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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 juin 2012
A l'accoutumée de ce que fait Georges Méliès , A la Conquête du Pôle est une pure réussite , une vraie merveille du cinéma . Là encore , on y retrouve l'invention mais aussi beaucoup d'idéesspoiler: comme par exemple le scorpion des airs ou l'incroyable scène du géant des neiges . On a là la démonstration du fait que le cinéma , c'est avant tout un monde , en l'occurrence ici , celui de la création , de l'idée , de l'ambition . Le résultat en est époustouflant et magnifique . Du grand Méliès , inutile de le préciser .
George Méliès reprend ici une structure similaire à celle du "Voyage dans la Lune". Des scientifiques se préparent pour un départ vers le Pôle Nord, vivent une aventure incroyable, puis reviennent en héros. Avec toujours ce mélange étonnant d'humour bon enfant et de macabre (plusieurs morts à la clé !). La situation du cinéaste n'est certes pas la même à ce moment. Méliès commençait à accumuler les problèmes financiers... qui ne seront pas résolus par l'échec public de ce film. Et il arrêtera de tourner l'année suivante. Il y a donc quelque chose d'un peu triste à voir ce moyen métrage qui enchaîne les idées poétiques. Des tableaux débridés, des véhicules improbables, des éléments aussi étranges que dangereux du Pôle Nord. Tout ceci avec des références aux actualités de l'époque. Le Pôle Nord avait été atteint par des explorateur seulement quelques années plus tôt. Tandis que les célèbres suffragettes se prennent de gentils tacles !
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4,0
Publiée le 26 janvier 2012
Ah le mystère du Pôle, le gèant des neiges...L'immense Georges Mèliès s'en empare en 1912 dans l'un de ses derniers films recrèant en l'espace de 8 petites minutes le cinèma spectacle avec de drôles d'engins volants comme cette salamandre gèante ou son monstre des neiges qui finalement s'avère plus sympathique que mèchant! Le professeur Maboul prèsente son gènial appareil qui doit affronter les terribles glacès du Pôle! Va suivre une folle traversèe pleine de surprises et de dècouvertes avec de formidables trucages photographiques en tous genres! On soulignera le soin apportè à la partition pour ce classique fèerique, l'une des spècialitès de Mèliès...
La première partie est très réussie sur le plan de la comédie notamment avec les suffragettes et pas mal de détails, au contraire le voyage montre les limites de Mélies avec une scène finale plus proche d'une animation de fête foraine que d'un film, ceci dit même aujourd'hui certains ne font pas mieux;-)
Le film le plus long de Méliès, et un de ses derniers. Il a été à son époque un échec commercial et on peut comprendre pourquoi : si la fantaisie et la poésie sont toujours là, l’invention des trucages et effets spéciaux commence à s’essouffler, et devait être dépassée par la concurrence. L’imaginaire des voyages extraordinaires hérité de Jules Verne devait aussi lasser le public. Tel quel, avec le regard d’ aujourd’hui ça prend un charme désuet. La fantaisie amuse peut-être plus maintenant qu’à l’époque.
"A la conquête du pôle" est le plus long et le plus ambitieux film de Georges Méliès. Dépassant la demi-heure, il est un des dernier film que le cinéaste tourna à la demande de Charles Pathé qui lui commanda et financa ses 6 derniers films. C'est certainement le film le plus soigné au niveau des décors qui sont somptueux. Le clou du film étant le géant des neiges fait grandeur nature et qui (bien avant King Kong) mesurait plus de 6 métres de haut et demandait un grand nombre d'animateurs pour le faire bouger. Sujet d'actualité, la conquête du pôle avait déjà été revendiquée à l'époque sans que leur conquérant puisse le prouver. Le premier explorateur reconnu n'atteint le pôle qu'en 1926. C'est aussi un hymne à l'aviation en pleine essort qu'il traite à la faço de Jules Verne. Malgré la débauche de moyens, le film fut un échec et Méliès ruiné comprit qu'il n'arriverait plus à suivre le rythme de l'évolution du cinéma avec son petit studio.
Un des derniers films produit et réalisé par le magicien Méliès qui avait beaucoup perdu de sa magie au fil des années. Ce film, très long pour une réalisation du cinéaste (33 minutes, en comparaison "Le Voyage dans la Lune" en dure 14!!!), vaut uniquement pour quelques fulgurances dues à des décors impressionnants et à un prototype d'avion intéressant. Mais les différents tableaux apparaissent trop longs et trop statiques pour captiver un seul instant. Les plus féministes riront jaune face à la représentation peu respectueuse qui est faite des suffragettes. Pour le néophyte qui veut découvrir la magie Méliès, il est déconseillé qu'il commence par ce film-là.
Le film le plus long de Méliès, mais aussi l'un de ses derniers avant que la guerre n'éclate et qu'il ne finisse oublié de tous.
30 minutes de films pour un voyage fantastique au coeur du pôle nord ou le professeur Maboul avec l'aide de ses collègues il va se trouver obligé de combattre un étrange monstre!
Comme toujours Méliès nous émerveilles avec cependant cette fois-ci quelques longueures et peut-être est-ce un peu répétitif quelques fois, mais on ne peut pas lui en vouloir à l'heure ou le cinéma est encore en train de se développer doucement.
Malgré la luxuriance et la grandeur des décors, le sujet alors d'actualité et les diverses péripéties, «A la Conquête du Pôle» fut un échec pour Georges Méliès. Il était resté attaché à son style assez archaïque quand la concurrence s'était rapidement accrue aux quatres coins du monde (aux Etats-Unis avec Griffith, au Danemark, en Italie,...) et en France (avec Feuillade, les studios Gaumont ou Pathé,...). Malheureusement la critique d'alors était dans le vrai : Méliès est ici à côté de la plaque. Ses trucages se réduisent principalement à des maquettes (dont un géant de 6 mètres pas très convaincant), le rythme n'est guère soutenu, et surtout ça sent le déjà-vu! 10 ans plus tôt il s'avérait bien plus audacieux avec son célèbre «Voyage dans la Lune», sans compter qu'à l'époque il était au sommet de son art. La comparaison avec ce dernier ne laisse planer aucun doute : Méliès était avec «La Conquête du Pôle» sur la pente descendante, indéniablement. Malgré la longueur de ce court métrage (le plus long qu'il ait réalisé) il n'arrivait plus à surprendre, son génie cinématographique s'était dillué et affadi, et il rentra dans le rang. L'époque étant caractérisée par une évolution rapide du 7ème art et une compétition féroce entre les divers studios et cinéastes, il ne pouvait que courir à sa perte. Ce qui, hélas, fut le cas. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
« A la conquête du pole » ressemble beaucoup à «Voyage dans la lune » d’un point vue du scenario, c’est toujours des chercheurs qui vont en terre inconnu et pour l’occasion font créer une nouvelle technologie. Sur le plan visuel, le film le plus long de l’auteur est magnifique avec des beaux effets dont un géant plutôt convaincant. Brillant!