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    Le Bonheur
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    42 critiques spectateurs

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    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2015
    1er film en couleurs d'Agnès Varda, peut-être pour magnifier un peu plus cette vision idyllique de la vie sentimentale du début du film. Il faut patienter dans le temps pour que le film prenne tout son intérêt à l'apparition de la seconde femme aimée. Un film dans l'air du temps, 68 n'est pas loin, un film grave malgré ses couleurs pastels. On aurait aimé des acteurs plus charismatiques mais la mise en scène d'Agnès Varda, légère et lumineuse, fait de ce film une belle réussite, à la fois simple et hors norme, à l'image de la cinéaste.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2013
    J'ai eu envie de rire au début , tout ce sucre , ce cul-cul-la praline , et j'ai été embarqué par tout ce qu'elle a voulu dire , montrer , faire passer . Et les qualités esthétiques de couleurs , cadrages en font un petit frere des demoiselles de Rochefort . Film audacieux , rare, et bien fait. Merci , thème classique, mais vision très personnelle .On voyage en plus dans une époque . Quelle artiste ! Tellement à contre-courant de tout ce qu'on peut voir .
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juillet 2013
    ce merveilleux film me conforte sur l'étendue du talent d'Agnés Varda, qui est une vraie cinéaste, avec un oeil averti sur les couleurs, les cadrages, la façon de filmer les scénes intimes avec la caméra en mouvement... trés moderne pour le début des années 60, son film a bien vieillit.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juillet 2013
    Ah je ne regrette pas d'avoir vu ce film. Je n'ai pas forcément vu spécialement de Varda et si j'ai aimé ses films je n'en ai pas fait une réalisatrice à suivre (enfin plutôt où je devais compléter sa filmographie) mais le bonheur pourrait bien changer la donne.

    Effectivement, le titre annonce tout : le bonheur et le bonheur c'est beau, c'est simple, ça ne pose pas de questions. Le film possède une identité folle tant sur le choix de la musique incessante, sur les choix des couleurs des décors, des habits, avec une photographie exceptionnelle, mais surtout ce montage. Ah qu'est ce que j'aime ce montage exprimant tantôt le désir, l'amour, le bonheur, le chagrin, la désolation. Tout passe par le montage.

    Et on a ces deux jeunes filles qui gravitent autour de cet homme simple, qui aime et qui aime très fort. Le bonheur ça s'additionne alors pourquoi se poser des questions ? La fin ne révèle rien, tant mieux, le bonheur du titre aurait pu être gâché et c'est là que réside la force du film, cette recherche du souverain bien à tout prix. Mais j'aime cette vision simple des choses qui sont infiniment plus complexes et c'est tellement simple que le film parvient à être vrai alors qu'il n'est pas forcément réaliste.

    En tous cas c'est assez sublime. D'autant plus qu'il est magnifique bien dialogué. Rien qu'une phrase telle que "tu fais bien l'amour", l'entendre comme ça, l'air de rien, le sourire sur les lèvres, ça transpire l'amour et le bonheur. Je n'aime pas les gens heureux, je n'aime pas le bonheur, mais le bonheur de ce jeune homme avec tout ce qu'il entraîne me fascine.

    Je passerai outre la réussite totale des scènes limites érotiques et d'une grande subtilité du film.

    Putain de film. Simple mais avec une immense profondeur. Tout ce que j'aime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Une oeuvre incroyable, visuelle tout d'abord, avec une esthétique inspirée des peintres impressionnistes, mais aussi morale.. L'histoire est terriblement dérangeante. C'est pour ces raisons que tout est réussi, tout est impeccable. Probablement le long métrage de Varda le plus éblouissant de sa carrière.
    bidulle3
    bidulle3

    66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2012
    Une histoire banal à notre époque, peut-être, mais en 1965, Agnès Varda réalise un film sulfureux, rempli de réflexion, de clin d'oeil, poétique, beau, joyeux mais ceci ne serais pas finalement qu'une abstraction au reste ?
    Avec "Le bonheur", elle nous emmène dans un univers impressionniste, les décors sont sublimes, ont est cerné de fleur, comme pour forcé cette gaieté, pour nous enivré, dans une ambiance coloré, aux frontière de la peinture tellement ont pourrais y voir une oeuvre d'art à chaque plan. Mais la vrai grande force de ce film, c'est la remise en question de l'amour, doit il être vécu avec une seul personne ? l'amour peut il se partagé ? mais surtout, à partir d'où l'idée moral arrive ... Agnès Varda choc part cette romance triptyque, d'un naturel incroyable, vrai couple dans la vie, Jean-Claude et Claire Drouot forme un couple authentique, et la cinéaste prend bien soin de montré les moindres petites choses du quotidien. Et élément qui donne encore plus de réalité, se sont leurs vrais enfants, tout ses détails donnent bien plus de relief. Mais malgré tout ceci, la palme reviens à la magnifique Marie-France Boyer, très belle, elle rentre parfaitement dans l'atmosphère, souriante, jovial, et terriblement excitante. Elle représente quelques chose comme le mal du bien, une personnification d'un surplus au bonheur, une addition, comme avec deux histoire d'amour, ont pouvais être deux fois plus heureux, mais jamais Agnès Varda ne va mettre les deux femmes en compétition, non, c'est le personnage de François qui en est la clef.
    Envie, fantasme, "Le bonheur" frappe fort, et se pose comme une oeuvre qui marque le corps et l'esprit.
    Je pense que chacun y verra sa perception, cependant, il est impossible de resté de marbre.
    En somme, "Le bonheur" est un film d'une grande force, doté d'une musique de Mozart qui nous hante pendant et après le visionnage, avec des endroit magnifique, tant part les partie de campagne, que les appartements, les jardins ... bref, Agnès Varda nous montre un film d'une grande tristesse entouré d'un univers joyeux, ce parallèle est juste génial, ont ne peut pas être triste, mais ce final nous rend la gorge serré, avec une certaine incompréhension, voire de la colère ou pourquoi pas un sourire.
    C'est cruel, empoisonné, c'est juste la vie en faite. Le bonheur à un prix, et celui là est bien trop cher ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 novembre 2010
    Cette esthétique vieille france, campagne, fraiche jouvencelle me ravit absolument...La fin glaciale est assez perturbante aussi d'autant plus que j'étais sur un nuage toute la première partie

    A Voir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2010
    Tourné en 1965 ce film a perdu en 2010 tout son coté novateur et provocateur...Au temps des relations éclairs conclues sur le net,il me paraît extravagant d'autant que son ton « nouvelle vague 1960 » est complètement obsolète. Pour moi ,aujourd'hui vieux soixantehuitard, il demeure ce qu'il était: terriblement douloureux au point que je ne peux le regarder seul. Je passe sur son coté esthétisant,coloré et bucolique que madame Jacques Demy ,en parfaite symbiose avec son mari, à su rendre de parfaite façon sans oublier les teintes vives des vêtements et des décors intérieurs comme extérieurs,je passe aussi sur les acteurs dont le jeu paraît un peu décalé bien que très présent,je passe aussi sur quelques gros plans et quelques ralentis à répétition qui me déplaisent ainsi que la bande son vraiment ringarde de Mozart dans ce contexte. Car,sur ce film le contenu passe avant le cinéma tant le sujet traité est grave:le bonheur,le vrai,le plus dur à atteindre ;celui entre deux êtres destinés à vivre ensemble et à fonder l'avenir familial. Agnes Varda fait un choix courageux,elle se fait l'avocat de l'homme dont les arguments sont parfaits, nonobstant son égoïsme absolu et puis elle passe de l'autre coté ,celui de l'épouse, pour nous montrer sans une seule parole inutile quelle est sa réponse. Enfin,elle termine sur la maîtresse de « jour » pour conclure son propos et sa logique absolue.45 ans après,il me glace toujours autant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 octobre 2010
    Encore un long clip esthétisant, au noeud tragique et un peu long: toutefois vu que l'ensemble a été produit avant l'ère de MTV et des portables une atmosphère sereine et novatrice imprègne l'ensemble comme les acteurs principaux et J-C Drouot qui joue sa partition dans l'air du temps. Certains ont dit que les protagonistes semblent à certains moments vivre leur vie ainsi que des 'béni-oui oui'; mais selon l'adage les gens heureux n'ont pas d'histoire...
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2010
    Le meilleur film peut-être d’Agnès Varda, bien plus inspiré en tout cas que La Pointe courte, académique à souhait où Noiret et Sylvia Montfort traînaient leur errance. Réflexion sur la vie, sur l’amour, sur le couple, sur la famille, sur la sexualité, véritable brûlot contre les canons en vigueur, Le Bonheur est un film unique dans l’histoire du cinéma. Au sortir de Thierry la fronde, (comme Marie-France Boyer sortait de Comment ne pas épouser un milliardaire) Jean-Claude Drouot (qui joue ici avec sa femme et ses enfants) a commencé là une carrière exemplaire de comédien. Film qui dérange tout en étant une ode puissante à la nature, à la sensualité et à l’amour, Le Bonheur est surtout un chef-d’œuvre intemporel, magnifiquement tourné par Agnès Varda - dont le travail sur les images et les sons est prodigieux - qui n’a pas pris une ride et qui a toujours autant de force créatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mars 2009
    François vit avec Thérèse et leurs enfants. Ils sont heureux. Un jour, François rencontre une autre femme Emilie, dont il tombe également amoureux sans pour autant délaisser sa femme.
    Agnès Varda s'intéresse à la notion de bonheur à la fois comme concept individuel et collectif et de sa fragilité.
    Son film tel la nature "rousseauiste" où il prend place est d'une fluidité sans pareil. Elle dépeint avec honnêteté les relations de François et de "ses femmes", leur bonheur mais aussi leurs désillusions.
    Le Bonheur constitue un film d'une étonnante modernité aussi bien par sa quête de celui-ci mais aussi par sa vision de la famille.
    Un très grand film!
    max6m
    max6m

    72 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2009
    Le bonheur est un film en apparence très simple: un couple, François et Thérèse, vivent heureux avec leurs enfants dans la France des années 60. Puis François tombe amoureux d’une postière, Emilie, sans pour autant cesser d’aimer sa femme. Il croit alors en un bonheur cumulatif, partageant en toute bonne foi son amour entre les 2 femmes. Mais le propos est en réalité plus complexe. En célébrant en même temps l’amour familial, conjugal et l’adultère, l’amour libre, sans véritablement marquer de préférences et laissant le spectateur seul juge de ce qu’il voit, Varda ouvre son film à diverses lectures, variables selon la sensibilité de chacun. Certains se retrouveront dans la philosophie de François et son rapport à l’amour et d’autres seront choqués par cette infidélité, justifiant la perversité de ce comportement par la mort de Thérèse. Mais sur ce drame, Varda ne nous dit pas grand chose, restant très vague sur la nature du décès (accident ou suicide?). Ce qu’elle nous montre, c’est un même bonheur au début et à la fin du film (même séquence mais la maîtresse a pris la place de la femme). Elle place ainsi ces 2 relations dans un rapport d’égalité, qu’on pourrait lire comme un hymne à la liberté, la liberté de choisir son rapport à l’amour. Ce propos est porté par une mise en scène travaillée qui accompagne l’évolution des relations : d’abord assez plat et monotone, le montage devient plus saccadé à partir de la rencontre François/Emilie. Varda ose quelques effets de mise en scène, fonctionnant par associations d’idées, assez efficaces (visite de François dans l’appartement d’Emilie, François soulevant le corps de sa femme, inserts de publicité ou de plans de fauves). Enfin, il faut souligner le riche travail apporté au traitement de la couleur. En associant un code chromatique à chacune des 2 femmes, Varda utilise de manière ludique les couleurs, tout au long du film, parachevant ainsi un travail formel en parfaite adéquation avec le propos. Une réussite.
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