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Un visiteur
3,0
Publiée le 6 novembre 2010
Beau film à la fois réaliste, décontracté, marrant et poignant. Cela dit le message est des plus "limite"... En effet lorsque le film se termine, le spectateur se pose inévitablement la question : Au final c'est (encore) le papa le "méchant" de l'histoire ou bien !? Du moins c'est ce que dit et montre la réalisatrice semble t-il. Pas bien. Néanmoins j'ai été plutôt agréablement surpris et j'ai bien aimé. A noter que la conclusion ("le destin du père") ne gâche pas le plaisir qu'a prit le spectateur pendant le film (quoi que), mais elle gâche le film ou presque. En gros, le spectateur est en train de visionner un film qui mériterait un 7/10 voire 8/10 puis, avec ce final, forcément la note est revue à la baisse.
Un bon petit film avec une très bonne distribution (mention spéciale pour Julianne Moore, une fois de plus parfaite). Comme souvent dans les comédies douce-amères, on en ressort pas transcendé, mais le scénario est bien écrit et l'ensemble reste très plaisant.
Sur un sujet assez casse-gueule, ce film ne s'en sort pas trop mal. On est immergés d'emblée dans cette famille pas tout à fait comme les autres constituée d'un fils, d'une fille... et de 2 mamans. Tout va bien, donc, tout ce petit monde semble parfaitement épanoui et bien dans ses baskets. Mais quand les enfants retrouvent leur "donneur de sperme", et que débarque la belle gueule un peu cassée de Mark Ruffalo, tout part un peu en vrille. Les enfants boivent ses paroles, et les mamans perdent le nord. Pendant ce temps, on fait aussi l'éloge du manger sain, manger bio, et faites votre compost. C'est une sorte de tableau d'ensemble de notre époque, en perpétuel questionnement sur la liberté sexuelle, la recherche du bonheur, l'écologie, l'éducation... On adhère souvent, on lâche prise parfois, mais au final, ce film se regarde sans déplaisir.
Lisa Cholodenko raconte encore une nouvelle fois l'homosexualité. En effet, la réalisatrice de la série « The L Word » dresse dans son nouveau film «« Tout va bien, the kids are all right » le portrait d'une famille homoparentale. Mais là où elle apporte un scénario original et fin, c'est lorsqu'elle amène dans cette famille normal un intrus de taille: le donneur de sperme. Le film tourne autour de cette relation ambigu entre le père biologique et cette famille qui pourtant a vécu sans lui durant 18 ans. Cette comédie séduit par son casting parfait qui n'aurait pas pu être mieux: Julianne Moore, toujours divine, Anette Bening, de retour, et Mark Ruffalo, en séducteur marginal. Le couple Moore-Bening marche étonnamment bien, alors que sur le papier leur comptabilité ne sautait pas aux yeux. Mais le film reste une comédie assez légère. Le scénario de l'intrus qui bouleverse une famille pourrait rappeler « Fish Tank » d'Andrea Arnold mais là où se dernier montrait derrière cette histoire la jeunesse perdue d'un Angleterre en déclin, « Tout va bien, the kids are all right » ne reste que superficiel, et l'histoire ne s'envole pas vers une réelle fin, vers un réel message. Le film finit comme il a commencé dans l'esprit du spectateur: légèrement. C'est là le grand point négatif de ce film nommé tout de même 4 fois aux prochains Golden Globes (Meilleures Actrices dans un film comique ou musical pour Julianne Moore et Annette Bening, Meilleur Film Comique ou Musical, et enfin meilleur scénario). Ce film reste tout de même touchant, même si cette sensibilité résulte surtout du talent de ses deux protagonistes.
Une petite surprise ce film. Une histoire plutôt "attachante". Bien que, pour ma part, j'ai trouvé l'acteur qui joue le rôle du père très mauvais (ou alors le personnage tout simplement m'a pas plus), je vous conseil vraiement ce film.
Bon film sur l' évolution des moeurs des croyances basées sur les apparences et sur l' homosexualité parentale . Drole quand deux lesbiennes sont embarassées d' imaginer leur fils homo et l 'on voit un clin d' oeil à l' absence de références quand le père est absent .
Juliane Moore , Anette Bening, 2 tres bonnes et belles actrices (tellement naturelles avec peu de maquillage)qui nous mettent en avant, l'histoire d'une famille qui pourrait presque etre une famille comme les autres... mais ici là tres attachante, de tres bons roles aussi du coté des enfants, un film a travers l'homosexualité et la parentalité, qui montre que ce n'est ni plus simple ni plus compliqué qu'au sein des couples hétéros, de construire une famille, de faire évoluer un couple a travers les années, bref une belle histoire touchante et de beaux personnages attachant.
De bon acteurs et actrices.Cependant quel interet de voir les difficultes d'un couple homosexuel?Ce sont les memes qu'un couple hetero.Donc rien de bien interressant mais les comediens s'en sortent tres bien.
Plutot agréablement surpris par ce film de moeurs sur une famille composée de deux mères, très belle partition de Julianne Moore et Annette Bening, ainsi que des deux enfants (dont Josh Hutcherson vu dans le secret de Térabithia et Voyage au centre de la terre qui trouve ici un rôle en rapport avec son âge) et de Mark Ruffalo....Le film est très agréable à suivre car la mise en scène n'est pas hasardeuse et cerne parfaitement les personnages...Ceux ci sont tout à fait attachants et authentiques et permmettent au spectateur de s'identifier avec le film...A noter la scène du repas que j'ai trouvé d'une étonnante sensibilité avec ses références à la chanteuse Joni Mitchell que les plus jeunes ne connaissent sans doute pas.... Bref une comédie sociale très concrète et très aboutie ....
Enfin je l'ai vu ce film, depuis le temps que je l'attendais celui là. The kids are all right raconte l'histoire d'un couple de lesbiennes (Julianne Moore et Annette Bening en parfaite osmose) qui voit leur paradis partir en vrille quand leurs enfants Joni et Laser (Mia Wasikowska et Josh Hutcherson sont excellent) retrouvent le donneur de sperme Paul (Mark Ruffalo parfait) qui a pu mettre enceinte leurs mères. Cette histoire aurait pu donner lieu à du pathos larmoyant et pompeux mais si on se donne la peine de connaître la vie de la réalisatrice Lisa Cholodenko, on comprend à quel point cette histoire lui est personnelle. Lisa Cholodenko est une réalisatrice lesbienne vivant en couple et ayant eu des enfants par fécondation in vitro. Le thème de ses films tournent toujours autour de l'homosexualité féminine. Alors pourquoi cette reconnaissance mondiale seulement maintenant? Pour plusieurs raisons: tout d'abord l'homosexualité féminine est un sujet peu abordé au cinéma (sauf dans le porno, mais ça ne compte pas) et elle n'a jamais été abordé de cette manière. Ensuite le casting, il faut quand même se rendre compte que le casting n'est pas composé d'inconnu: Julianne Moore, Annette Bening, Mark Ruffalo, Mia Wasikowska et Josh Hutcherson. Et enfin malgré le côté de dramatique du film, il est possible de voir de l'humour bienvenue. Tout ceci fait de The kids are all right, un film original et décalé. La réalisation est d'une grande simplicité et dépouillée, filme toujours les acteurs de près, ce qui permet de ressentir d'encore les émotions des personnages. D'ailleurs chacun des acteurs est d'un naturel étourdissant, l'alchimie entre Julianne Moore et Annette Bening fonctionne et donne l'impression qu'elles sont réellement lesbiennes; elles crèvent toutes les deux l'écran, surtout que Lisa Cholodenko les filme toujours d'assez près pour nous montrer leurs imperfections physiques (les rides en particuliers). Les deux actrices sont très à l'aise dans la comédie, la scène du broutte-minou en se matant en même temps un porno gay masculin est à mourir de rire-parenthèse, le sexe est filmé sans complexe, sans tabous et dans toute les positions mais sans verser dans un voyeurisme façon Larry Clark (et perso je suis pas très fan de Larry Clark), Lisa Cholodenko aime filmer les corps et ça se ressent- tout comme lorsque elles croient que Josh Hutcherson est gay. Mais étant des actrices talentueuses, elles sont capable d'exprimer aussi des moments de colère, de peine et d'amour (magnifiques séquences à arracher le coeur, surtout le monologue de Julianne Moore). Mark Ruffalo incarne un homme gentil mais looser sur les bords; un homme qui se laisse aller, sans savoir si ce qu'il fait. Un personnage pathétique et attendrissant qui finira par s'écraser contre un mur en voyant son monde s'effondrer. Mia Wasikowska est magnifique (mais ce n'est pas que mon avis personnel), propulsée sur le devant de la scène grâce à Alice au pays des merveilles (mais sous exploitée par Tim Burton, avis très personnel) démontre sans complexe son talent dans la comédie et le drame, elle compose un personnage ambigu: Joni est à la fois une fille sage, responsable mais elle ressent une frustration sexuelle envers son meilleur ami mais en même temps elle a une très forte attirance incestueuse envers Paul. De plus sans avoir une tonne de maquillage et des habits haut en couleur, Mia reste d'un naturel ahurissant et d'une beauté simpliste (visage craquant à souhait). Josh Hutcherson (vu dans Le secret de Térabithia), pas très connu chez mous, réussi l'exploit de trouver sa place parmi tout ce monde. Compose un adolescent complexé qui ne sait pas pas encore ce qu'il veut être mais fait preuve d' humanité et d'intelligence par rapport à son "meilleur ami". Un rôle complexe mais maîtrisé. Quant au thème de l'homosexualité, beaucoup reproche le fait que la réalisatrice ne s'intéresse pas aux problèmes de l'homosexualité, alors que justement Lisa Cholodenko les traite de manière normale exactement comme un réalisateur le ferait avec un couple normal; Lisa Cholodenko se considère comme normale et ne veut pas montrer les homosexuelles comme des personnes à part ou des cas sociaux mais comme de vraies personnes normales avec leurs problèmes de tous les jours. Filmé avec humanité et sans sentimentalisme, The kids are all right est une réussite exemplaire. A voir sans plus attendre.
"Tout va bien, The Kids Are All Right" est un long-métrage intéressant grâce à plusieurs aspects : - le casting est reconnu et tous jouent bien leur rôle ; - le scénario est original et abordé avec une réalisation plaisante ; - la mise en scène complète bien l'histoire. Malgré tout, l'ensemble est bon mais là est le problème : c'est un film pas mal, sans plus, et qui ne sort pas du lot.
« Tout va bien, the Kids are all right » est une comédie dramatique sympathique teintée d’humour et par moment vraiment émouvante. Joni et Laser sont les enfants d’une famille homoparentale, leurs deux mères respectives ayant bénéficié de la semence du même donneur anonyme quelques années auparavant. A sa majorité, Joni éprouve le besoin de retrouver celui-ci afin de connaître son géniteur. L’arrivée de Paul dans cet univers ne va pas sans poser de problèmes dans l’équilibre familial. Sur un scénario et des dialogues bien composés, Lisa Cholodenko réalise une comédie familiale pleine de verve et de personnages attachants, bien aidée par une belle distribution en tête de laquelle Julianne Moore et Annette Bening se distinguent. La dynamique du récit nous fera oublier certains clichés sur la famille et une conclusion des plus consensuelles. Un bon divertissement.
L'histoire de deux mamans des mêmes enfants et du père unique mais seulement génétique. Vous me suivez ? Si je vous dit que les deux mères vivent dans le même lit ça se clarifie ? Ah ça s'embrouille, alors passez votre chemin. Si le cinéma indé n'existait pas, il faudrait l'inventer pour savourer toutes ces histoires plus abracadabrantes les unes que les autres sur tous les originaux du grand pays du cinéma. Ici, on retrouve nos vieux complices, Bening, Ruffalo et Moore un peu plus vieux mais encore en pleine forme. Les casting des seconds couteaux est bien agréable à regarder également. Le scénario est presque à sens unique tellement tout est fait pour le rire ou l'émotion. Mais si c'est facile, c'est quand même du « easy seeing » bien écrit et fin alors on se laisse faire avec plaisir. D'autant qu'au moment où l'on ne sait plus comment la réalisatrice va finir son film, elle trouve une super remarque qui remet toutes ces grandes envolées à l'étage pragmatique, réducteur mais tellement réaliste. On ne peut passer sous silence le fait que le film parle de l'homoparentalité et que même si le côté Bisounours peut énerver, vue la décomposition dans les familles hétérosexuelles, on ne va pas ouvrir le débat. On peut bien faire un cadeau de temps à autres aux minorités sexuelles sans avoir mauvaise conscience. Les majoritaires n'avaient qu'a plus faire d'efforts depuis 40 ans pour préserver le modèle « unis pour le meilleur et pour le pire » !