi-teinte qui excelle dans son action mais dont les scènes la raccordant pèchent par leur mollesse générale. Exécrables dialogues, tendance à la carte postale africaine lors de prémices assez périlleuses et grossières, prestations correctes quoique réduites au strict minimum. Il est intéressant et bien vu de rapprocher ces lions mangeurs d'hommes avec l'homme blanc exploiteur, tous deux érigeant des ossuaires en guise de trophées (une caverne, un pont) à la différence près que l'un philosophe et pense relier l'humanité par son ouvrage. D'où la musique triomphale et l'aspect carte postale, certes. Le problème, c'est que le film n'assume que trop rarement cette posture critique, semble se complaire assez souvent dans une suprématie américaine qu'il érige en héros triomphant face au noir sauvage incapable de tuer les monstres de sa civilisation. On aurait aimé davantage de secousses, sentir la malédiction s'abattre sur le chantier ; la réalisation demeure trop figée malgré quelques envolées lyriques réjouissantes - pensons à cette superbe traque aurorale teintée de violet et de bleu - qui justifient à elles seules la considération d'un long-métrage méconnu, certainement le meilleur de son réalisateur.
Un film qui sent bon l'enfance (ahhh Tarzan de Weissmuller..), il y a de magnifiques paysages, de bons acteurs, des lions. Dommage que Hopkins ait perdu de sa superbe, les années 80 doivent lui paraître lointaines.
Inspiré de faits réels, "L'Ombre et la proie" raconte l'histoire de John Patterson, venu en Afrique pour superviser la construction d'un pont, se retrouvant aux prises avec deux lions semblant s'acharner à décimer les ouvriers du chantier. Il y avait matière à faire ici un bon film d'aventures bourré de suspense. Stephen Hopkins fait du mieux qu'il peut et semble entrevoir le potentiel de son sujet mais ne parvient jamais à le transcender. Le scénario est en effet convenu et sans surprises et la mise en scène abusant un peu trop de ralentis n'est pas pour aider à tirer le film vers le haut. Il y a bien l'exotisme plaisant des paysages et le côté chasse de l'histoire qui attire mais sans plus de suspense que ça, le film est loin d'atteindre des sommets d'autant que Val Kilmer est un peu fade face à un Michael Douglas qui cabotine en se faisant plaisir. On en tire alors un film d'aventures sympathique mais qui s'oublie aussi vite qu'il ne s'est vu.
Ca partait pas mal ensuite on tombe pas loin du grand guignol pour tartarins. Il aurait mieux valu carrément partir dans un conte fantastique. Ah oui et vive la coloniale !
On s'attend au "Pont de la riviere kwai" et on se retrouve devant un petit film de chasse au lion assez étriqué et invraisemblable. la répétition des ratages lors des embusquades de chasse est limite ridicule et un peu énervante.