Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Le cinéphile
690 abonnés
2 746 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 10 novembre 2015
Un long métrage qui se veut anti conformisme de par ses personnages et leurs discours mais qui au final apparaît très standard dans son traitement. "The kids are all right" n'est qu'un enchaînement convenable de toutes les péripéties inévitables des comédies romantiques américaines de base. Quant au final il reste pour le coup terriblement conformiste.
Dommage ! Il y'avait matière à faire bien mieux, le propos un peu maladroit et la morale disons un peu douteuse pénalise l'ensemble du long métrage. Autre défaut bien apparent, la lourdeur, notamment le personnage de Jules interprété par Julianne Moore. La connexion entre elle et les autres ne fonctionnent pas et on tombe souvent dans le pathos ... Les deux qui tirent nettement leurs épingles du jeu sont pour moi Mark Ruffalo et surtout Mia Wasikowska. Celle-ci apparaît peu et pourtant sa prestance et cette voix magnifique apporte de la douceur et un charme irrémédiable. Le film en lui même est sympathique, je dirais même fort agréable et attachant à certains endroits ( hormis la fin qui est bien nul ! ). Un petit gout amer, les maladresses m'on empêché de savourer pleinement ce long métrage, dommage !
Cette comédie dramatique, qui aborde le sujet de l'homoparentalité, avait tout pour nous offrir un beau film... mais on se rend bien vite compte que la bande-annonce ne tient pas ses promesses.
Un téléfilm complaisant, plutôt qu'un film engagé.
Il y a quelque chose de paradoxal dans "The Kids Are All Right" car son plus gros défaut est également sa plus grande qualité. L'histoire est très banale, ça ressemble à n'importe quel film traitant des relations de couple, la seule différence étant que le couple en question est formé de deux femmes. Or, elles sont traitées comme un couple normal, leurs problèmes sont ceux de n'importe quel couple marié depuis longtemps. C'est une avancée car en général, dans le cinéma américain, quand un personnage est homosexuel, il est définit par se trait de sa personnalité. Sans remettre en cause les qualités de ses films, de "Philadelphia" à "Harvey Milk" en passant par "Le Mariage de mon meilleur ami" et "I love you Phillip Morris" pour ne citer qu'eux, les personnages sont définis par leur orientation sexuelle. The Kids Are All Right se place au contraire dans la démarche de "Little Miss Sunshine", où le personnage joué par Steve Carell a autant de problèmes que les autres membres de sa famille mais sans que ça ai un rapport avec son homosexualité. Il serait hétérosexuel, il aurait exactement les mêmes ennuis. Ça peut sembler banal mais c'est la preuve d'une véritable avancée dans la représentation de l'homosexualité au cinéma. Tout le film est par ailleurs axé sur le couple formé par les excellentes Annette Bening et Julianne Moore, ce qui entraîne des personnages secondaires à peine esquissés, et en particulier celui de Paul (Mark Ruffalo). Il est trop lisse, trop cool, trop sympathique, trop compréhensif, trop gentil... C'est dommage même s'il n'est là que comme élément déclencheur visant à semer la discorde dans la famille.
Film au sujet d'actualité très intéressant. Le scénario est assez plaisant, l'interprétation très bonne évidemment avec un tel casting. On s'attache très vite au sort de cette petite famille. Je conseille.
Comment ne pas céder à l'envie de voir ce film avec un casting pareil ? De Mark Ruffalo à Julianne Moore en passant par Josh Hutcherson et Mia Wasikowska, personnellement je craque. Une vraie belle brochette. Même si on a envie de faire demi-tour en voyant le titre. Pourquoi ne pas avoir garder le titre original et avoir rajouté une phrase française "Tout va bien" qui, de plus, n'apporte pas grand chose de convaincant... Bref, pour ne parler que du film, traitant de l’homoparentalité, je l'ai énormément apprécié. Je suis d'ailleurs étonnée en regardant les autres critiques de spectateurs de voir que je suis l'une des rares à mettre un quatre étoiles ! J'ai donc revisionné le film en essayant de faire preuve de la plus grande objectivité, et à part le rôle du "meilleur ami" roux de Laser dont je trouve l'acteur assez mauvais, j'ai encore trouvé le film très bon, très divertissant et agréable à regarder tout en nous interrogeant sur la question de l'identité sexuelle. Bien sûr, ce dernier sujet qui semble être prédominant quand on entend l'histoire du film, n'est peut-être pas autant exploité qu'il le devrait, et peut-être pas de la meilleure manière. Mais je trouve cependant que ces lacunes sont comblées par d'autres aspects très intéressants du film et très divertissants ! Une note méritée selon moi.
Un film bien pépère sur les nouvelles sexualités vues à travers le prisme de la comédie hollywoodienne, sans aucune recherche de réflexion poussée. Le couple formé par Julianne Moore et Annette Bening fonctionne gentiment sur le modèle d’un couple hétéro, les enfants sont lisses et lorsque le mâle est introduit (je m’excuse pour le jeu de mots facile), il est rapidement éliminé sans état d’âme… Un petit tour de passe-passe et hop ! Happy end conventionnel. La mise en scène est aussi plate que le scénario et les images sont fades… Circulez, y’ a rien à voir !
TKAAR s'avère être au final un échec cuisant malgré un sujet qui paraissait prometteur, ou tout du moins avoir un minimum de potentiel. Le scénario est ultra mince et manque réellement de substance, de nombreuses pistes restant inexploitées. On ne comprend pas bien où Lisa Cholodenko a voulu nous emmener et le message du film totalement caricatural n'arrange rien. Les personnages quant à eux manquent énormément de relief, et côté acteurs seul Mark Rufallo arrive péniblement à tirer son épingle du jeu.
Tout d’abord, qu’est ce que c’est que ce titre ??! Du franglais… Et puis quoi encore ?! Evidemment avec un titre pareil on aurait pas forcément envie d’y aller, mais on aurait tord. Je ne sais pas si je l’ai déjà dit, mais Mark Ruffalo est, après Léonardo, mon acteur préféré. Il y a quelque chose en lui de touchant, de non-hollywoodien qui me fascine. Ce qui est assez incroyable chez lui c’est qu’il est très à l’aise dans des comédies légères comme 30 ans sinon rien ou dans des films dramatiques comme Eternal sunshine of the spotless mind ou dans des films policiers comme Zodiac. Il est, comme on dit, polyvalent, pas comme d’autres qui ont leur domaine de prédilection. Mais revenons au vif du sujet. Le thème du film est délicat : il traite le sujet de l’homoparentalité et le souhait de rencontrer le père biologique rattaché au don de sperme. Effectivement le sujet n’est pas des plus frivoles. Mais il est formidablement interprété par un trio de choc, à savoir : Julianne Moore, Annette Bening et le beau Mark. Ce qui est intéressant, c’est que ce film sort de l’ordinaire, ce n’est pas une comédie romantique comme les autres, où l’on peut facilement imaginer la suite des évènements. Lisa Cholodenko signe ici une comédie frivole, qui ne manque pas d’action et d’émotion. Tout va bien… ce film est un incontournable.
Lisa Cholodenko est une militante de la cause homosexuelle, elle le prouve une fois de plus avec ce joli film porté par une quintet d’acteurs au diapason de cette histoire qui pose moult débats de société , comme le mariage homosexuel, l’accès pour les enfants à l’identité des donneurs de sperme ou l’éducation des enfants dans un couple gay. Si le film nous démontre sans problème que les enfants peuvent s’épanouir sans problème quand leur parents sont de même sexe, il est en revanche moins entrain à promouvoir la révélation aux enfants de leur origine issue d’un don. L’expérience originale qui est tentée sous nos yeux si elles s’engage pour le mieux dans un premier temps grâce à la bonne volonté de chacun, finit par tourner à la confusion quand les sentiments et le sexe s’en mêlent. Au final comme souvent la cellule familiale se ressoude au détriment de l’élément extérieur qui se trouve exclus brutalement alors qu’ à l’origine il n’avait rien demandé. L’instinct grégaire est toujours le plus fort. Le tout est décrit avec un humour et une légèreté qui renforce encore le propos et qui prouve que les meilleures démonstrations ne sont pas obligatoirement les plus assommantes. Certaines scènes sont franchement hilarantes notamment quand Julianne Moore redécouvre un sexe d’homme autrement que devant les cassettes de porno gays qu’elle visionne avec sa compagne pour émoustiller leurs sens. De son côté Annette Bening est comme à chaque fois parfaite, campant l’élément viril du couple qu’elle forme avec Julianne Moore. Un régal à déguster sans modération.
Une image qu'on n'a pas l'habitude de voir au cinéma de la famille homoparentale, le film n'est dans une surenchère de son sujet, certainement un peu cliché à propos des mères, l'une plus masculine est le pilier homosexuel et l'autre plus féminine ne sait pas trop, pas vraiment lesbienne mais fortement amoureuse.
Jolie film sur les familles homosexuelles, l'histoire est l�ger, original dans son style et qui est int�ressant du fait que ce film Am�ricain met en sc�ne des lesbiennes, dont une sera nominee aux Oscars ce qui est interessant dans une Am�rique toujours plus puritaine !
« Tout va bien, the Kids are all right » est une comédie dramatique sympathique teintée d’humour et par moment vraiment émouvante. Joni et Laser sont les enfants d’une famille homoparentale, leurs deux mères respectives ayant bénéficié de la semence du même donneur anonyme quelques années auparavant. A sa majorité, Joni éprouve le besoin de retrouver celui-ci afin de connaître son géniteur. L’arrivée de Paul dans cet univers ne va pas sans poser de problèmes dans l’équilibre familial. Sur un scénario et des dialogues bien composés, Lisa Cholodenko réalise une comédie familiale pleine de verve et de personnages attachants, bien aidée par une belle distribution en tête de laquelle Julianne Moore et Annette Bening se distinguent. La dynamique du récit nous fera oublier certains clichés sur la famille et une conclusion des plus consensuelles. Un bon divertissement.
Le cinéma indé américain semble très friand de comédies dramatiques. "Tout va bien, The Kids are all Right" en est une nouvelle preuve mais il montre également à quel point ce genre ce veux proche de la société actuelle. C’est ainsi que Lisa Cholodenko ("The L World") dresse le portrait de cette famille composée de deux mamans et de leurs enfants un garçon et une fille, issues du même donneur de sperme. Quand la plus grande atteint la majorité, elle se décide, poussée par son frère, à prendre contact avec le fameux donneur au grand damne de sa mère. Pour ce film, la réalisatrice réunit un casting de choix, Julianne Moore et Annette Bening forment un couple de lesbiennes aux fêlures insoupçonnées. Les enfants interprétés par Mia Wasikowska, découverte en "Alice" pour Tim Burton et Josh Hutcherson qui s’émancipe un peu grâce à un rôle plus construit et intéressant sont convaincant mais trop absents. Et l’élément perturbateur s’appelle Mark Ruffalo, très bon dans la peau de l’homme atteint du syndrome de Peter Pan et qui ne se rend pas compte du mal qu’il fait. Ce drame léger apporte peut être une situation originale mais le reste est malheureusement très conventionnel.